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​Affaire des 350 millions : Fadel Barro ne sait même pas de quoi il s’agit


Rédigé par leral.net le Jeudi 22 Novembre 2018 à 07:46 | | 0 commentaire(s)|

En marge de la conférence de presse de la société civile, mercredi, Fadel Barro, coordonnateur du mouvement « Y’en a marre » s’est attaqué au ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye dans l’affaire de financements supposés illégaux avec Open society, Osiwa et Oxfam sous l’accompagnement technique de Lead Afrique Francophone.
 
Concrètement par rapport à l’affaire des 350 millions de francs Cfa, Fadel Barro reste évasif : « ce n’est pas vrai. Nous ne savons même pas de quoi il s’agit. S’ils veulent connaître la nature de nos financements, nous avons reçu effectivement des financements dans le cadre de l’engagement citoyen, d’autres comme Sunu Gokh que nous sommes en train de dérouler en banlieue dakaroise avec l’Union européenne, qui a permis de financer vingt autres associations pour maintenir le cadre de vie. On est en train de reboiser avec ces associations-là des hectares sur le littoral dakarois. On est en train de réhabiliter et de récupérer des espaces qui étaient des dépotoirs d’ordures pour en faire des espaces de vie. Ils ne parlent pas de ça. »
 
Pour Fadel Barro, derrière le retrait de l’agrément à Enda Lead Afrique Francophone, c’est une « tentative de restriction de l’espace de la société civile, de musellement de la société civile et de faire en sorte que les jeunes Sénégalais ne s’expriment pas pendant les prochaines élections. Yen a marre n’a pas fait autre chose qu’accomplir et continuer sa mission de construction d’une démocratie citoyenne et d’une citoyenneté participative et constructive. »
 
Avant d’ajouter : « Ce n’est pas vrai. La loi sénégalaise qui régit les associations sénégalaises autorise toutes les associations à recevoir des subventions et à mener ses activités. Ils disent que nous ne sommes pas d’utilité publique, mais l’utilité publique, c’est quand on fait le choix d’être une ONG. Nous avons fait le choix de ne pas être une ONG et c’est notre droit. »