Le manque d’organisation et des moyens humains pour gérer l’afflux de demandeurs du précieux sésame a laissé place à une organisation perfectible mais qui fonctionne tant bien que mal privilégiant les départs de vacances imminents.
Amadou Diallo, le Consul général du Sénégal à Paris, confie au Soleil que 791 visas ont été imprimés soit environ plus de 150 visas produits par jour. Des difficultés n’ont toutefois pas manqué pour l’entrée en vigueur de cette mesure
La formation des agents chargés de la fabrication des visas s’est faite tardivement. « Nous n’avons commencé le premier atelier pour nous familiariser avec les ordinateurs et machines que le jeudi 28 en fin d’après midi », confie un agent consulaire sous le sceau de l’anonymat. Soit seulement deux jours ouvrables avant le début du grand rush des demandeurs de visas.
La réputation d’une désorganisation a vite fait le tour de la région parisienne. Et même au-delà de l’agglomération francilienne. « Nous venons de Rennes pour la troisième fois, déclare Gorgui Ndoye accompagné de son épouse et de ses quatre enfants. C’est une mesure qui peut prendre sens dans notre entendement mais force est de reconnaître une forme d’incongruité en demandant un visa aux binationaux ». Pour être plus précis, tout binational ayant un passeport ou une carte nationale d’identité en cours de validité de six mois est exempté de visa pour se rendre au Sénégal.
Il y a un bon nombre de binationaux qui avait « oublié » de renouveler leurs papiers sénégalais ou d’en acquérir tout simplement. Dans la file d’attente, les excuses sont multiples : « tracasseries administratives décourageantes inhérentes au service des passeports », « nous habitons loin de Paris », et même « je ne savais pas que mon passeport sénégalais avait expiré ». Une situation qu’utilise, à merveille, ce qui sont contre la mise en place du visa biométrique comme cette française qui pointe du doigt : « regardez, il y a plus de Sénégalais pour demander le visa que de potentiels touristes ». En effet, cette masse de binationaux forme la plus grande partie des demandeurs de l’autorisation biométrique d’entrée au Sénégal, une semaine après son entrée en vigueur. Ce qui en dit long sur le rapport qu’ont certains avec leurs pays d’origine, une fois la nationalité française en poche.
En revanche, on peut parler de généralisation dans la fréquentation des services du Consulat. En effet, avant la salle des visas, il y a le service des passeports. Tous les « binationaux » qui avaient « oublié » de renouveler leurs documents nationaux sénégalais se ruent vers le service des passeports pour les prolonger ou en refaire de nouveaux afin de se rendre au Sénégal. Ce qu’une vacancière se rendant à Oussouye résume malicieusement « la mesure vous (les Sénégalais : ndlr) touche plus que nous (les français : ndlr). Nous les touristes, si nous ne sommes pas contents, nous protestons en changeant de destination mais les Sénégalais ou les originaires du Sénégal passent en général leurs vacances au sein de la famille restée au pays ».
senego.com
Amadou Diallo, le Consul général du Sénégal à Paris, confie au Soleil que 791 visas ont été imprimés soit environ plus de 150 visas produits par jour. Des difficultés n’ont toutefois pas manqué pour l’entrée en vigueur de cette mesure
La formation des agents chargés de la fabrication des visas s’est faite tardivement. « Nous n’avons commencé le premier atelier pour nous familiariser avec les ordinateurs et machines que le jeudi 28 en fin d’après midi », confie un agent consulaire sous le sceau de l’anonymat. Soit seulement deux jours ouvrables avant le début du grand rush des demandeurs de visas.
La réputation d’une désorganisation a vite fait le tour de la région parisienne. Et même au-delà de l’agglomération francilienne. « Nous venons de Rennes pour la troisième fois, déclare Gorgui Ndoye accompagné de son épouse et de ses quatre enfants. C’est une mesure qui peut prendre sens dans notre entendement mais force est de reconnaître une forme d’incongruité en demandant un visa aux binationaux ». Pour être plus précis, tout binational ayant un passeport ou une carte nationale d’identité en cours de validité de six mois est exempté de visa pour se rendre au Sénégal.
Il y a un bon nombre de binationaux qui avait « oublié » de renouveler leurs papiers sénégalais ou d’en acquérir tout simplement. Dans la file d’attente, les excuses sont multiples : « tracasseries administratives décourageantes inhérentes au service des passeports », « nous habitons loin de Paris », et même « je ne savais pas que mon passeport sénégalais avait expiré ». Une situation qu’utilise, à merveille, ce qui sont contre la mise en place du visa biométrique comme cette française qui pointe du doigt : « regardez, il y a plus de Sénégalais pour demander le visa que de potentiels touristes ». En effet, cette masse de binationaux forme la plus grande partie des demandeurs de l’autorisation biométrique d’entrée au Sénégal, une semaine après son entrée en vigueur. Ce qui en dit long sur le rapport qu’ont certains avec leurs pays d’origine, une fois la nationalité française en poche.
En revanche, on peut parler de généralisation dans la fréquentation des services du Consulat. En effet, avant la salle des visas, il y a le service des passeports. Tous les « binationaux » qui avaient « oublié » de renouveler leurs documents nationaux sénégalais se ruent vers le service des passeports pour les prolonger ou en refaire de nouveaux afin de se rendre au Sénégal. Ce qu’une vacancière se rendant à Oussouye résume malicieusement « la mesure vous (les Sénégalais : ndlr) touche plus que nous (les français : ndlr). Nous les touristes, si nous ne sommes pas contents, nous protestons en changeant de destination mais les Sénégalais ou les originaires du Sénégal passent en général leurs vacances au sein de la famille restée au pays ».
senego.com