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Arsenal : Wenger hausse le ton et tacle Sagna

Rédigé par leral.net le Vendredi 14 Septembre 2012 à 09:28 | | 0 commentaire(s)|

Arsène Wenger a peu apprécié la sortie médiatique de son joueur Bacary Sagna, qui critiquait la politique de recrutement des Gunners.


Arsenal : Wenger hausse le ton et tacle Sagna
« Le départ de Robin (Van Persie), je m’y attendais. On s’y attendait tous. C’était obvious (évident) comme disent les Anglais. Mais celui d’“Alex” (Song)... ce fut la surprise ! Il a vingt-quatre ans, il lui restait trois ans de contrat. Je ne comprends toujours pas. C’est une énorme perte pour le club. Quand tu vois partir les deux meilleurs joueurs de la saison passée, tu te poses beaucoup de questions ». Le 6 septembre dernier, Bacary Sagna jetait un pavé dans la mare en s’exprimant sur le mercato d’Arsenal, jugé incompréhensible.

Ce n’est pas resté lettre morte. Hier, Arsène Wenger a répondu à son latéral droit. Et l’entraîneur français n’y est pas allé de main morte. « Je pense qu’un joueur ou employé doit défendre la société dans laquelle il travaille. S’il n’est pas heureux, alors il doit aller autre part. C’est ce que je pense et ce que je dis à tout le monde », a-t-il réagi avant de se montrer plus conciliant. « J’en ai parlé avec Sagna. Je crois qu’il aime le club et qu’il va rester. L’interview ne reflète pas vraiment ce qu’il pense du club, et son amour pour lui, parce qu’il a toujours montré son engagement sur le terrain. C’est beaucoup plus important qu’un article ‘tordu’ dans un journal ».

La réaction de Wenger prouve toutefois que les critiques internes ne sont pas particulièrement bien vues. Annoncé comme très excité cette saison, le manager d’Arsenal croitaux chances de titre de son club. Et il ne compte pas laisser s’installer un certain fatalisme chez ses joueurs. Au club depuis plus de 5 ans désormais, Sagna va se voir proposer une prolongation de contrat, l’actuel s’achevant en 2014. À voir s’il choisira de poursuivre l’aventure ou de suivre les traces de ses anciens compères Nasri et Clichy.

Aurélien Léger-Moëc