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Zizou était un joueur unique, il est désormais un coach à part

Malgré sa défaite sur la pelouse de l’Atlético (2-1), le Real Madrid s’est qualifié mercredi soir pour la 15e finale de C1 de son histoire. Tenante du titre, la bande à Zizou affrontera la Juventus, le 3 juin à Cardiff.


Rédigé par leral.net le Mercredi 10 Mai 2017 à 21:50 | | 0 commentaire(s)|

 
Le Real file droit vers une 12e couronne européenne…

 

Zizou était un joueur unique en son genre. Il est désormais un entraîneur à part. Seize mois seulement après sa prise en main du Real, le champion du monde 98 va disputer le 3 juin face à la Juve sa 2e finale de C1 de rang. En route vers une 12e couronne, les Merengue ont sorti l’Atlético au terme d’un match d’une rare intensité.

 

Probablement trop confiants après leur coup parfait réalisé à domicile à l’aller (3-0, triplé de Ronaldo), les coéquipiers de Varane ont vécu un début de première période catastrophique. Pressés par des Colchoneros affamés, ils étaient menés 2-0 au bout de 16 minutes (tête de Niguez, 12e, et penalty de Grizou, 16e). Après avoir laissé passer l’orage, ils sont parvenus à réduire le score par Isco juste avant la pause, à la suite d’un génial slalom de Benzema (42e).

 

Un coup de massue pour les Matelassiers, qui, pour leur dernier match au stade Vicente Calderon, où ils évoluaient depuis 1966, n’ont pas réussi la "remontada" tant espérée par leurs fans. Mettre 3 nouveaux buts au Real en seconde période était mission impossible.

Les 3 chiffres à retenir
5 : Le Real a enchaîné mercredi un 5e match sans revers face à son rival madrilène
61 : Le Real a égalé mercredi le record européen du Bayern 2012/2014 en fêtant son 61e match d’affilée avec au moins un but inscrit, toutes compétitions confondues.
6 : En 6 demi-finales européennes disputées à domicile, l’Atlético n’a jamais connu la défaite.

Les tops et les flops
L’homme du match côté Real se nomme Karim Benzema. Son slalom exceptionnel côté gauche en fin de première période vaut très cher. Les parades de Navas valent également leur pesant d’or, tout comme l’activité intense d’Isco. Côté Colchoneros, Gameiro a mangé la feuille lors de son entrée en jeu. Mais le collectif a une nouvelle fois été irréprochable.