Tout est parti d’une affaire d’une communauté d’environ 80 carrés, sur un millier de personnes auto-proclamées «Céeddo» et qui ont voulu se baptiser sous la bannière d’une réunion familiale, dans un cadre privé et dans un lieu privé. Cette communauté ne reconnaît pas l’autorité du chef de village élu qui a été installé par l’autorité administrative compétente qu’est le Sous-préfet de l’arrondissement, le 27 août 2011. Ces «Céebés» refusent de payer les impôts et ne prient même plus dans la mosquée du village, parce qu'ils se disent maintenant décidés de revendiquer des droits dévolus à leur rang. Aussi, pour mettre en place une structure familiale, ils ont invité d’autres membres de leur communauté à Diatar. Ces invités devaient venir de partout, même de la Mauritanie . Munis de leurs banderoles, ils ont voulu accéder au village, mais ils se sont heurtés aux jeunes de Diatar qui leur ont refusé l’accès. Des échauffourées s’en sont suivies causant des blessés et deux arrestations. Aucun des blessés n’est d’origine sénégalaise. Ils sont tous des Mauritaniens. C’est sans doute ce qui explique que la gendarmerie mauritanienne se soit déployée sur l’autre rive du fleuve, juste en face du village de Diatar. Conscient de ce danger, le chef de village avait du reste averti les autorités sur de très probables heurts, avant, pendant et après la rencontre. Un chef de village qui a sollicité
«un appui des autorités compétentes pour trouver une solution définitive à ce problème qui peut dégénérer à tout moment et déboucher sur un bain de sang». La réunion en question était en effet une rencontre publique insérée dans un cadre privé. Mais ce n’est pas là une première. Car le même problème de caste avait causé une bagarre il y a quelques mois et avait entraîné la condamnation de beaucoup de personnes emprisonnées à l’époque à la Maison d’arrêt et correctionnelle de Podor. Depuis lors, Diatar vit sous haute tension.
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«un appui des autorités compétentes pour trouver une solution définitive à ce problème qui peut dégénérer à tout moment et déboucher sur un bain de sang». La réunion en question était en effet une rencontre publique insérée dans un cadre privé. Mais ce n’est pas là une première. Car le même problème de caste avait causé une bagarre il y a quelques mois et avait entraîné la condamnation de beaucoup de personnes emprisonnées à l’époque à la Maison d’arrêt et correctionnelle de Podor. Depuis lors, Diatar vit sous haute tension.
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