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Caricature de Cheikh Ahmadou Bamba : Réponse à Jeune Afrique


Rédigé par leral.net le Vendredi 29 Janvier 2016 à 19:07 | | 0 commentaire(s)|

L’Islam en général, vit des moments difficiles du fait d’une presse occidentale décidée à désacraliser tout ce qui revêt un caractère sacré aux yeux de la religion musulmane et de ses adeptes. Après les caricatures par Charlie Hebdo du prophète Mouhammed (PSL) et la vague d’indignation que celles-ci ont soulevé dans le monde islamique, Jeune Afrique prend son relais pour s’attaquer à la croyance d’une frange importante de la communauté musulmane.

Cheikh Ahmadou Bamba, un patrimoine commun pour l’humanité en général du fait de sa contribution au guidage de l’Homme, pour l’Islam et pour l’Afrique en particulier au regard d’un sacrifice de soi, pour la revivification de l’héritage légué par le Prophète et la restauration de la dignité noire. Il dit dans l’un de ses poèmes : « Si ce n’était pour les fils d’Adam je ne passerais une seule nuit sur terre … je suis le serviteur éternel et chaque génération aura la certitude que je suis venu pour elle ».

L’utilisation de son image par un quelconque média, doit s’accompagner du maximum de déférence dû à son égard pour ne pas offenser les millions de personnes éparpillées dans le monde, qui le portent fièrement dans leurs cœurs, comme l’exigent les règles de base du traitement de l’information. Toute autre tendance peut provoquer la radicalisation de ses inconditionnels pourtant réputés pacifiques et tolérants mais également prêts à se sacrifier pour le respect de leur guide, ce que Jeune Afrique a foulé aux pieds en mêlent le nom du fondateur de la Mouridya dans un débat dont la bassesse frise l’ignominie. Une banale histoire de sac à main pour femme porté par un homme devrait se limiter strictement à Wally SECK qui en est l’auteur et peut être aux adeptes de l’imitation servile qui adoptent cette mode perverse sans se rendre compte de son aspect contradictoire.

Cheikh Ahmadou Bamba a inculqué aux Mourides les valeurs de la tolérance, du respect de l’autre et d’un Islam basé sur le verset 256 de la Sourate la vache (Al-Baqarah) : « Il n’est point de contrainte en religion. Le Vrai est désormais distinct de l’Erreur ». Le vrai pour lui, c’est l’Islam et l’erreur c’est ce qui ne l’est pas, car un autre verset coranique le confirme en ces termes : « quiconque embrasse une autre religion que l’Islam, elle ne sera point agrée de lui…, mais la formulation du premier verset laisse à tout individu la latitude de croire en ce qui lui convient et contraint celui qui veut l’entendre à respecter l’autre dans ses choix et ses orientations en matière religieuse. Ces principes dont les mourides se dinguent sont importants et garants d’une harmonie des cœurs, dans une époque où le monde est déjà assez meurtri par des violences à caractère confessionnel, donc, « Il ne faut pas réveiller le lion qui dort ».

La question que toute personne douée de raison devrait se poser est qu’est-ce que le nom et l’image du Saint homme viennent faire dans une polémique de tendance homosexuelle ? Jusqu’au moment où ces lignes sont écrites, Jeune Afrique l’Inintelligent qui a tenté avec des arguments illusoires d’expliquer son intention, n’a pas justifié de manière convaincante le pourquoi de sa démarche illustrative mettant en relief la photo de Cheikhoul Khadim. Soit, l’organe de presse en question ignore complètent les réalités socioculturelles de notre pays, et devrait par conséquent se garder d’une telle aventure, ce qui est grave pour un magazine de sa trempe qui jouit d’un fort rayonnement international et met en cause le travail de son correspondant au Sénégal, soit, il a une intention manifeste de nuire ou à la limite, de stigmatiser une communauté que constitue la Mouridya. La deuxième hypothèse est encore plus grave au regard de la capacité de nuisance qu’ont les médias en matière de déstabilisation d’une société, et des cas comme celui qui a abouti au génocide Rwandais le confirment.

Wally SECK, à l’origine de cette fâcheuse affaire, doit se sentir gêné et peiné de voir toute une communauté souffrir de son acte, d’autant plus qu’il se réclame non seulement Mouride mais Baye Fall. Un mouride doit se conformer aux enseignements de Chekh Ahmadou Bamba qui s’est donné corps et âme pour la sauvegarde des valeurs islamique et toute mode contraire au code de conduite établie par l’Islam contraste avec ses idéaux.

L’Etat du Sénégal, pour ce qui le concerne doit user de tout son poids et toutes ses prérogatives pour jouer son rôle de sauvegarde des valeurs nationale. Dans un premier temps, le correspondant de Jeune Afrique doit être expulsé du Sénégal pour le sanctionner et du coup éviter des réactions de certains pouvant produire l’irréparable, en attendant l’interdiction définitive du journal dans le territoire sénégalais.

Serigne Saliou FALL
Petit Fils de Cheikh Ibra FALL
Mail : serignesalioufall2@gmail.com