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WADE SUR SA SUCCESSION : ''Tant que je ne verrai pas les signes de ma fin, je n'en parlerai pas'' (NewYork)

Sans le vouloir, le président de la République a mis de l'eau dans le moulin de ceux qui lui dessinent une succession fondée sur le dauphinat. Hier, en effet, interrogé sur sa succession en marge de l'assemblée générale de l'Onu, Me Wade a fait dans l'esquive. Mais, une esquive pleine de significations.


Rédigé par leral.net le Vendredi 26 Septembre 2008 à 16:53 | | 1 commentaire(s)|

WADE SUR SA SUCCESSION : ''Tant que je ne verrai pas les signes de ma fin, je n'en parlerai pas'' (NewYork)
La question de la succession du président Wade, autant qu'elle semble être le sujet favori des Sénégalais, agace le principal concerné, en l'occurrence l'actuel locataire du palais de l'avenue Léopold Sédar Senghor. La preuve en été administrée, hier, en marge de l'assemblée générale de l'Organisation des nations unies qui se tient présentement à New York. Répondant à une question d'un journaliste de la radio Bbc relative à sa succession, Me Wade n'a même pas laissé au journaliste le soin de terminer sa phrase et coupa court à l'entretien. Et de quelle manière ? D'un ton qui en disait long sur son agacement. Il lâche : ‘tant que je ne verrai pas les signes de ma fin, je ne parlerai pas de succession !'. Voilà qui édifie un peu plus les Sénégalais sur les sentiments qui animent, actuellement, leur chef de l'Exécutif. En effet, le moins que l'on puisse dire est que le président Wade est tout sauf pessimiste. Alors que, du côté de ses farouches opposants, l'on considère que ses jours à la tête ce pays sont comptés, lui, Wade, est apparemment d'un avis contraire. Il ne voit pas encore les signes de sa fin. Ce ne sont pas les multiples problèmes socio-économiques auxquels fait face son peuple, encore moins les prédictions de ses adversaires politiques qui vont mettre fin à son magistère. D'ailleurs, dans une adresse qui frisait le mépris pour ses électeurs, lui-même avait confié, au cours de la mémorable visite que lui avait rendue le Khalife général des mourides au palais, que son règne était le fait de la volonté de son guide, Serigne Fallou Mbacké. Puis, fataliste, il attribuait son élection à la volonté divine. Ceci, sans que, pourtant, l'on soit dans une monarchie de droit divin.
A travers sa déclaration d'hier, depuis New-York, l'on est en droit de penser que Abdoulaye Wade est dans la logique de se représenter à l'élection présidentielle de 2012. Cela confirmerait une assertion qu'avait faite un des proches du palais. Cette personnalité confiait, en effet, que loin de ce que pensent beaucoup de Sénégalais, ‘le président Wade n'est nullement dans les dispositions de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle'. Et notre interlocuteur de poursuivre, ‘le vieux va surprendre'. Une chose semble donc sûre : l'idée de succession est à écarter d'ici la prochaine présidentielle. Car, si les nombreux problèmes qui l'assaillent et les multiples défis qui l'interpellent ne sont pas pour le décourager et le faire douter d'une sanction négative de la part de ses mandants, l'on ne voit pas de signes annonciateurs d'une future retraite politique.

Par conséquent, la question de la succession, dans la logique des membres du parti au pouvoir, ne peut être envisagée qu'après 2012. Aussi, cela conforterait-il la thèse de certains analystes politiques qui sont d'avis que l'actuel président de la République serait dans les dispositions de se faire réélire en 2012 avant de céder son fauteuil à une personne de son choix après l'entame de son troisième mandat. Une telle analyse, pour surprenante qu'elle soit dans une République, ne manque pas de pertinence. En effet, le président Wade a beau esquiver la question et éviter d'annoncer publiquement son choix, il y a, tout de même, des signes qui ne trompent point. Le malheureux spectacle qu'il nous a été donné de voir avant-hier et relatif à la convocation du président de l'Assemblée nationale devant le conseil de discipline de son parti pour félonie, en est un. Tout est fait, aujourd'hui, par Me Wade pour écarter définitivement ce dernier de la bataille de succession, après que l'a été son devancier à la Primature. Et il ne faut pas être surpris de voir le maire de Fatick, après que sa base eut donne le ton, être exclu de son parti dans un avenir proche. Si tel est le seul moyen de l'enterrer politiquement, sûr que Wade qui a déjà choisi, sans le dire, son propre successeur, ne s'en privera pas. Mais, la question qui surgit est celle-ci : ce successeur désigné par Wade est-il celui que les Sénégalais préfèrent ? Voilà, après avoir écarté tous les potentiels candidats, une autre paire de manches.

Source: Walfadjri

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1.Posté par boy town le 26/09/2008 20:25 | Alerter
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preuve par mille que wade ne croit pas en dieu mais guour kéne dou kou gneude..........................

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