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Vote du budget 2017, le parti Rewmi accuse Talla Sylla de faire du dilatoire

La séance convoquée le 25 février pour le vote du budget de la Ville de Thiès, s'était terminée en queue de poisson. A l'origine, l'absence du compte administratif et du compte de gestion 2015. Depuis lors, aucune convocation n'a encore été distribuée, selon les conseillers de Rewmi. Lors d'un point de presse tenu hier, ils ont accusé le maire Talla Sylla de faire du dilatoire pour ne pas présenter lesdits documents et disposer du budget sur la base d'une approbation directe de l'autorité administrative.


Rédigé par leral.net le Mercredi 15 Mars 2017 à 12:54 | | 0 commentaire(s)|

Vote du budget 2017, Le Rewmi accuse Talla Sylla de faire du dilatoire
Vote du budget 2017, Le Rewmi accuse Talla Sylla de faire du dilatoire
La guéguerre entre le Maire Talla Sylla et les conseillers de Rewmi qui sont majoritaires au conseil de Ville, est encore très loin de connaître son épilogue. Ce qui s'est fortement ressenti dans le processus de vote du Budget 2017. Hier, les conseillers de Rewmi et du Grand Parti ont tenu un point de presse pour accuser Talla Sylla de faire du dilatoire pour passer outre le Conseil municipal et disposer du budget sur la base d'une approbation directe par l'autorité administrative.

Selon Lamine Diallo, maire de Thiès Nord, Talla Sylla a partout fait croire que c'est le Rewmi qui tente de bloquer le Conseil municipal. C'est tout le contraire, dit-il, car c'est le Rewmi qui se dresse pour exiger la tenue de la session consacrée au vote du budget 2017. Une première session a déjà eu lieu le 25 février, mais elle avait été finalement reportée par la première adjointe, Maïmouna Dieng. A l'origine, rappelle le maire Lamine Diallo, l'absence de deux documents importants, en l’occurrence le compte administratif et le compte de gestion.

Selon lui, il n'est pas question de voter le budget sans ces deux documents, qui retracent toutes les dépenses qui ont été faites avec le budget de 2015. De l'avis de Lamine Diallo, le conseil n'acceptera pas que le maire passe par dessus sa tête pour faire approuver le budget par le préfet alors que ledit conseil est tout à fait disposé à siéger pour les besoins du vote. "Si le préfet approuve le budget dans ces conditions, ce serait un coup d'Etat orchestré sur le dos des populations, avec la complicité de l'Etat lui-même. Il est inadmissible que le Conseil municipal soit contourné et que l'Etat via son représentant, permette au maire Talla Sylla de disposer du budget.

Talla Sylla vient de monter toutes ses limites en voulant se réfugier derrière l'Etat pour disposer du budget dans ces conditions. En tout cas, nous prenons à témoin toute l'opinion de la disponibilité des 55 conseillers de Rewmi et du conseiller du Grand Parti pour que cette session se tienne et nous cherchons par tous les moyens à ce qu'elle soi convoquée", dit-il.

Selon Lamine Diallo, l'article 145 du Code des collectivités locales est clair et stipule que si le maire refuse de convoquer, la majorité des conseillers peut le contraindre à le faire.

L'As

La rédaction