Les faits remontent au 20 décembre 2007, à la veille de la Tabaski. Lors de cette attaque, les malfaiteurs ont ouvert le feu sur un véhicule et atteignent le conducteur, Amadou Badji alias Sakho, de deux balles à la poitrine. A la fin de l'enquête, on a procédé à l’arrestation de Samsidine Dino Néma Kébandine Aidara et de Malanding Sonko. Le frère aîné de la victime, interrogé par les enquêteurs, selon Grand-Place, a affirmé que le jour des faits, son frère s’était rendu à Ziguinchor dans la matinée, avant de passer le voir à son retour. Quelques instants plus tard, son jeune frère part et revient avec cette fois-ci quatre hommes en treilles et armés de fusils automatiques. Les ayant pris au départ pour des militaires, il se rend compte vite du contraire lorsque son frère le désigne comme étant Samsidine Néma Aidara. Profitant de la situation, il tente de prendre la fuite mais les assaillants ayant compris la diversion, ouvrent le feu sur lui. Il coupe l'électricité ensuite pour faciliter la fuite des autres membres de la famille. Son épouse, elle, a reçu un coup qui lui a fait perdre une dent. Après le départ des assaillants, il remet l'électricité en marche et s'aperçoit du corps ensanglanté de son frère. Il le prend et l’emmène dans la chambre jusqu’à l’arrivée des gendarmes.
Il précise, toutefois, que Dino Kébandine Aidara avait quitté sept minutes avant l’assaut. Il confie aux enquêteurs le problème de leadership qui minait le comité. Son frère, Samsidine Néma Aidara, lui disait qu’il n’avait pas confiance en Samsidine Dino Kébanding Aidara, parce que ce dernier n’a jamais accepté qu’il soit nommé à la tête de la mission pour la paix en Casamance. A l’en croire ce dernier est arrivé sur les lieux après l’attaque et a voulu récupérer le téléphone portable du défunt mais il s’y est opposé. Et Dino de lui conseiller de bien garder le portable parce qu’il y avait des numéros importants et confidentiels. Malanding Sonko, qui a perdu l'usage de ses jambes en prison, a nié quant à lui à l'enquête préliminaire le fait d'avoir parlé à sa fille Awa Sonko de l'attaque et de ce qu'elle avait reconnu parmi les assaillants son oncle Yaya Badji. Il avoue, cependant, avoir seulement entendu parler d'elle comme étant une rebelle.
Il précise, toutefois, que Dino Kébandine Aidara avait quitté sept minutes avant l’assaut. Il confie aux enquêteurs le problème de leadership qui minait le comité. Son frère, Samsidine Néma Aidara, lui disait qu’il n’avait pas confiance en Samsidine Dino Kébanding Aidara, parce que ce dernier n’a jamais accepté qu’il soit nommé à la tête de la mission pour la paix en Casamance. A l’en croire ce dernier est arrivé sur les lieux après l’attaque et a voulu récupérer le téléphone portable du défunt mais il s’y est opposé. Et Dino de lui conseiller de bien garder le portable parce qu’il y avait des numéros importants et confidentiels. Malanding Sonko, qui a perdu l'usage de ses jambes en prison, a nié quant à lui à l'enquête préliminaire le fait d'avoir parlé à sa fille Awa Sonko de l'attaque et de ce qu'elle avait reconnu parmi les assaillants son oncle Yaya Badji. Il avoue, cependant, avoir seulement entendu parler d'elle comme étant une rebelle.