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Vidéo : Mànko Wattu Senegal conteste le processus de refonte du fichier électoral en cours

Le processus de refonte du fichier électoral en cours enclenché par le régime de Macky Sall est en porte à faux avec la constitution et au décret même N° 2016-1535 du 29 Septembre 2016 portant application de la loi N° 2016-27 du 19 Août 2016 portant Refonte partielle des listes partielles. C’est du moins ce qu’a fait savoir les leaders de Mànko Wattu senengal ce mercredi 09 novembre à la conférence de presse qu’ils ont organisée à la permanence nationale du Pds Oumar Lamine Badji.


Rédigé par leral.net le Mercredi 9 Novembre 2016 à 19:49 | | 0 commentaire(s)|

Suite aux dénonciations relatives au manque de transparence dans les affaires pétrolières et gazières amenant l’opposition à organiser une marche le 14 octobre dernier, la refonte du fichier électorale en cours risque elle aussi d’être le point de discorde profond entre l’opposition regroupée dans Mankoo Wattu Senegal et le pouvoir. Lors d’une conférence de presse qu’ils ont tenue ce mercredi 09 novembre, Malick Gakou et Cie ont vigoureusement dénoncé des manquements graves notés dans le processus de la refonte du fichier électoral en cours.

Revenant sur la lettre qu’ils ont envoyée la semaine dernière au président Macky Sall, le président de la commission des élections de Mànko Wattu Senegal, Oumar Sarr a fait cas du manque de consensus dans le processus de cette refonte du fichier électoral. Selon lui, le manque de consensus dans la réforme du fichier électoral va tout droit mener le pays vers des lendemains sombres.
« C’est la première fois dans ce pays qu’on organise des élections sans que les toutes parties prenantes soient impliquées et trouvent un consensus. Cette rupture de consensus électoral mènera tout droit le pays vers des lendemains sombres», a déclaré le président de la commission chargée des élections, Oumar Sarr.
A la question si oui ou non, on veut rester dans le fichier électoral non sans oublier des problèmes techniques liés aux manques de photocopieuses dans les villages les plus reculés et la non représentativité de tous les partis politiques dans les commissions électorales constituent aux yeux de Malick Gakou et Cie une atteinte grave au droit du citoyen et une menace à la stabilité du pays.

« Le fait d’installer une commission par sous-préfecture ou préfecture devant faire inscrire 80 à 100 personnes par jour va forcément impacter sur la durée de la procédure d’inscription. Si par exemple dans une commune de 100 000 habitants, il faut une année pour finir les inscriptions. Alors que nous avons des élections qui doivent se tenir dans six (6) mois. Donc on voit difficile comment le gouvernement peut organiser des élections libres et démocratiques dans les délais, d’autant plus que jusque-là on ne connait ni la date de clôture des inscriptions », a dénoncé Oumar Sarr.

Toutefois, les leaders de la coalition Mànko Wattu Senegal demandent aux sénégalais d'aller s'inscrire massivement sur les listes électorales et invitent le pouvoir à définir la date des élections législatives.

Landing DIEDHIOU, Leral.net


 

La rédaction