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Waly Albert Ndong sort de ses gonds : "Si Karim est condamné, le Président Macky Sall sera poursuivi partout où il ira"

Ces derniers jours, les attaques et les menaces se succèdent. A quelques jours du délibéré de la Cour suprême sur l'affaire Karim Wade, le Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr) met la pression sur les autorités pour faire libérer l'ancien ministre d'Etat. Dans un entretien avec Grand Place, le chargé de l'organisation et de la mobilisation du Fpdr, plaide la cause des étudiants libéraux arrêtés suite aux incidents à l'Ucad et annonce le sort qui attend Macky Sall si jamais le candidat du Parti démocratique sénégalais est condamné.


Rédigé par leral.net le Vendredi 14 Août 2015 à 09:44 | | 0 commentaire(s)|

Dénonçant l'arrestation des étudiants libéraux soupçonnés d'avoir jeté ou incité à jeter des pierres au président de la République, Waly Albert Ndong rappelle que Me Abdoulaye Wade avait été dans la même situation, en 2012, à Nguéniène, fief d'Ousmane Tanor Dieng. Des responsables du Parti socialistes avaient saccagé, se souvient-il, quatre véhicules présidentiels. Pourtant, selon lui, Me Wade n'avait pas cherché un bouc émissaire considérant que c'était sur le terrain politique que c'était arrivé. Aussi, lance-t-il un appel à Macky Sall pour lui dire que ces jeunes sont innocents et qu'ils doivent passer leurs examens dans les prochains jours. Pour lui, ce sont plutôt des étudiants fatickois, frustrés, qui lui ont jeté des pierres. Il s'étonne d'ailleurs que ces derniers ne soient pas inquiétés alors qu'ils avaient menacé la veille de passer à l'acte.

Quid du cas Karim ? "Sur le cas de notre candidat à la prochaine présidentielle, Karim Wade, en dépit de toutes les violations de procédures juridiques dénoncées par ses avocats, je vais quand même être clair : Je le dis ici, si la Cour suprême condamne Karim Wade, nous, membres du Parti démocratique sénégalais et du Front patriotique, nous allons poursuivre le Président Macky Sall partout où il ira. Que ce soit au Sénégal ou à l'étranger. Et le 20 août n'est plus loin. Donc, s'il veut la paix, il n'a qu'à libérer le candidat du peuple, Karim Wade", fulmine-t-il dans les colonnes du journal.