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Un peuple trompé et trahi, ne peut que silencieusement préparer sa revanche

Rédigé par leral.net le Lundi 16 Mars 2015 à 12:43 | | 0 commentaire(s)|

Les Sénégalais souffrent, le Sénégal devient un corps malade avec des difficultés dans tout domaine, voilà le visage actuel de notre cher pays la Téranga, au lieu d'avancer, il recule, tombe et se fracture gravement en mille morceaux. Le présent est sombre, l'avenir trop incertain, même les plus optimistes prédisent le chaos social, l'autorité habilitée à sauver son peuple, baigne dans l'incompétence chronique et durable face aux aspirations des populations matures, responsables et intelligentes. Interrogeons le passé pour y voir plus clair?


Un peuple trompé et trahi, ne peut que silencieusement préparer sa revanche
L'ancien président de la République, Maître Abdoulaye, l'homme des grands chantiers ou le bâtisseur, est reconnu à l'unanimité par tous les sénégalais qui ne sont pas aveugles que par adversité incohérente, qu'il a réussi dans le domaine des infrastructures, la preuve en est jusqu'à maintenant, les travaux se poursuivent grâce au MCA dans le nord et le Sud du pays( routes et surfaces cultivables).

Il avait également installé le Sénégal dans la voie de l'émergence, les entreprises ( banques, cabinet, assurance, SA, Entreprise Individuelle, Super Marché, Hôtels, BTP et petits commerces) naissaient facilement avec une compétitivité et une durée de vie longue contrairement aux centaines d'entreprises formelles et surement au millier d'entreprises non formelles qui tombent faillite de nos jours.

Abdoulaye Wade était comme le Président de l'Afrique de par ses prises face à l'occident, son charisme, sa vision, son courage, son éloquence, son panafricanisme mais surtout sa matière grise de haute facture, gênait au plus haut point la France et les Etats Unis qui voulaient continuer de mettre l'Afrique sous tutelle, que le père de la démocratie du Sénégal trouvait obsolète et provoquant.

L'occident avait juré d'obtenir la tête de Abdoulaye Wade, qui devient gênant et plus insupportable pour la France et les USA, il devenait incontournable sur tous les dossiers de l' Afrique, pour rappel, même les bases françaises avaient disparu du paysage sénégalais. L'occident utilisait tous les moyens pour semer le discrédit sur Wade,la société civile avec le soutien de l'extérieur dénonçait toutes les politiques de Wade sans réfléchir ou analyser à long terme, leur seul but était de faire croire au Sénégalais que Wade est incompétent et ne jouissait plus de toutes ses facultés mentales pour diriger le Sénégal allant même jusqu'à dénoncer;une dévolution monarchique; qu'elle soupçonne Wade de vouloir faire passer au Sénégal pour que son fils biologique le succède à la tête du Sénégal en oubliant totalement la maturité du peuple sénégalais et le système électoral transparent au moins au temps de Wade.

Par les urnes avec une élection Libre et transparente, il n'y a aucune loi sénégalaise ou un traité ratifié par le Sénégal qui interdit une personne de succéder son père, sa mère, son frère ou sa sœur; la seule chose importante, c'est de passer une élection libre et transparente.

La candidature tant décriée par l'opposition, la société civile repose sur du vide, c'est un mensonge savamment orchestré reposant sur une déclaration d'un président nouvellement élu, dont le degré d'apothéose était trop élevé qui parlait sous le feu des caméras en n'oubliant qu'il est un intelligent en politique et ne faisait rien sans astuce. Pour être clair, il ne se souvenait plus qu'il avait placé un et, et ou dans la constitution sénégalaise qui avaliserait sa candidature en cas de besoin.

Pour affaiblir Wade, la société civile, l’opposition et certains mouvements nés de cette circonstance de complot international politise la déclaration qui n'a aucune portée juridique aux yeux du conseil constitutionnel, leur financement pour cette campagne de diabolisation pour aboutir à la réussite de ce grand était méconnu pouvant venir même des ennemis de notre nation.

Ils menaçaient que si jamais Abdoulaye Wade gagnait les élections, ils plongeront le pays dans le chaos et la guerre civile, d'autres même disaient installer un gouvernement parallèle trichant la situation ivoirienne. Une prise de position déplorable et inhumaine, un groupe de pression qui ne croyait en rien et qui était formé par des rancuniers et incompétents qui avaient un seul objectif, le partage du Sénégal devenu un gâteau. Ces individus faisaient chanter les sénégalaises et les sénégalais à voter contre Abdoulaye Wade, s'ils désiraient ne pas voir la stabilité et la paix de notre cher pays le Sénégal voler en éclat. Quelle honte !

Malgré le télégramme reçu au département d'Etat américain envoyé par Bernicat, l ambassadrice à l'époque des USA, expliquant au gouvernement américain que la candidature de Wade est bien valable, l'info avait été publiée par Weakileaks quelques jours avant la date de dépôt des listes au conseil constitutionnel, quelques médias avaient osé effleurer l information de taille venant de la première démocratie sénégalaise, malgré tenue au plus grand secret par ce pays qui n'était pas neutre mais c'était sans compter sur un site puissant Weakileaks. Nos médias ne voulaient pas recevoir la furie des anti-sénégalais qui contrôlaient le circuit médiatique, ils avaient préféré fermer les yeux. Quelle irresponsabilité!

Aujourd'hui, le même conseil constitutionnel est choyé par ceux qui menaçaient ou mettaient la pression sur leurs membres, toutes sortes d'accusations étaient sur le dos des ces derniers. Quel revirement!

Opposition avait l'optique de marcher tous les jours, en plongeant le Sénégal;dans une réelle violence, la peur de voir le Sénégal sombrer dans l'instabilité se lisait sur les lèvres des sénégalais. La place de l'indépendance siège de toutes les sociétés et institutions importantes motrices de l'économie sénégalaise, était choisi par les traîtres de la république qui voulaient bloquer l'économie sénégalaise et pousser les sénégalais à révolter contre le régime de Wade.

La société civile à l'époque, dénonçait l'interdiction des marches par le préfet et traitait Wade de dictateur en internationalisant le caractère dictatorial du grand bâtisseur de la République et aujourd'hui presque toutes ces personnes sont les alliées de ce nouveau régime.

Incroyable mais vrai, le régime actuel ne supporte pas les marches sauf s'il s'agit de leurs militants et interdit pratiquement toutes les manifestations sans que la société civile dénonce avec rigueur ce recul démocratique, elle hésite même à internationalisant cette réalité indigne et injuste d'une démocratie comme la nôtre.

Pour rappel, pour qu'il ait une marche, il suffit qu'une déclaration et ce qui est incompréhensif au regard des citoyens, il est à noté que ceux qui nous gouvernent aujourd'hui étaient les champions des marches et des manifestations à l'ère Wade. Quelle courte mémoire!

Les libertés individuelles bafouées, ceux qui osent dire leur pensée représentent une poignée d'individus, un recul démocratique constaté même par la communauté internationale et les anciens souteneurs de ce régime.Plus d'espoir!

A la veille des élections présidentielles, les tentions étaient palpables, la violence réelle, les importateurs des produits des denrées de premières nécessités redoutaient que leurs marchandises soient bloquées au port de Dakar au risque de les perdre à jamais à cause que dans un pays en pleine guerre civile, toutes les règles seront bafouées, les plus forts auront le contrôle sur tout, certains décidèrent d'arrêter les importations, le temps d'y voir clair, d'autres les faisaient péniblement avec beaucoup plus de frais que d'habitude.

Les bateaux cargos qui amenaient les produits à destination sénégalaises et qui étaient tous de nationalités étrangères à cause du caractère pauvre de l'économie, désertaient le Sénégal, la raison était simple. l'assurance ne leur recouvrerait pas en sachant que le Sénégal était classé parmi les pays qui risquaient une guerre civile ou une instabilité regrettable due à de brûlantes manifestations préélectorales.
Cette situation résultant de ce grand complot contre Wade, avait provoqué la rareté du riz, de l'huile, du gaz, du carburant etc..., à cela il faut ajouter que les foyers qui redoutaient de voir le Sénégal, s'ombrer dans une violence durable, décidèrent d 'acheter un stock important de ravitaillement, et il faut noter quand loi de marché quand le produit est en manque, les demandes importantes, avec la présence de commerçants anti patriotiques, une instabilité qui se dessinait de plus en plus, il était compréhensible de voir les prix flambés au plus grand plaisir des opposants Wade qui voulaient une révolte encore plus populaire mais cette fois ci légitime et juste, c'était exactement ce qui c'était passé au Sénégal

.En bloquant l'économie par des marches et de la violence, le complot visait à empêcher l'Etat d'encaisser les taxes en empêchant le port de faire des opérations, les entreprises de ne pas verser l'impôt sur le revenu, pour obliger les syndicat à descendre dans la rue aggravant la situation. Les syndicats d'enseignement sachant que c'était une année électorale, entrait irresponsable-ment dans la danse menaçant même de faire une année blanche malgré tout ce que Wade avait fait pour eux, ils croyaient qu' avec un changement de régime, ils allaient obtenir gain de cause.
Malheureusement pour eux,aujourd'hui, ils n'ont rien obtenu et sont obligés d'aller en classe, pire pour eux, ils vivent leur souffrance avec la tenue des audits, les salaires qui tardent, les indemnités de correction et de déplacement qui tardent ou qu'elles recevront difficilement.

Le nouveau régime s'installe au lieu de remettre de l'ordre sur les prix avant d'annoncer une baisse, politise cette hausse en période de trouble et annonce des diminutions. En réalité, rien a baissé, il y'a eu même une hausse contrairement au prix d'avant tension politique. Le gouvernement crie partout, qu'il a soulagé le peuple sénégalais, ce qui n'est pas juste ni vrai.

Au début de leur mandat, il n'avait aucune vision bonne pour le Sénégal, aucun projet ni trajectoire pour l'essor du pays, il choisit la voie du dénigrement et le grand mensonge en servant au peuple impatient que Me Abdoulaye Wade a vidé le palais même les tapis et les tableaux de ce lieu ainsi que des centaines de véhicules, les gens de ce régime avait oublié que les sénégalais avaient suivi la passation en direct et que le palais était beau de décoration et d'équipement.Les libéraux ont tout volé et que même les caisses de l'Etat sont vides voilà le message qu'ils véhiculaient au lieu de se concentrer au boulot, ils ignoraient volontairement qu'ils avaient participé pendant des années au régime de Wade.

Cette invention savamment orchestrée avait pour but de convaincre les sénégalais à grincer toutes leurs dents contre Wade et ses collaborateurs pour gagner facilement et tranquillement les élections législatives. Cette politique basée sur des contre vérités contre Wade pour le laminer une seconde fois dans les urnes, pour que son parti ait le minimum de députés à l'assemblée nationale, s'était avérée fructueuse mais encore pour combien de temps.

Si un président qui était un collaborateur de son prédécesseur annonce avant d'entrain au palais, qu'il détient une trentaine de voitures ou même plus, trouve les quelques véhicules de l'ex président inacceptable allant même jusqu'à les saisir, quel théâtre.

Une caisse vide d'un Etat, comment cela serait possible, Wade quitte en Avril 2012, le palais et emporte avec lui, toutes les recettes des mairies, des impôts de la douane... de l'année 2012, cela est impossible car nos fonctionnaires sont des responsables, ils ne donneront jamais à un président déchu les recettes de notre nation, et comment Wade ancien président peut prendre les fonds de l'Etat versés par la douane et les autres institutions habilitées après avoir quitté le palais.

L'argent de l'Etat est constitué principalement de taxes, alors il est impossible de réunir la somme globale au trésor public du fait que les recettes sont journalières. Encore un mensonge!Les fausses déclarations se succédaient arborant toutes dans le même sens, que plus de quatre mille milliards avaient été détournés par le régime de Wade. Le nouveau régime sous entendait que les budgets de 2000 à 2012 avaient fait l'objet de ponctions illégales de la part de l'ancien régime, dans les médias, les déclarations tout azimut se multipliaient à propos des transferts importants de fonds illégaux sans aucune preuve sur la table.

Le régime de Abdoulaye Wade a réussi dans le domaine des infrastructures et il faut savoir le plus le plus difficile à réaliser pour un Etat, ce sont les infrastructures qui se soldent à des milliards. Question inintéressante, comment peut on transférer les budgets successifs d'un Etat pauvre et au finish construire un pays comme l'avait fait Wade.

Les gouvernements de Wade avaient des privilèges comme aujourd'hui, les libéraux faisaient des marchés gré à gré, ce qui mettaient mal à l'aise la société civile, maintenant tout est gré à gré et le gouvernement ne montre aucun signe allant de l'optique de faire des appels d'offre.L'affaire Aidara Sylla a donné raison ce qui pense que c'est un acharnement politique, Thierno Ousmane Sy, le caractère politique de son arrestation n'est plus à démontrer. Pour ce qui est du cas de Karim WADE, tous les juristes sont unanimes là dessus. un procès qui n'a pas d'appel, avec un renversement de la preuve, avec un procureur spécial qui fait ce qu'il veut, les vices de procédures et le non respect du droit de la défense et de la présomption d’innocence, tous ces caractères font qu'une politisation de l'affaire par le pouvoir est simple et dangereux.

Si jamais Karim WADE est jugé à la CREI sans modification de certains articles de la dite cour, il est sage de dire que le procès le plus dangereux de l'histoire du Sénégal se dessine à l'horizon sans que les praticiens du droit condamne avec courage et détermination cette mascarade judiciaire, de peur de froisser la feuille de route du gouvernement. Un procès inéquitable fera du Sénégal, la rusée des nouvelles démocraties africaines et un recul de son influence.Demain, ce qui se passera personne ne pourrait le prédire mais il est digne d'alerter.

Si Karim WADE passe par un procès inéquitable, tous les membres de l'opposition peuvent se retrouver en prison si le ministère de la justice le désire. Alors l'opposition va t-elle se laisser faire, la violence politique qui sévit actuellement au Sénégal, mettra t-elle le Sénégal à genou. Lorsque la violence s'installe dans un pays surtout entre un pouvoir et une opposition, personne ne sera protégé, personne ne sera en sécurité. Il est temps que pouvoir et opposition se parlent et trouvent un consensus.

Ceux qui sont au pouvoir avec l'existence de cette cour, vous pensez que vous serez toujours au pouvoir, la roue tout comme la boule tourne et sachez avec preuve ou sans preuve vous allez croupir en prison, car avec la CREI innocent ou pas peut être condamné.

Si la CREI n'est pas abrogée, l'ère de la vengeance sonnera et plus tard un ex président, ministre, député, conseiller, simple militant, fils de président, femme de président, frère de président, maman de président ou père de président ect. se retrouveront facilement en prison par vengeance. Pour éviter le pire, l'assemblée nationale doit convoquer les meilleurs juristes sénégalais pour mener une réflexion sur une cour qui punira sévèrement les dé tourneurs de la république mais avec une garantie qu'avec la nouvelle cour, l’exécutif n'aura pas un pouvoir absolu pour entacher les procès d'irrégularité ou même essayer de détruire illégalement les chances d'un procès équitable des accusés

Mansour Tambedou
Consultant en Communication et
Stratège en Affaires