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Urgent : Accusé d’avoir provoqué la mort d’une jeune fille, le Directeur de l’hôpital de Pikine convoqué par le ministère de la Santé, dément et se lave à grande eau

Selon un article de presse, l’hôpital réclamait de l’argent au client avant de l’admettre mais, malheureusement, le pire est arrivé avec la mort de la jeune fille.


Rédigé par leral.net le Mardi 17 Octobre 2017 à 13:03 | | 0 commentaire(s)|

Urgent : Accusé d’avoir provoqué la mort d’une jeune fille, le Directeur de l’hôpital de Pikine convoqué par le ministère de la Santé, dément et se lave à grande eau
L’affaire fait grand bruit au point que le ministère de la Santé a convoqué le Directeur de l’hôpital incriminé. En plus de cela, une réunion de crise s’est tenue à Pikine dans les locaux de l’hôpital ce matin, informe la Rfm. 

Toutefois, le Directeur s’est lavé à grande eau, démentant l’information. « On a été surpris par un article paru au journal ; c’était juste rappeler que nous sommes un établissement public de santé de niveau 3 et que conformément à la réglementation, tout patient qui arrive aux urgences, est pris en charge avant toute formalité administrative et financière et que nous, au niveau de Pikine, c’est cela que nous appliquons.

Ce qui a été fait à ce client. On ne lui a jamais demandé un sou lorsqu’elle a été admise aux urgences. C’est à la fin du séjour qu’on lui donné la facture. Et c’est loin d’atteindre les 200 mille auxquels fait allusion l’article de presse », a dit, mardi, Mohamed Abdallah Guèye. 
​La version de la mère de Aïcha Diallo, 12 ans, a tenu une autre version. «Elle est tombée de l’étage, elle a eu une hémorragie interne après avoir été perforée par un bois. Une fois à l’hôpital, les médecins ont fait plus de 24 heures avant l’opération et on devait l’opérer sur le champ. On est arrivé à l’hôpital le vendredi 13 octobre  jusqu’au dimanche 15 octobre, presque minuit, on ne l'a pas consulté. Quand on la mettait sous perfusion, elle me disait, maman mon sang commence à monter. Et quand j’appelle les docteurs pour leur informer de ça, ils me disaient on arrive alors qu’ils ne viennent pas. Quand j’insiste, ils me disent, madame tu fais doucement avec nous; si je leur dis l’enfant souffre, ils me répondent, et alors ?», a-t-elle narré.  Et de poursuivre : «ils ne la donnaient pas des  anti douleurs, ils lui administraient seulement des perfusions sérum-salé. Ma fille a pleuré jusqu’à sa mort. Aucun médecin ne la regardait. C’est à la dernière minute, qu’on l’a amené pour l’opérer mais c‘était trop tard». 


L'acte passible à 5 ans de prison
Pour sa part l’avocat, Bamba Cissé renseigne que les responsables de cet acte peuvent être poursuivis pour « non-assistance de personne en danger », un délit passible de cinq ans de prison. « S’il est avéré que c’est à la suite d’une négligence qui avait pour soubassement une demande d’argent, ce serait des faits assez graves. La non-assistance de personne en danger est une disposition de la loi pénale prévue par l’article 49 alinéa 2 et, est passible de 5 ans de prison. Cette loi ne fait aucune distinction entre ceux qui sont médecins et ceux qui ne le sont pas… » 



La rédaction de leral.net