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Bineta Samb, artiste-commédienne de la série : Son rêve est d’avoir une maison et d’emmener sa maman à la Mecque

Rédigé par leral.net le Samedi 10 Septembre 2016 à 20:30 | | 0 commentaire(s)|

Au-delà de ses talents d’artiste-comédienne qui ne sauraient surprendre son voisinage dans le paisible quartier de Diakhao (Djiakaye Alpha Tiombane), un plaisant rayon du « Soleil Levant » de Thiès, la troupe des Aladji Gora (Aziz Niane), Saneex (Cheikhou Guèye), Jojo (Cheikh Ndiaye), ces personnalités du monde artistique qui ont fait les beaux jours dans les petits écrans, qui font aujourd’hui la fierté de tout un peuple à travers la célèbre série « Wiri-Wiri ». La mignonne Bineta Samb, à la noirceur d’ébène, tonne et détonne par son commerce facile, le sens de l’humour, mais aussi et surtout sa modestie. Les Thiessoises, les Thiessois qui l’ont connu depuis sa tendre enfance, pour l’avoir vu naître, grandir, jouer les airs de quartier avec des amis d’enfance, la considèrent comme « l’amie de tout le monde ».


Issue d’une famille calme, tranquille, l’artiste-comédienne de la troupe « Soleil Levant » qui a fait ses études primaires au Camp Faidherbe, puis aux Hlm, avant d’abandonner prématurément les études en classe de Cm2, dit avoir le théâtre dans le sang.

« Le théâtre c’est un amour chez moi. J’ai commencé par la danse des ballets à la troupe « Ndoumélane » de Thiès gérée par le metteur en scène, artiste-comédien, Samba Ndiaye. C’était dans les années 1987-88. A l’époque, beaucoup n’avaient pas encore commencé à faire du théâtre. On était un groupe d’amis aux Hlm route de Dakar où j’habitais chez ma tante paternelle : Tapha Malick Guèye, un frère à Saneex, Vieux Bâ, Gorgui Ngingue, Aziz Guèye, Oumou Diop, Daba Soumaré, Arame Ndiaye, Astou Gueye et Awa Niang. Un moment, je m’étais éclipsée, avant de revenir rejoindre au « Soleil Levant », quelques temps après, en 1999-2000, les Saneex, Aziz (Cheikhouna) et Cheikh Ndiaye (Zozo). Ensemble, on a beaucoup galéré. C’était presque la traversée du désert environ dix (10) longues années durant. Nulle part, un quelconque producteur qui ose prendre le risque de nous approcher. Et ce jusqu’en 2003. A l’occasion de la fête avortée à Thiès de l’indépendance « 4x4x44 », on parviendra à produire « La Médaille » dans des conditions extrêmement pénibles. Alhamdoulil’Allah, Dieu fera que ce sera cette pièce qui va nous lancer. Viendront, par la suite, « Askanou Laobé », « Lamb-Ji », « Mor Tojangué », « Saneex », « Toloff-Toloff », entre autres pièces. Seulement, avec le téléfilm « Wirri-wirri », « Masha’Allah », les choses ont totalement changé au grand bonheur de ces artistes du « Soleil-Levant ». On rend grâce à Dieu. On s’en sort bien, surtout avec certains actes de bienfaisance des fans qui, de près ou de loin, te cajolent, te couvrent de cadeaux », confie Bineta.

Dans la rue, les cérémonie familiales, la « maman de Soumboulou » se voit toujours envahir de partout. Toutefois, l’artiste-comédienne ne se laisse jamais emporter dans une certaine autosatisfaction, dans l’auto-glorification. Pour Bineta Samb, « l’essentiel, c’est de savoir comment gérer ce succès, comment sauvegarder ses relations. Le succès étant éphémère, passager, il faut donc toujours savoir raison garder. Quand on se rappelle l’apogée des Makhouradia Gueye, des Baye Peul, Abou Camara etc. on a toujours, je pense, la tête sur les épaules ».

C’est une maman hors commun, avec des qualités exceptionnelles, pieuse jusqu’au bout des ongles. Sur les frères de feu son père Demba Samb, la Thiessoise, à la noirceur d’ébène, ne tarit pas d’éloges. Quand elle parle, par exemple, de Faly Samb, un modèle qui a préféré quitter l’Europe venir investir chez lui, tout comme des autres enfants de Kora Samb et d’Ajaratou Maguette, notre Bineta semble en transe. Du fait de « l’attention toute particulière » que ces derniers portent à son égard.

« Ils font tout pour moi. Ils s’occupent de moi comme un bébé »
, soutient la « vaillante dame » qui, dans sa vie, ne rêve que d’une chose : « Emmener sa chère maman à la Mecque ». Mais , « Mention spéciale » au mari heureux, Deurguene Diouf. « Il est tout pour moi », dira Bineta Samb. Laquelle insiste particulièrement sur le « Cœur Généreux » que reste Cheikh Ndiaye Crames, un homme bien, mais aussi sa femme, Codou Ndiaye, une « Dame de Cœur » pour leur Bonté exemplaire.

Cette talibée de Cheikh Al Seydi Khalifa Ababacar Sy ne badine pas aussi avec sa religion, les préceptes de l’Islam. Bineta aime rappeler « qu’un jour, chacun rendra compte de ses actes devant Allah ». Elle respecte ses heures de prière, apprend le Coran à la mosquée Alpha Tiombane de Diakhao, chez Outaz Mamadou Ndiaye de qui elle a aujourd’hui parfaitement maîtrisée le Lakhdariyou ».

Une digne « ambassadrice » de la capitale du Rail qui s’efforce de faire plaisir à tout le monde, mais ne veux surtout pas « décevoir Thiès et les thiessois ». Bineta Samb ne manque pas de prier pour que les artistes du « Soleil Levant » qui ont le théâtre dans le sang, mais ne se glorifient toutefois guère du succès, aillent de l’avant, Cheikh Ndiaye, Saneex, Aziz, de leur noble combat pour la réussite du groupe. « Ils font tout pour propulser les artistes dans la voie de la réussite et leur permettre de s’exprimer convenablement » renseigne notre interlocutrice.
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