De la discrimination, à la situation désastreuse des écoles, Ngaraf s’est fait le porte-voix de bon nombre de ses collègues qui vivent dans une misère totale. "Les directeurs d’écoles sont les parents pauvres des chefs d’établissement. Leurs conditions de travail sont désastreuses, leurs indemnités dérisoires. Lorsqu’ils sont utilisés comme chefs de centre d’examen du Bfem, ils reçoivent l’humiliant forfait de 5000 francs pour toute la durée de l’examen qui est de 13 à 15 jours. Ce qui fait 350 F Cfa par jour, c’est dire 2 fois la recette d’un talibé ou 8 fois moins que la paie journalière d’un ouvrier maçon", dénonce-t-il. Mais à en croire Ngaraf, les instituteurs subissent pire et n’ont aucun plan de carrière fiable. Plus grave encore, là où les professeurs reçoivent 200 francs par copie au Bfem, ceux du secondaire 500 francs par copie au baccalauréat et l’inspecteur 15000 par jour au Ceap ou Cap, l’instituteur, lui, a zéro franc.
Babacar Mbaye Ngaraf de l’Ois : "Au Bfem, un instituteur gagne 350 francs par jour…"Dans un entretien accordé à L’As, Babacar Mbaye Ngaraf , membre de l’Organisation des instituteurs du Sénégal( Ois) exhorte le gouvernement à ouvrir des négociations sérieuses pour régler définitivement le problèmes de l’école sénégalaise.Rédigé par leral.net le Mercredi 3 Avril 2013 à 14:40 | | 3 commentaire(s)|
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