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Ziguinchor : Un homme "froidement" abattu par des inconnus à Mpack


Rédigé par leral.net le Lundi 28 Décembre 2015 à 12:09 | | 0 commentaire(s)|

Ziguinchor : Un homme "froidement" abattu par des inconnus à Mpack
Benjamin Malou, cinquante ans environs, ne s’imaginait sans doute pas qu’en rejoignant la plantation de son père, ce samedi matin, il allait tomber sous les balles des hommes armés qui l’ont froidement abattu dans la forêt de Mpack. Des inconnus qui l’ont assassiné sur place après l’avoir arrêté, si l’on en croit les témoignages d’un homme qui avait été arrêté, pris en otage, puis libéré par ces mêmes individus armés. Ses parents, attristés par cet assassinat, écartent toute piste rebelle et avancent la thèse d’un meurtre prémédité par des individus qui, selon eux, veulent s’approprier de leurs terres dans cette zone.

Les hommes en bleu, qui ont fait une descente sur les lieux du crime, ont mis la main, d'après Sud Quotidien, sur le compagnon d’infortune de la victime interrogé pour des compléments d’enquête. Le père du défunt, qui évoque la piste d’une embuscade, est convaincu que son fils a été tué par des gens tapis dans l’ombre qui convoitent ses terres. « Le mode opératoire des rebelles me pousse à dire que ce ne sont pas les rebelles qui ont tué Benjamin, car une personne a été arrêtée par ces inconnus avant mon fils. Ils ont libéré cette personne qui, pourtant, allait faire des achats en Guinée-Bissau. Donc, mon fils était leur cible, j’en suis persuadé… », a laissé entendre le père de la victime, Albinou Malou, qui a déposé une plainte contre X à la gendarmerie.

Même si le seul témoin de ce drame est formel, Benjamin Malou a été froidement abattu, il reste que les réelles motivations des bourreaux de benjamin sont encore inconnues. En attendant les résultats de l’enquête ouverte, nos confrères rapportent que c’est la consternation dans les villages situés vers Mpack. Cet assassinat de Benjamin Malou, dans la forêt de cette zone frontalière, remet au goût du jour la question de l’insécurité qui n’est pas totalement surmontée le long de la frontière entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. Parfois, ce sont des histoires de bétails qui sont sources de violences dans ces zones.