CNN a obtenu des images d'une mise aux enchères de migrants en Libye. Après leur périple, ces derniers finissent souvent par devenir esclaves pour leurs passeurs.
"Un grand homme fort pour du travail agricole", lance un vendeur dans les images exclusives diffusées par CNN. La scène se déroule en Libye, dans un lieu inconnu, situé près de la capitale Tripoli. On peut y voir des hommes qui attendent, en file indienne, d'être vendus pour quelques centaines d'euros à des acheteurs rassemblés sur place.
Dans son reportage, réalisé par la correspondante internationale Nima Elbagir, le producteur Raja Razek et le photojournaliste Alex Platt, la chaîne américaine dévoile ainsi que de nombreux migrants, de passage en Libye, finissent par être traités comme de simple marchandises.
Lors de leur enquête, les journalistes ont récolté de nombreux témoignages de migrants qui confirment l'existence de ces mises aux enchères humaines. "Bien sûr que j'ai été vendu en venant ici. Regardez-nous, la plupart d'entre nous avons été frappés, mutilés", explique l'un d'entre eux.
"Il y a des rumeurs mais rien de concret ne se passe devant nous", affirme également un des gérants du centre de détention de migrants.
Les images ont été remises aux autorités libyennes, qui vont lancer une enquête sur le sujet.
"Un grand homme fort pour du travail agricole", lance un vendeur dans les images exclusives diffusées par CNN. La scène se déroule en Libye, dans un lieu inconnu, situé près de la capitale Tripoli. On peut y voir des hommes qui attendent, en file indienne, d'être vendus pour quelques centaines d'euros à des acheteurs rassemblés sur place.
Dans son reportage, réalisé par la correspondante internationale Nima Elbagir, le producteur Raja Razek et le photojournaliste Alex Platt, la chaîne américaine dévoile ainsi que de nombreux migrants, de passage en Libye, finissent par être traités comme de simple marchandises.
Lors de leur enquête, les journalistes ont récolté de nombreux témoignages de migrants qui confirment l'existence de ces mises aux enchères humaines. "Bien sûr que j'ai été vendu en venant ici. Regardez-nous, la plupart d'entre nous avons été frappés, mutilés", explique l'un d'entre eux.
"Il y a des rumeurs mais rien de concret ne se passe devant nous", affirme également un des gérants du centre de détention de migrants.
Les images ont été remises aux autorités libyennes, qui vont lancer une enquête sur le sujet.
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