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Université Cheikh Anta Diop: Les étudiants exclus suspendent leur grève de la faim

Exclus de façon graduelle de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) par le Conseil de discipline de l’Assemblée de l’Université, les étudiants frappés par cette mesure ont décidé de suspendre leur grève de la faim, qui avait commencé à peser sur leurs organismes, avec des évacuations hospitalières.


Rédigé par leral.net le Lundi 2 Août 2021 à 09:56 | | 0 commentaire(s)|

Université Cheikh Anta Diop: Les étudiants exclus suspendent leur grève de la faim
Ce dénouement est dû à une rencontre avec des représentants du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. «Il est convenu de suspendre le mot d’ordre de grève après quelques échanges avec des autorités universitaires et les propositions qui nous ont été faites», informe Pape Abdoulaye Touré à la tête des grévistes et qui avait lui-même était exclu pour 5 ans.

En plus de leur réintégration dans le système universitaire, ils se battaient contre la mise en place d’une session unique à la Faculté des sciences juridiques et politiques. S’il soutient que «le recteur lui-même a manifesté son désaccord concernant la session unique», il révèle que des discussions sont en cours avec le doyen de la Faculté de droit et les enseignants, pour que les examens se tiennent comme toujours.

Ils avaient lancé cette grève de la faim pour faire prévaloir leur «droit à l’éducation qui est fondamental pour tout citoyen sénégalais, d’après notre Constitution». Sur la liste de leurs revendications figure «la réintégration immédiate et sans condition, de tous les étudiants injustement sanctionnés par le Conseil de discipline du 2 juillet passé».

Les étudiants exigent également la «levée de la session unique décrétée au niveau de la Fsjp». Selon eux, «c’est une décision injuste et illégale, qui ne cherche qu’à sacrifier l’avenir de la quasi-totalité des étudiants de ladite faculté».

Ces étudiants grévistes, une quarantaine, ont écopé d’une exclusion de 5 ans pour certains, décidée par le Conseil de discipline de l’Université. En plus du saccage des restaurants et des violences exercées sur certains enseignants, ils sont accusés d’avoir proféré des menaces à l’encontre du doyen de la Faculté des sciences juridiques et politiques.







Le Quotidien