Faites votre Présentation
Je fais partie des diplômés de la Diaspora qui sont rentrés au Sénégal suite à l’appel du président de la République pour participer à la création de richesses et à l’édification d’une économie de marché. Parce qu’il est clair que le Sénégal ne peut se développer que de façon endogène. Seuls ses enfants peuvent en faire un pays développé. J’ai un parcours normal, je suis diplômé de L’IUP INFOCOM de Roubaix -Université Lille 3 où j’ai fait un DEA (Diplôme d’Etudes Approfondies) en sciences de l’information et de la communication. J’ai fait également un Master spécialisé en Marketing direct et E-commerce au MD-Lab du Groupe Ecole supérieure de commerce de Lille, j’ai eu des expériences dans ce pays ou j’ai résidé pendant longtemps.
Qu’est-ce qui vous fait courir ?
C’est la création d’entreprise qui me motive… Innover est mon dada. J essaye de faire des choses qui sortent des sentiers battus et preuve en est fournie par ce qui se fait au sein de l’entreprise Golden Eyes Afrique.
Visite le site officiel de Toogo
A toute fin utile, pour oser débarquer et proposer la gestion de programmes de fidélisation au Sénégal où c’était le désert avant nous, il fallait avoir courage de le faire ! Au début quand on en a parlé à des gens, ils nous disaient que le Sénégal et des programmes de fidélisation, c’est incompatible dans la mesure où les sénégalais ont d’autres chats à fouetter. Mais on a persévéré et aujourd'hui on commence à percer sur le marché. Nous avons aujourd’hui des références parmi la crème des entreprises sénégalaises.
Pour revenir aux motivations, je dirai que je veux contribuer à apporter de la valeur ajoutée dans le secteur de la grande distribution en Afrique.
C’est comme ça qu’on est arrivé au Sénégal en 2006. Et dans nos bagages, un business plan pour déployer ici une société spécialisé dans la création, la gestion, l’exploitation de programmes de fidélisation telle que ça se pratique en Europe.
Et pour ce faire, La société golden Eyes France, grâce à son PDG M.Bruno watine a accepté de m’accompagner en créant une filiale au Sénégal.
Ainsi, nous utilisons les mêmes technologies et le même savoir-faire qu’en France de façon à nous permettre de proposer à des commerçants au Sénégal, à des enseignes de la grande distribution et à toutes les sociétés qui ont envie de fidéliser leur clientèle des solutions adéquates en phase avec ce qui se pratique de plus pointue, à travers le monde.
Le premier programme que nous avons développé est celui des magasins Casino et cela depuis 2007, nous négocions aujourd’hui, avec d’autres sociétés dans la téléphonie, le transport aérien, des chaines hôtelières, des magasins de sport et d’électroménager, et d’autres enseignes spécialisées dans la décoration, la restauration et la beauté.
J’ai toujours eu comme rêve de contribuer moi aussi… d’apporter ma petite pierre, pour combler le fossé qui se trouve entre nos pays et ceux du nord. Il faut dire qu’au début tout cela n’était pas une sinécure.
Visitez le site officiel de golden eyes afrique
]iCependant, cela n’a jamais été un facteur décourageant ; au contraire, on s’est appuyé sur ces difficultés pour aller de l’avant de telle sorte que la Société Golden Eyes Afrique est la seule, au Sénégal et à ma connaissance, à proposer des programmes de fidélisation tel que ça se pratique en Europe. Et, l’objectif est de conforter notre position de leader dans la gestion des programmes de fidélisation en Afrique.
C’est quoi fidéliser un client ?
Vous savez, il y a un glissement dans les rapports entre le client et le l’entreprise ou le fournisseur. Auparavant, le fournisseur était défini comme étant le roi. C’est bien après, que la donne a changé pour faire du client le roi. Mais aujourd’hui, on parle du client partenaire parce qu’il faut noter que l’offre est beaucoup plus importante que la demande. Par conséquent, les commerçants ont besoin de faire les choses autrement. C’est-à-dire tisser un relationnel très fort avec les clients à travers une proposition très concrète de plus value soutenue par une certaine reconnaissance.
En termes clairs, le client n’aura pas l’impression de dépenser son argent mais qu’on lui propose, en contre partie, des services additionnels, des remises, des promotions…bref qu’il soit considéré comme un partenaire. Cela d’autant plus, que les entreprises ont vite compris que le client doit être au cœur de leurs préoccupations, c’est ça la nouvelle tendance en marketing relationnel.
Comment cela se concrétise ? Cela se concrétise de la façon suivante : des sociétés comme Golden Eyes sont capables de proposer à des commerçants toute une plateforme informatique et des schémas marketing de façon à pouvoir capter la clientèle. Ainsi, il sera proposé aux entreprises qui le souhaitent, des programmes de fidélisation qui consistent à identifier leurs clients ( nom, le lieu de sa résidence, coordonnées téléphoniques, situation matrimoniale etc.) et de créer une base de données hyper qualifiée. Ceci permettra de maintenir et d’accroître leur rendement… Par exemple, le client qui dépensait 20.000 FCFA , on cherchera à le faire dépenser pour le trimestre prochain 23.000 F Cfa. En outre, il va sans dire que la carte remise au client, fait de ce dernier un support publicitaire ambulant.
Et qu’est-ce que le client y gagne ?
Je vais y arriver. Tout ce que je viens d’expliquer nous permettra de maintenir le client dans notre giron et d’accroître le chiffre d’affaires du commerçant mais aussi d’avoir des relations exceptionnelles avec ce client. De sorte qu’on peut lui envoyer un SMS le jour de son anniversaire pour lui souhaiter un bon anniversaire. On en fera de même avec tous les événements qui intéresseront directement nos clients. Mais ce n’est pas tout car il sera mis à leur disposition des points de vente où ils pourront bénéficier de remises de 5 à 10% c’est le cas par exemple chez CASINO. Par conséquent, le client y gagne de la valorisation et des remises hyper ciblées. Il aura comme sentiment de faire partie de la « maison », d’intégrer une communauté de privilégiés, Et c’est très important. !
Toutefois, je tiens à préciser que ce n’est pas l’aspect ludique, qui est important dans le programme de fidélisation mais la rentabilité. Il s’agit de voir comment booster le RFM (Recense, Fréquence et le Montant des dépenses) comment optimiser la recense des visites et le montant des dépenses pour avoir un impact sur le chiffre d’affaires. En cela, on peut en déduire qu’un Programme de fidélisation : C’est développer le chiffre d’affaires du commerçant en dissuadant le client à se tourner vers la concurrence.
Pourquoi la fidélisation du client ? Parce qu’il intervient un phénomène naturel, qu’on appelle chez les opérateurs télécoms le CHURN qui signifie l’effritement du portefeuille client. Un constat a été fait comme quoi 10 % des clients disparaissent tous les ans. Et le commerçant a besoin de remplacer ceux qui disparaissent... Ils disparaissent parce qu’il y a des déménagements, un nouveau plan de circulation, une fuite vers la concurrence.
En somme, tout cela est suffisant pour que les commerçants cherchent des mécanismes pour combler cette perte de 10 %. Et Il n’y a pas meilleur moyen pour ce faire qu’un programme de fidélisation. Autrement dit, 20 % de votre clientèle vous rapporte 80 % de votre chiffre d’affaires. Donc, il vous faudra faire des pieds et des mains pour identifier ces 20 % de sorte qu’ils ne se tournent pas vers la concurrence. Dans un autre registre, il vous coûtera moins cher de fidéliser un client que d’en chercher un nouveau.
Ne constituez-vous pas une menace pour les agences de publicité ?
Non. Elles sont nos partenaires. Et je vous dis qu’il y a rien de mieux qu’une campagne média pour lancer un nouveau produit parce que c’est tout le Sénégal qui sera tout de suite au courant. Mais il faut reconnaître que ces dernières ne sont pas infaillibles. Il est clair que le commerçant qui a une base de données assez fournie et bien qualifiée, se donnera les moyens de bien l’exploiter. Et cela lui permettra d’avoir des indicateurs par rapport au retour sur investissement, ce qui n’est pas forcément vrai ou moins facile à pratiquer sur d’autres supports.
Toutefois, ce qu’il ne faut pas perdre de vue, c’est qu’il y a un vieillissement dans l’utilisation des médias classique. Il ne sert à rien de toujours pratiquer les mêmes choses. Les entreprises gagneraient plus à se tourner vers l’utilisation des bases de données, utiliser les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Mais également faire usage des médias sociaux (Facebook, Twitter etc.). Elles doivent être en phase avec leur époque. Pourquoi mordicus il faut toujours passer par une campagne d’affichages, radios, télévisions…je suis d’avis qu’il faut faire un «matching» qui consiste à faire les choses autrement, pour toucher le maximum de clients.
Pouvez-vous nous parler de la carte Toogo ?
Ce que nous sommes entrain de faire me passionne parce que c’est une première ! Nous sommes en train de mettre en place un programme de fidélisation multi enseignes en Afrique. L’idée est de créer un univers de consommation le plus large possible de façon à ce que quand le client a besoin de textile, qu’il pense au partenaire qui est spécialisé dans le textile et qui appartient au réseau Toogo. C’est le lieu de dire que Michel André le Dg de casino, a été la première personne à nous faire confiance. C’est après que d’autres enseignes lui ont emboîté le pas. Et on ne compte pas moins de 100 000 personnes qui détiennent une carte de fidélisation à Dakar. Nous gérons actuellement, les programmes de fidélisation de la Librairie les 4Vents, Wrangler, le groupe CCBM et nous sommes présents dans d’autres pays africains.
En résumé, Toogo est le premier programme de fidélité multi-enseignes développé par Golden Eyes et le premier programme de fidélité panafricain. Véritable réseau d’acceptation, Toogo permet à chaque enseigne de fidéliser sa clientèle, en lui faisant bénéficier d’avantages et de points dans toutes les autres enseignes partenaires. Outre une économie financière pour les enseignes sur l’achat des cartes et une simplification des démarches administratives pour les clients, ce programme inédit augure un véritable réseau d’acceptation panafricain.
Et qu’est ce que le gouvernement du Sénégal fait pour vous appuyer ?
Il y a un travail important abattu même s’il reste beaucoup à faire dans ce pays. Mais il faut savoir que le Sénégal dispose d’infrastructures à l’échelle macro, qui nous permettent de travailler correctement. Il suffit de faire référence à la bonne connexion Internet et à la bonne santé technique des opérateurs télécoms pour dire que des dispositions sont prises pour mettre les investisseurs dans les meilleures conditions. Toutefois, j’invite les autorités à pallier les lacunes de la SENELEC, car le déficit énergétique représente aujourd’hui, notre véritable talon d’Achille, qu’il faut absolument combattre pour que le Sénégal puisse rester une destination privilégiée.
Vous pouvez en venir à vos perspectives ?
C’est de rester leader dans le domaine du marketing relationnel en Afrique. Faire de telle sorte qu’il y ait un maillage très étroit pour qu’on puisse créer de la richesse. Mais aussi tirer la qualité du service au sein des entreprises, notamment la grande distribution, vers le haut.
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Entretien réalisé par l'équipe de leral.net
Je fais partie des diplômés de la Diaspora qui sont rentrés au Sénégal suite à l’appel du président de la République pour participer à la création de richesses et à l’édification d’une économie de marché. Parce qu’il est clair que le Sénégal ne peut se développer que de façon endogène. Seuls ses enfants peuvent en faire un pays développé. J’ai un parcours normal, je suis diplômé de L’IUP INFOCOM de Roubaix -Université Lille 3 où j’ai fait un DEA (Diplôme d’Etudes Approfondies) en sciences de l’information et de la communication. J’ai fait également un Master spécialisé en Marketing direct et E-commerce au MD-Lab du Groupe Ecole supérieure de commerce de Lille, j’ai eu des expériences dans ce pays ou j’ai résidé pendant longtemps.
Qu’est-ce qui vous fait courir ?
C’est la création d’entreprise qui me motive… Innover est mon dada. J essaye de faire des choses qui sortent des sentiers battus et preuve en est fournie par ce qui se fait au sein de l’entreprise Golden Eyes Afrique.
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A toute fin utile, pour oser débarquer et proposer la gestion de programmes de fidélisation au Sénégal où c’était le désert avant nous, il fallait avoir courage de le faire ! Au début quand on en a parlé à des gens, ils nous disaient que le Sénégal et des programmes de fidélisation, c’est incompatible dans la mesure où les sénégalais ont d’autres chats à fouetter. Mais on a persévéré et aujourd'hui on commence à percer sur le marché. Nous avons aujourd’hui des références parmi la crème des entreprises sénégalaises.
Pour revenir aux motivations, je dirai que je veux contribuer à apporter de la valeur ajoutée dans le secteur de la grande distribution en Afrique.
C’est comme ça qu’on est arrivé au Sénégal en 2006. Et dans nos bagages, un business plan pour déployer ici une société spécialisé dans la création, la gestion, l’exploitation de programmes de fidélisation telle que ça se pratique en Europe.
Et pour ce faire, La société golden Eyes France, grâce à son PDG M.Bruno watine a accepté de m’accompagner en créant une filiale au Sénégal.
Ainsi, nous utilisons les mêmes technologies et le même savoir-faire qu’en France de façon à nous permettre de proposer à des commerçants au Sénégal, à des enseignes de la grande distribution et à toutes les sociétés qui ont envie de fidéliser leur clientèle des solutions adéquates en phase avec ce qui se pratique de plus pointue, à travers le monde.
Le premier programme que nous avons développé est celui des magasins Casino et cela depuis 2007, nous négocions aujourd’hui, avec d’autres sociétés dans la téléphonie, le transport aérien, des chaines hôtelières, des magasins de sport et d’électroménager, et d’autres enseignes spécialisées dans la décoration, la restauration et la beauté.
J’ai toujours eu comme rêve de contribuer moi aussi… d’apporter ma petite pierre, pour combler le fossé qui se trouve entre nos pays et ceux du nord. Il faut dire qu’au début tout cela n’était pas une sinécure.
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]iCependant, cela n’a jamais été un facteur décourageant ; au contraire, on s’est appuyé sur ces difficultés pour aller de l’avant de telle sorte que la Société Golden Eyes Afrique est la seule, au Sénégal et à ma connaissance, à proposer des programmes de fidélisation tel que ça se pratique en Europe. Et, l’objectif est de conforter notre position de leader dans la gestion des programmes de fidélisation en Afrique.
C’est quoi fidéliser un client ?
Vous savez, il y a un glissement dans les rapports entre le client et le l’entreprise ou le fournisseur. Auparavant, le fournisseur était défini comme étant le roi. C’est bien après, que la donne a changé pour faire du client le roi. Mais aujourd’hui, on parle du client partenaire parce qu’il faut noter que l’offre est beaucoup plus importante que la demande. Par conséquent, les commerçants ont besoin de faire les choses autrement. C’est-à-dire tisser un relationnel très fort avec les clients à travers une proposition très concrète de plus value soutenue par une certaine reconnaissance.
En termes clairs, le client n’aura pas l’impression de dépenser son argent mais qu’on lui propose, en contre partie, des services additionnels, des remises, des promotions…bref qu’il soit considéré comme un partenaire. Cela d’autant plus, que les entreprises ont vite compris que le client doit être au cœur de leurs préoccupations, c’est ça la nouvelle tendance en marketing relationnel.
Comment cela se concrétise ? Cela se concrétise de la façon suivante : des sociétés comme Golden Eyes sont capables de proposer à des commerçants toute une plateforme informatique et des schémas marketing de façon à pouvoir capter la clientèle. Ainsi, il sera proposé aux entreprises qui le souhaitent, des programmes de fidélisation qui consistent à identifier leurs clients ( nom, le lieu de sa résidence, coordonnées téléphoniques, situation matrimoniale etc.) et de créer une base de données hyper qualifiée. Ceci permettra de maintenir et d’accroître leur rendement… Par exemple, le client qui dépensait 20.000 FCFA , on cherchera à le faire dépenser pour le trimestre prochain 23.000 F Cfa. En outre, il va sans dire que la carte remise au client, fait de ce dernier un support publicitaire ambulant.
Et qu’est-ce que le client y gagne ?
Je vais y arriver. Tout ce que je viens d’expliquer nous permettra de maintenir le client dans notre giron et d’accroître le chiffre d’affaires du commerçant mais aussi d’avoir des relations exceptionnelles avec ce client. De sorte qu’on peut lui envoyer un SMS le jour de son anniversaire pour lui souhaiter un bon anniversaire. On en fera de même avec tous les événements qui intéresseront directement nos clients. Mais ce n’est pas tout car il sera mis à leur disposition des points de vente où ils pourront bénéficier de remises de 5 à 10% c’est le cas par exemple chez CASINO. Par conséquent, le client y gagne de la valorisation et des remises hyper ciblées. Il aura comme sentiment de faire partie de la « maison », d’intégrer une communauté de privilégiés, Et c’est très important. !
Toutefois, je tiens à préciser que ce n’est pas l’aspect ludique, qui est important dans le programme de fidélisation mais la rentabilité. Il s’agit de voir comment booster le RFM (Recense, Fréquence et le Montant des dépenses) comment optimiser la recense des visites et le montant des dépenses pour avoir un impact sur le chiffre d’affaires. En cela, on peut en déduire qu’un Programme de fidélisation : C’est développer le chiffre d’affaires du commerçant en dissuadant le client à se tourner vers la concurrence.
Pourquoi la fidélisation du client ? Parce qu’il intervient un phénomène naturel, qu’on appelle chez les opérateurs télécoms le CHURN qui signifie l’effritement du portefeuille client. Un constat a été fait comme quoi 10 % des clients disparaissent tous les ans. Et le commerçant a besoin de remplacer ceux qui disparaissent... Ils disparaissent parce qu’il y a des déménagements, un nouveau plan de circulation, une fuite vers la concurrence.
En somme, tout cela est suffisant pour que les commerçants cherchent des mécanismes pour combler cette perte de 10 %. Et Il n’y a pas meilleur moyen pour ce faire qu’un programme de fidélisation. Autrement dit, 20 % de votre clientèle vous rapporte 80 % de votre chiffre d’affaires. Donc, il vous faudra faire des pieds et des mains pour identifier ces 20 % de sorte qu’ils ne se tournent pas vers la concurrence. Dans un autre registre, il vous coûtera moins cher de fidéliser un client que d’en chercher un nouveau.
Ne constituez-vous pas une menace pour les agences de publicité ?
Non. Elles sont nos partenaires. Et je vous dis qu’il y a rien de mieux qu’une campagne média pour lancer un nouveau produit parce que c’est tout le Sénégal qui sera tout de suite au courant. Mais il faut reconnaître que ces dernières ne sont pas infaillibles. Il est clair que le commerçant qui a une base de données assez fournie et bien qualifiée, se donnera les moyens de bien l’exploiter. Et cela lui permettra d’avoir des indicateurs par rapport au retour sur investissement, ce qui n’est pas forcément vrai ou moins facile à pratiquer sur d’autres supports.
Toutefois, ce qu’il ne faut pas perdre de vue, c’est qu’il y a un vieillissement dans l’utilisation des médias classique. Il ne sert à rien de toujours pratiquer les mêmes choses. Les entreprises gagneraient plus à se tourner vers l’utilisation des bases de données, utiliser les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Mais également faire usage des médias sociaux (Facebook, Twitter etc.). Elles doivent être en phase avec leur époque. Pourquoi mordicus il faut toujours passer par une campagne d’affichages, radios, télévisions…je suis d’avis qu’il faut faire un «matching» qui consiste à faire les choses autrement, pour toucher le maximum de clients.
Pouvez-vous nous parler de la carte Toogo ?
Ce que nous sommes entrain de faire me passionne parce que c’est une première ! Nous sommes en train de mettre en place un programme de fidélisation multi enseignes en Afrique. L’idée est de créer un univers de consommation le plus large possible de façon à ce que quand le client a besoin de textile, qu’il pense au partenaire qui est spécialisé dans le textile et qui appartient au réseau Toogo. C’est le lieu de dire que Michel André le Dg de casino, a été la première personne à nous faire confiance. C’est après que d’autres enseignes lui ont emboîté le pas. Et on ne compte pas moins de 100 000 personnes qui détiennent une carte de fidélisation à Dakar. Nous gérons actuellement, les programmes de fidélisation de la Librairie les 4Vents, Wrangler, le groupe CCBM et nous sommes présents dans d’autres pays africains.
En résumé, Toogo est le premier programme de fidélité multi-enseignes développé par Golden Eyes et le premier programme de fidélité panafricain. Véritable réseau d’acceptation, Toogo permet à chaque enseigne de fidéliser sa clientèle, en lui faisant bénéficier d’avantages et de points dans toutes les autres enseignes partenaires. Outre une économie financière pour les enseignes sur l’achat des cartes et une simplification des démarches administratives pour les clients, ce programme inédit augure un véritable réseau d’acceptation panafricain.
Et qu’est ce que le gouvernement du Sénégal fait pour vous appuyer ?
Il y a un travail important abattu même s’il reste beaucoup à faire dans ce pays. Mais il faut savoir que le Sénégal dispose d’infrastructures à l’échelle macro, qui nous permettent de travailler correctement. Il suffit de faire référence à la bonne connexion Internet et à la bonne santé technique des opérateurs télécoms pour dire que des dispositions sont prises pour mettre les investisseurs dans les meilleures conditions. Toutefois, j’invite les autorités à pallier les lacunes de la SENELEC, car le déficit énergétique représente aujourd’hui, notre véritable talon d’Achille, qu’il faut absolument combattre pour que le Sénégal puisse rester une destination privilégiée.
Vous pouvez en venir à vos perspectives ?
C’est de rester leader dans le domaine du marketing relationnel en Afrique. Faire de telle sorte qu’il y ait un maillage très étroit pour qu’on puisse créer de la richesse. Mais aussi tirer la qualité du service au sein des entreprises, notamment la grande distribution, vers le haut.
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