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Violences préélectorales à Notto Diobass: Un haut cadre de l’Apr agressé par un garde du corps du ministre Alioune Sarr

Le climat pré-électoral qui prévaut à présent dans la commune de Notto Diobass, est synonyme d’actes de violence. Mohamed Ngary Ngom, responsable de l’Alliance pour la République (Apr), à Pout Diack, a été sauvagement agressé par le sieur Idrahima Diaw, garde du corps du ministre du Tourisme et des Transports aériens. "Le Témoin"


Rédigé par leral.net le Jeudi 23 Septembre 2021 à 09:57 | | 0 commentaire(s)|

Violences préélectorales à Notto Diobass: Un haut cadre de l’Apr agressé par un garde du corps du ministre Alioune Sarr
Les partisans du maire Alioune Sarr voulaient empêcher le «frère» de parti du Président Macky Sall, de prendre la parole au cours d’une rencontre politique publique, convoquée à la mairie par le coordonnateur communal de l’Apr, Modou Sène, avec comme ordre du jour : « Les élections locales de janvier 2022 ».

Le certificat médical établi par le médecin urgentiste Ibrahima Yves Wade du centre hospitalier régional El Hadji Ahmadou Sakhir Ndiéguene de Thiès, fait état de « coups et blessures » ayant occasionné « un traumatisme au niveau du cou, une plaie au doigt » et entraîné « une incapacité temporaire de travail de 10 jours ».

Les faits se sont produits quand Mohamed Ngary Ngom, un haut cadre de l’Alliance pour la République (Apr), membre d’une synergie au sein de laquelle se sont regroupés les leaders de la grande majorité présidentielle de Notto Diobass qui, dans la perspective des élections territoriales de janvier 2022, ont décidé de croiser le fer avec le maire sortant, Alioune Sarr, a voulu s’exprimer et apporter la contradiction.

Le garde du corps du ministre du Tourisme et des Transports aériens l’aurait violenté et blessé. M. Ngom explique que « le ministre a pris le train en marche. Et c’est quand le coordonnateur communal de l’Apr dans le Notto Diobass, Modou Sène, a pris la parole pour parler au nom de notre parti que je l’ai interpellé pour le rappeler à l’ordre, lui faisant comprendre qu’il n’était pas sérieux de sa part de vouloir engager le parti en son nom personnel et que l’idéal serait de tenir compte d’une décision de soutien à une quelconque candidature validée par une assemblée générale. J’ai tenu respectueusement les mêmes propos à l’endroit du maire quand il a pris la parole. C’est à partir de ce moment que certains partisans du ministre ont décidé de me faire sortir de la salle de réunion.

C’est sur ces entrefaites que le garde du corps du ministre, Ibrahima Diaw, m’a pris par derrière pour me neutraliser, j’ai résisté en vain face à leur attitude violente. Ce qui m’a fait le plus mal, c’est que tout s’est passé devant le ministre Alioune Sarr, qui n’a pas daigné lever le plus petit doigt pour intervenir
». Comme s’il en était le commanditaire.







Le Témoin