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transformation du "Yaboy" et "diey" en pâtes, saucisses et marinades : L'ITA vulgarise sa recette

L’institut de technologie alimentaire (Ita) a procédé hier, mardi 9 décembre, à la restitution des résultats d’une étude de développement de trois produits innovants à base de poissons pélagiques, tels que le chinchard et la sardinelle. Mise en œuvre par le Projet régional des pêches en Afrique de l’Ouest (Prao) et la Direction des industries de transformation (Ditp), cette étude permettra d’augmenter la valeur ajoutée des petits pélagiques côtiers mais aussi de diversifier la gamme de produits transformés.


Rédigé par leral.net le Mercredi 10 Décembre 2014 à 14:29 | | 3 commentaire(s)|

transformation du "Yaboy" et "diey" en pâtes, saucisses et marinades : L'ITA vulgarise sa recette
L’Institut de technologie alimentaire (Ita) ouvre des nouvelles voies dans l’utilisation et la consommation des petits pélagiques côtiers tels que la sardinelle et le clinchard («yaboy» et «diey» en wolof). Spécialisé dans la recherche-développement en alimentation et nutrition des produits alimentaires, l’institut a procédé en effet à la publication d’une étude de développement de trois produits innovants à base de cette catégorie de poissons moins prisés des Sénégalais sous leurs formes classiques et cela malgré leur poids, en terme de débarquements (24000 tonnes par an, soit 77% des quantités débarquées).Les produits visés à travers ce programme sont les pâtés, les saucisses et les marinades.La cérémonie de restitution de cette étude mise en œuvre par le Projet régional des pêches en Afrique de l’Ouest (Prao) et la Direction des industries de transformation (Ditp) a lieu hier, mardi 9 décembre dans les locaux de cet institut sis à Hann.

Venu présider la cérémonie d’ouverture au nom du ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Momar Ndiaye, le secrétaire général dudit ministère a souligné la nécessité d’impulser des initiatives permettant de lever ces contraintes certes réelles mais pas insurmontables par rapport à la valorisation des produits halieutiques. «Les activités de troisième transformation sont quasi inexistantes. Les produits des industries sénégalaises servent le plus souvent de matières premières pour les industries étrangères qui y mettent plus de valeurs pour en tirer un meilleur profit», a souligné Momar Ndiaye.

Auparavant, la coordonnatrice nationale du Prao, Mariama Dalanda Barry, a tenu à saluer la portée du travail réalisé par l’Ita. Elle a estimé que celui-ci va ouvrir de nouvelles perspectives pour les industries sénégalaises mais aussi offrir de nouveaux débouchés pour des ressources halieutiques de faible valeur. De son côté, le Directeur général de l’ITA, Mamadou Seck, a salué la «confiance apportée aux compétences locales et à l’expertise nationale», dans le cadre de la réalisation de cette étude.

Sud Quotidien