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Virus Ebola/Mbalo Dia Thiam: "Le Sénégal ne devrait pas attendre le premier cas pour fermer ses frontières avec la Guinée"


Rédigé par leral.net le Jeudi 27 Mars 2014 à 09:50 | | 4 commentaire(s)|

Virus Ebola/Mbalo Dia Thiam: "Le Sénégal ne devrait pas attendre le premier cas pour fermer ses frontières avec la Guinée"
Le secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs de sa santé et de l'action sociale est pour la fermeture des frontière entre le Sénégal et la Guinée Conakry, pays touché par la fièvre Ebola. Hier, le ministre de la Santé a fait savoir que l'Organisation mondiale de la santé (Oms) n'a pas encore recommandé à notre pays de fermer ses frontières avec la Guinée. Pourtant, selon Mbalo Dia Thiam, ce serait une mesure salutaire. "Le Sénégal ne devrait pas attendre le premier cas pour fermer ses frontières avec la Guinée. Il ne faut pas attendre que le pays enregistre le premier cas pour réagir". Selon Sud quotidien, le Sutsas va d'ailleurs se réunir incessamment pour se prononcer clairement sur cette situation inédite dans la partie ouest africaine.

« Les agents de santé sont les premiers en contacts avec les malades ». C’est pourquoi il préconise à l’Etat de prévenir et d’informer largement le personnel sur les signes et symptômes de cette maladie. Le syndicaliste de hausser cependant le ton pour que le Sénégal fasse comme son voisin de la Mauritanie en fermant ses frontières. Ce, tout en exhortant également les autorités sanitaires à conjuguer toutes les forces et mettre en place des stratégies combinées afin que la maladie n’entre pas au Sénégal.

"Par rapport au respect des directives internationales sur les migrations, Mballo Dia Thiam pense que les accords sont d’abords économiques. Toutefois, il souligne que malgré ces directives, il urge de fermer les frontières lorsque la situation sanitaire menace de porter préjudice aux populations et aux gouvernements. Ce qui permet de prévenir la maladie et de préserver les populations.

Par ailleurs, le syndicaliste insiste sur l’insuffisance des moyens dont disposent les pays de la sous-région pour faire face à certaines maladies graves. Il met également le doigt sur la porosité des frontières qui, selon lui, demeure un réel problème", ajoute le journal.

NDB