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Viol, détournement de mineur - Le boutiquier prend dix ans de prison

Poursuivi pour viol, pédophilie, détournement de mineure, El Hadj Bouyagui Diallo a été reconnu coupable et condamné par le tribunal des flagrants délits de Dakar à une peine maximale de dix ans d’emprisonnement ferme. La fille O.S, âgée de moins de seize ans a soutenu avec force à la barre, avoir entretenu à trois reprises des rapports sexuels avec le boutiquier El Hadj Bouyagui Diallo qui a fini par l’enceinter. Ce que ce dernier a nié avec véhémence devant les magistrats.


Rédigé par leral.net le Samedi 16 Avril 2016 à 12:09 | | 0 commentaire(s)|

Viol, détournement de mineur - Le boutiquier prend dix ans  de prison
Le prévenu avait la garde de la jeune O.S. La mère de cette dernière travaille à Dakar et a décidé de lui confier la garde de ses deux enfants (O.S et son petit frère) jusqu’à la descente durant le Week-end. El Hadj Bouyagui Diallo partageait la chambre qu’il a louée à Fass Mbao avec sa femme et cinq autres personnes dont O.S. Le mis en cause attendait tard dans la nuit pour entretenir des rapports sexuels avec sa victime à l’insu de sa femme qui a le même âge que celle-ci et ce, à deux reprises. Poursuivant, la plaignante d’indiquer que pour la troisième fois, elle a eu lieu dans la boutique de Bouyagui au niveau de la LGI de Mbao au moment où le prévenu avait insisté auprès de sa femme pour que O.S lui amène le déjeuner. En dépit des explications précises de la jeune fille, le prévenu a continué à nier les faits devant la Cour. Pour le procureur, les délits reprochés au prévenu sont incriminés par les articles 320 et 320 bis du code pénal. Selon toujours le maître des poursuites, pour que le viol puisse être possible, il faut un acte matériel de pénétration sexuelle imposé à la victime par le prévenu. Or, poursuit-il dans le cas d’espèce, l’acte de pénétration sexuelle subie par la plaignante est attesté par ses déclarations et un certificat médical dans lequel il est mentionné que O.S est enceinte de trois mois. Le procureur doute du consentement de la plaignante qui aurait pu crier pour alerter les autres membres de la chambre. C’est pourquoi il a demandé au tribunal de relaxer le prévenu des faits de viol mais de le condamner pour pédophilie et détournement de mineure à une peine d’emprisonnement de dix ans ferme.
La défense a plaidé pour la relaxe au bénéfice du doute des faits de viol et de pédophilie avant de saluer l’honnêteté intellectuelle du procureur. Le tribunal après délibération a suivi le réquisitoire du procureur qui avait demandé à ce que le prévenu soit condamné à dix ans ferme.
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