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Youssou Ndour & ces Sénégalais les plus influents de la planète


Rédigé par leral.net le Dimanche 25 Novembre 2018 à 17:18 | | 0 commentaire(s)|

INFLUENCE – Le Magazine américain « Vanitey Fair », dans son édition daté novembre-décembre, vient de publier récemment, selon lui, le palmarès des cent personnalités les plus influentes de la planète. NH news votre site préféré, a décidé à compter de cette année de publier le palmarès des douze sénégalais les plus influents sur la planète.

N°1 : Youssou Ndour, compositeur, interprète, chanteur et business man


Cet enfant de la Médina fêtera l’année prochaine ses 60 ans après plus de quarante années de carrière professionnelle, est devenu l’artiste africain le plus célèbre au monde.
Star de rang international au même titre que Bono du groupe irlandais U2, de Sting, le britannique, de Beyonce, l’américaine, de la canadienne Céline Dion ou de Mike Jagger de Rolling stones, il est présent sur toutes les grandes scènes du monde et sollicité dans les plus grands festivals musicaux d’été en Europe, en Asie, en Australie et en Amérique.

L’homme, qui depuis 2012, est entré en politique, a occupé les fonctions de Ministre de la Culture et du Tourisme et l’ONU et la FIFA en font souvent un ambassadeur pour des causes humanitaires au profit de la jeunesse.
L’ancien président français, Jacques Chirac, l’a même copté comme membre de sa Fondation.

Et, il n’hésite jamais à aller sur le terrain pour défendre des populations victimes de catastrophes ou de la guerre comme en République Centrafricaine.

N°1 Bis : Baba Diao, mathématicien et ingénieur


nom Baba Diao est beaucoup plus connu que son visage, est rarement sur le devant de la scène. Ce Thiéssois est pourtant considéré comme la fortune N°1 du Sénégal.

Il cultive la discrétion et fait toutes les mondanités, mais ne rate jamais les rencontres sérieuses et utiles et sérieuses où il a le don de bien choisir et de séquencer ses périodes d’apparition. Réputé très intelligent et pragmatique, il vient de finir le montage d’une banque, a beaucoup investi dans l’agriculture et l’élevage. Ce qui a fait de lui l’éleveur le plus important du Ranch de Dolli.

Dans sa région natale de Thiès, sa ferme ultra moderne, étendue sur plus d’une centaine d’hectares, abrite une unité de production avicole, une boucherie, une usine d’eau minérale ainsi qu’un mini parc naturel où évoluent en toute liberté des centaines d’espèces d’oiseaux.

Pourtant, à l’origine, Abdoulaye Diao est un ingénieur en pétrole, trader bien introduit dans les milieux du raffinage et de la commercialisation avec des partenaires comme Total, Trafigura, Oryx-Addax ou la Sonatrach d’Algérie.

N°2 : Professeur Souleymane Bachir Diagne


Cet universitaire de grand renom, homme de Lettres et philosophe diplômé de l’Ecole Normale de Paris où il a soutenu avec brio son agrégation, cet ancien conseiller du Président Abdou Diouf est considéré comme l’intellectuel noir contemporain le plus influent au monde.

Il est aujourd’hui enseignant à Columbia University de New York et Chef de département sur les Etudes Africaines après un passage remarqué à Evanston University de Chicago.

Ses essais, ses études et ses recherches sur l’Islam sont devenus des ouvrages de référence et très prisés par tous ceux qui s’intéressent de près aux études islamiques et à l’évolution du monde musulman.

Pour un francophone, c’est plus qu’une prouesse que réussit ce sexagénaire dont les ouvrages et travaux sont publiés en Français, en Anglais, en Arabe et qui sont diffusés sur tous les continents où sa présence est sollicitée dans tous les séminaires, conférences et débats portant sur l’Afrique, le monde noir ainsi que sur l’Islam.

N°3 : Professeur Souleymane Mboup


Cet officier supérieur de l’Armée nationale, scientifique de haut rang est une sommité mondiale dans la recherche contre le Sida et contre d’autres formes d’infections et des maladies d’origine virologique.

Le professeur Mboup, après s’être imposé en France, s’est imposé comme l’un des principaux interlocuteurs des laboratoires pharmaceutiques américains comme un partenaire de grande valeur.
Il est souvent entre deux avions et convié à toutes les rencontres et groupes de travail organisés par les laboratoires de recherche, les différents Ordres de Médecine et de Pharmacie anglo-saxons et européens.

Ses travaux sont publiés dans les plus grandes revues scientifiques et médicales qui font autorité sur la planète.

Il vient de finir l’implantation et la construction d’un grand institut de recherche à Diamniadio dont une partie du financement a été assurée par les autorités américaines.

N°4 : Momar Saliou Nguer, ingénieur


Sa silhouette longiligne et mince ainsi que son visage aux traits fins fait penser à Abdou Diouf, ancien Président du Sénégal. Momar Saliou Nguer est le fils d’un ancien député du Parti Socialiste qui a longtemps qui a longtemps dirigé ses instances départementales à Thiès et qui a longtemps siégé à l’Assemblée Nationale.

Ce brillant esprit depuis ses années d’études au Sénégal est le N°3 de la multinationale française Total. Il y a dirigé le département Moyen-Orient et Afrique pendant plusieurs années et aujourd’hui a sous sa coordination directe la Fondation Total dont le budget se chiffre en millions d’euros avec des actions sur toute la planète.
Comme le dit l’adage « Nul n’est prophète dans son pays », et cela se vérifie bien avec Momar Saliou Nguer qui est plus connu à l’Etranger qu’au Sénégal.

N°5 : Sadio Mané, footballeur professionnel


attaquant virevoltant qui approche la trentaine, a permis de localiser son village natal de Bambali, un trou dans le département de Sédhiou, sur la planète.

Bourré de talent, mais à la nature très réservée, Sadio Mané est aujourd’hui l’un des ténors du football africain avec l’Egyptien Mohamed Salah.
Sa carrière a démarré lentement, mais avec patience et méthode, il a su la construire sans bruits et sans frasques. Formé dans une école de football au Sénégal, il est d’abord passé en France avant de révéler son potentiel véritable en Allemagne et c’est à Liverpool que tout son talent a explosé.

La planète-foot l’a découvert véritablement en 2018 où il a été finaliste et même buteur lors de la Champion League face au Real de Madrid et a conduit les Lions du Sénégal aux phases finales de la Coupe du Monde Russie 2018.

N° 6 : Alain Gomis, cinéaste, producteur et réalisateur


Ce quadragénaire s’est imposé en une dizaine d’années comme le digne porteur du flambeau des pionniers du cinéma sénégalais comme Blaise Senghor, Paulin Vyeira, Ousmane Sembène, Jonhson Traoré, Ababacar Samb ou Djibril Diop Mambetty.
Alain Gomis est le premier cinéaste sénégalais à brandir l’Etalon de Yennega, le grand prix du Fespaco de Ouagadougou qui avait toujours échappé au cinéma sénégalais.

Son dernier film « Félicité » a été couronné à Carthage en Tunisie et remarqué à Cannes en France et à Berlin en Allemagne.

N° 7 : Mamadou Diagna Ndiaye, banquier, administrateur de sociétés


Ce Saint-louisien, digne héritier des traditions de Domou Ndar, marque de son empreinte son passage dans tous les milieux qu’il fréquente. Bien introduit dans le cercle de la politique sur le continent où il a ses entrées et ses sorties du Maroc en Angola en passant par le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou le Congo. Son carnet d’adresse fait de lui un véritable citoyen du monde.

Son entrée au Comité Exécutif du CIO en 2015 lors du congrès tenu en Malaisie, a encore accentué son caractère d’homme d’influence. Sans trop de bruit, ce sexagénaire, qui est l’africain le mieux introduit à Paris, est devenu un habitué des cercles du pouvoir britannique, américain et vient d’effectuer un intense lobbying au profit du Sénégal qui s’est vu attribuer l’organisation des prochains JOJ (Jeux Olympiques de la Jeunesse) dont le budget d’organisation est estimée à cent millions de dollars.

N° 8 : Felwine Sarr, professeur, essayiste


Il s’est imposé ces dernières années comme un homme de Culture et de Lettres parmi les plus brillants de la nouvelle génération. A l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, il est le patron d’un département qui forme à la fois des étudiants en Informatique et en Lettres.

Ramant à contre courant du courant pessimiste véhiculant l’afro-pessimisme, Felwine Sarr a publié un livre (Afrotopia) qui a été remarqué dans le monde des idées et des débats pour la pertinence de sa réflexion sur les potentiels et les atouts du continent noir.

Dans la foulée, il a participé, avec l’écrivain Boubacar Boris Diop, à la mise sur pied des « Ateliers de la Pensée ». Une agora annuelles qui sert de forum, de débat, d’échanges et de rencontres où chercheurs, essayistes, philosophes, acteurs économiques et du monde des médias débattent des questions d’actualités.

Le Président Macron l’a choisi avec une autre universitaire française pour la direction d’un cercle d’étude pour la restitution des œuvres d’art africaines détenues en France.

N° 9 : Pierre Goudiaby Atépa, architecte et ingénieur


Ce dandy devant l’Eternel, victime du « syndrome de Dorian Gray », malgré son entrée dans le cercle des septuagénaires ne cesse de courir à travers le monde et contre le temps.
Atépa a une idée toutes les heures et un projet toutes les semaines. Il vient de s’engager en politique et le fait comme toujours à sa manière, c’est-à-dire avec organisation et méthode.

Un véritable métronome qui en près de quarante années de carrière est devenu l’architecte africain le plus connu et le plus introduit sur la planète. Il est à tu et à toi avec les dirigeants politiques du continent et fréquente les hommes les plus riches d’Afrique en plus d’être un « go between » entre les hommes d’affaires internationaux et les dirigeants africains.

Pierrot, comme le disent ses intimes, a des projets et des intérêts partout sur le continent. Il est aussi très fréquent avec l’univers des artistes et des faiseurs de mode et se fait remarquer dans les événements se déroulant sur le continent. A l’image de son nom, ce diola, qui a grandi à Dakar et qui connaît la Médina mieux que Ziguinchor ou Bignona, paraît être indestructible que les roches des mamelles.

N° 10 : Youssef Omaïs, industriel


Ce sénégalais d’origine libano-syrienne, célibataire endurci de près de soixante ans, est devenu en peu d’années le N° 1 africain du bouillon. Il vient de boucler un financement d’une usine de plus de quatre-vingt-dix milliards de francs CFA qui va faire de sa firme agro-alimentaire Patisen le roi incontestable du bouillon de toute la CEDEAO où les firmes européennes comme la multinationale Nestlé ou les industriels espagnols ne peuvent lui résister du Sénégal au Nigéria.

Le parcours de ce self-made-man mérite d’être enseigné dans les plus grandes écoles de commerce, car il est parti d’une boulangerie pour devenir une des cent premières entreprises du continent avec un chiffre d’affaires dépassant les cent-vingt milliards de Francs CFA.

N° 11 : Me Sidiki Kaba, juriste et avocat


Brillant orateur, Me Sidiki Kaba a conservé de ses années d’exercice au prétoire un ton haut et le verbe fort quand il s’exprime dans une tribune avec sa fonction de Ministre des Affaires Etrangères.

Droit dans ses bottes et fier chevalier combattant pour les Droits de l’Homme, il a milité à l’ONDH avant de la diriger pour ensuite être élu par deux fois Président de la FDIH. Il a publié plusieurs ouvrages sur les Droits de l’Homme et a animé plusieurs conférences sur la scène internationale. Cet engagement lui vaut d’être aujourd’hui une des coryphées emblématiques du combat pour les Droits de l’Homme et des Peuples.

En plus de ses fonctions de ministres du gouvernement sénégalais, il a été porté à la Présidence de la Commission des Etats-Pairs ayant sous sa tutelle la CPI.

N° 12 : Boubacar Boris Diop, homme de Lettres, journaliste, écrivain


Discret et affable, Boris, comme l’appellent ses amis, est l’étendard de la littérature sénégalaise. Il est, sans conteste, le seul écrivain connu et reconnu sur le plan international permettant ainsi au monde des Lettres du Sénégal de ne pas être déclaré absent ou inexistant depuis la disparition des premiers écrivains des années coloniales au moment où des hommes comme Alain Mambackabou, Abderrahmane Waberi sont les écrivains africains les plus visibles de l’espace francophone.

N° 13 : Me Augustin Senghor, juriste, avocat et dirigeant sportif


Cet avocat discret dirige le football national depuis près de dix ans et sous son magistère, l’équipe nationale des Lions a participé à quatre phases finales de la CAN et à une phase finale de la Coupe du Monde.

Le football, sous son égide, est mieux organisé avec la tenue régulière de toutes les compétitions de toutes les catégories en plus des participations régulières aux compétitions continentales et internationales.

Après avoir fait son entrée dans le bureau exécutif de la CAF, le nom de Augustin est prononcé pour bientôt rejoindre les instances dirigeantes de la FIFA.

N° 14 : Adama Paris, styliste et organisatrice


Dégourdie, dynamique et ne manquant pas d’audace, cette jeune styliste a marqué de son empreinte la mode sénégalaise et africaine.

Ces créations originales, audacieuses et quelquefois pleines de surprise et de charme. Même si l’originalité n’y est pas souvent, cela ne l’empêche pas d’être l’une des coqueluches de la nouvelle vague des stylistes du continent. Elle a lancé une chaîne de télévision dédiée à la mode et a mis sur les rampes la Fashion Week de Dakar où se bousculent tous les créateurs et stylistes africains et de la diaspora.
Source Maderpost