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Ce que doit savoir le politologue tocard Abdou Aziz DIOP

L’insolence et l’imbécilité n’ont jamais porté le nom DIOP. Il en est surement l’exception. Ce type a été l’un des deux politologues tocards qui avaient conseillé a WADE de stopper la progression politique positive de Idrissa SECK à défaut de perdre les élections présidentielles de 2007. Son impartialité, à plusieurs reprises, a été mise à rude épreuve et il ne porte pas dans son cœur Idy. Son analyse découle, par conséquent, d’une subjectivité énervante et d’une faiblesse d’esprit déplorable.


Rédigé par leral.net le Lundi 11 Octobre 2010 à 02:15 | | 64 commentaire(s)|

Ce que doit savoir le politologue tocard Abdou Aziz DIOP
Le politologue tocard qu’il est doit savoir qu’Idrissa a fait une proposition politique intermédiaire pour préserver la stabilité du pays. Stabilité sans laquelle aucun développement durable n’est à envisager. Son manque d’honnêteté intellectuelle l’amène à torpiller la vérité. Des constitutionnalistes avérés ont certes démontré que la candidature de WADE est irrecevable, mais d’autres de la même trempe ont démontré le contraire avec autant de clarté. Des hommes de droit dont le premier Ministre Souleymane Ndene NDIAYE ou l’ex Ministre Me Ousmane SEYE ou l’éminent constitutionnaliste Serigne DIOP ont défendu la recevabilité de cette candidature avec des arguments juridiques à la clef. Qu’en est-il réellement dans le fond ? Voilà la simple question que se pose Idrissa SECK . Et pour en connaître davantage un débat nationale avec tous les acteurs autour d’une table n’est il pas le mieux indiqué pour clore définitivement le débat ? Le juge constitutionnelle étant souverain son jugement peut bien être différent de ce qui est dit ça et là, alors qu’un débat avec tous les acteurs concernés scellerait définitivement le sort de cette candidature.

A défaut de ce débat le conseil constitutionnel peut soit valider la candidature de WADE ou l’invalider. Dans la première hypothèse, l’opposition qui conteste la neutralité du juge DIAKHATE refuserait certainement ce choix et dans la seconde WADE peut torpiller la loi dans le but de se maintenir. Les conséquences pourraient, dans l’un comme dans l’autre des deux cas, s’avérer dangereux pour la stabilité du Sénégal d’où la proposition politique intermédiaire de Idrissa qui le limite à une simple proposition. Mais, l’insolence de ce tocard qui n’a d’égal que son ignorance ne lui permet point de cerner ces éventualités et préserver le pays d’un chaos certain.

Encore une autre maladresse de sa part quand il évoque les assises nationales et la non participation de Idy à cette chose. Qu’avait-elle de nationale au-delà du nom ? Elle n’avait regroupé que l’opposition et les affairistes que l’ancien régime avait façonnés. La non participation de Idy à cette chose jugée nationale par ses organisateurs ne signifie nullement que ce dernier avait tourné le dos au débat national. Au contraire c’était dans une parfaite logique qu’Idy avait refusé l’invitation de Benno. Mais, le mensonge sert parfois de tremplin aux faibles d’esprit de son acabit. Pour assouvir leur vil dessein à savoir nuire un homme qui empêche à ses pourvoyeurs de fonds de tourner en rond, certaines personnes sont prêtes à tout. Mais, le mensonge n’a jamais remporté ses duels avec la vérité. En témoigne l’acharnement du pouvoir sur SECK qui a abouti à un non lieu sur tous les chefs d’accusation à son encontre et ceci malgré le déploiement de tous les moyens dont disposait l’Etat pour retarder l’ambition qu’avait Idrissa pour le SENEGAL.


Déjà en 2006, Idrissa SECK défendait, dans sa lettre adressée à la Nation, que le Senegal était notre bien commun pour lequel nous ne devrions ménager aucun effort pour sauvegarder sa stabilité, sa prospérité et sa tranquillité afin que chacun d’entre nous puisse accéder à l’avoir, au pouvoir et au savoir. Mais, sa subjectivité et son aigreur ne lui permettent pas de reconnaître cette constance dans la lutte pour la préservation de la cohésion nationale dont fait preuve Idrissa depuis toujours.


Le vrai salaud est celui qui en donne une quintessence politique et se définit être un expert dans la détection des salauds politiques. Idrissa SECK ne descendra jamais aussi bas avec d’aussi vils propos, puisque c’est un homme politique respectable, respecté, responsable et qui nourrit beaucoup de respect à l’égard ses compatriotes. Abdou Aziz DIOP peut lui élire domicile dans les égouts, mais personne ne l’y rejoindra. C’est cette solitude dans les ordures aux odeurs nauséabondes qui justifient son existence de cafards et le ronge jusqu’à la moelle. Qu’il meure de haine. Idrissa SECK continuera malgré tout à servir le Senegal et de se battre pour ce bien commun.


Sankar
sankraa@yahoo.fr


(Plus d'informations demain sur leral .net)

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51.Posté par Adja le 11/10/2010 18:14 | Alerter
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Mouss,

ne perds pas ton temps. Les Rewmistes sont des nullards. L'expression "salaud politique" est un quasi-concept de science politique. Elle a une histoire qui ne date pas du week-end dernier et AAD n'en est pas le créateur ! Ce n'est pas la première fois que je l'entend et elle a plusieurs acception. Celle qui convient à Idrissa Seck, est qu'il est un escroc politique, qui réclame des actions au PDS alors qu'il n'y a rien du tout, un abject, une ordure, un vaurien politique ! L'expression surtout appliquée à Idrissa Seck, n'a rien d'avilissant. Dire que Idrissa Seck est un escroc, est un euphémisme !

52.Posté par Adja le 11/10/2010 18:15 | Alerter
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je l'entends

53.Posté par sopey idrissa seck-------- S.I.S------------- le 11/10/2010 18:22 | Alerter
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Sept ans d'accusations de calomnies, contre idrissa seck, jamais jusqu'à ce11/10/2010 sur leral aucun de ces grands maitres menteurs et menteuses n'ont apporté un atome de preuve ou même un début de preuve contre idrissa seck !!!

En islam l'adultère est préférable aux mensongeS !

54.Posté par Abdoul1 le 11/10/2010 18:45 | Alerter
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Je suis ravi. J'ai lu l'édito de l'OBS d'aujd'hui... Au moins 1 pers dans ce pays qui connait kesk'idy ?

Le débat Sankar-Aziz Diop, Non merci.
Idy pour ne point le nommer, dans son dernier râle, revient encore et de plus belle à ce qu'il sait faire le mieux: Projets de manipulation, Tentatives de manipulation et manipulations. Il faut etre vraiment machevialique. Voila le genre d'exemples qui prouve qu'il ne nous faut point des personnalités fortes mais des institutions fortes. Aussi, qu'à l'instar dess nations éveillées, certaines personnes politiques, des pollutions ambulantes à la sustentation ambivalente ne passeront plus jamais par ici - ni par là. Notre nouvelle jeunesse y veillera. Pour m'adresser aujd'hui à Idy, et à tous ceux de l'ére d'avant tertiaire et quaternaire, et ceux idéaux du commun érodés, nous n'entendons plus vos programmes, ne voyons meme plus de lignes directrices dans vos diatribes... Quel sont vos projet de parti ??? Plus simple encore votre idéologie de parti. Messieurs, cette nouvelle jeunesse, s'inscrit dans un projet d'avancée. Nous ne servons plus un homme mais les objectifs d'un travail estimé et planifié...
A1

55.Posté par zeste le 11/10/2010 19:17 | Alerter
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Faites en sortes que karim ne prend pas le pouvoir est beaucoup plus intéressant !!!!!

56.Posté par Moussa le 11/10/2010 21:40 | Alerter
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Adja

c vraiment lamentable ce que tu fais. C toi peut être qui a posté en mon nom pour ensuite venir me l'attribuer et l'attribuer à sankar.
Je jure sur ce que j'ai de plus cher au monde que ce post n'est pas de moi et que je ne suis pas non plus sankar. C vraiment dégelasse ce que tu fais si c toi.
si tu manques d'arguments tu nous le dis c plus simple non!

57.Posté par Adja le 12/10/2010 00:21 | Alerter
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Ce texte de Sankar a été modifié. Il y avait le mot "impartialité" dans son corps (pas seulement dans le propos liminaire). Ce mot, suite à nos critiques, a disparu du corps du texte. Le verbe "mourir" dans : "qu'il meure de haine" (qui doit finir par une exclamation, mais Sankar est nul) a été corrigé et maintenant on a "qu'il meure de haine" !



Bizarre non ?! Ensuite Sankar = Moussa = Bék = Fatou Diop

Je comprends maintenant que Sankar nous demande si nous avons le même texte ! Loooooool

58.Posté par vrai intellectuel le 12/10/2010 12:33 | Alerter
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Alioune Ndiaye RFM
Abdoul aziz diop
Momar Mbaye
Mody Niang
Tous Les Rats-Intellectuels
Méditer sur ce valeureux intellectuel

Aux plumes les Constitutionnalistes ! Réponse à Idrissa Seck.
Par Mouhamadou Mounirou SY
Constitutionnaliste et enseignant/chercheur à l’Université de Thiès
« L'humilité est l'antichambre de toutes les perfections ». Cet enseignement de Marcel Aymé semble être bien retenu par l’ancien Premier Ministre Monsieur Idrissa SECK qui a adressé une invitation aux constitutionnalistes du Sénégal, peut-être pour éviter le syndrome d’Iznogoud, calife à la place du Calife. C’est pour cela que je voulais aussi rectifier un titre qu’on m’a donné à tort dans la presse. Je n’ai jamais été membre de la commission de rédaction de la Constitution de 2001. J’ai simplement travaillé, alors que j’étais doctorant, avec un membre de ladite commission.




Il est vrai que le sujet commence à devenir rébarbatif voire agaçant mais il n’est pas pour autant vidé. C’est pour cette raison que nous comptons réagir pour apporter une réponse de constitutionnaliste, objective et sans parti pour éclairer l’opinion publique, la classe politique et surtout le PDS.
Notons d’emblée que l’appel de Monsieur Idrissa Seck est empreint d’une originalité qui ouvre un nouveau chantier à explorer qui va au-delà du cas WADE pour devenir une grande préoccupation politique nationale susceptible de remettre en cause la paix sociale et la stabilité étatique. Que nous demande-t-il nous constitutionnalistes ? Deux choses : d’abord un éclairage pour savoir si le Président Abdoulaye Wade, élu deux fois, peut participer en bon droit à l’élection présidentielle prochaine ; et ensuite, en vertu de la révision constitutionnelle posée par la loi constitutionnelle n° 2008-66 du 21 octobre 2008 modifiant la première phrase de l'alinéa premier de l'article 27 de la Constitution qui rallonge la durée du mandat présidentiel de 5 à 7ans, les prochaines échéances électorales auront-elles lieu en 2012 ou en 2014. Nul ne peut contester la pertinence et la légitimité de telles interrogations surtout lorsqu’elle émane d’un militant du PDS, vivement intéressé par ce scrutin.
Deux questions majeures émanant d’un politique qui exigent des réponses juridiques qui auront indubitablement des incidences politiques. Mais les réponses à ces deux interrogations, en guise de coup de projecteur, seront triple et porteront sur la recevabilité de la candidature de Wade, la date de la prochaine élection présidentielle en vertu du droit en vigueur et la posture que devrait adopter le Conseil constitutionnel qui détient le dernier mot.
1 – Le Président Wade, peut-il être candidat à nouveau ?
« Si la rose savait que sa beauté la mènerait directement au fond d’un vase, elle se serait tranchée la gorge avec sa propre épine ». Au lendemain de sa victoire dès le premier tour en 2007, le 1er mars précisément, le Président de la République, réélu pour la seconde fois, répond sans détours sur sa prochaine participation au scrutin de 2012 à Christoph Boisbouvier de RFI. Il dit sans ambages « … j’ai bloqué le nombre de mandats à 2, ce n’est pas possible, je ne peux pas me représenter. Je vous dis sérieusement que je ne me représenterai pas ».
Le mot est lâché, la Constitution lui interdit. Mais quelle Constitution ? Celle de 2001 qui révise celle de 1963 sans qu’on précise dans celle-là si les dispositions de celle-ci sont remplacées ou abrogées. En droit, tout décès doit être certifié dans un écrit, le mot doit être dit. Et que dit l’article 27 de la Constitution du 22 janvier 2001 ? Trois choses dans trois phrases. D’abord, la durée du mandat du Président de la République est de sept ans. Ensuite, le mandat est renouvelable une seule fois. Et enfin, cette disposition ne peut être révisée que par une loi référendaire.
Posé comme tel en 2001, un problème politico-juridique s’est révélé. Le président Wade est élu sur la base de la Constitution du 3 mars 1963 qui prévoit un mandat d’une durée de 7 ans et sans limitation du nombre. Comme la nouvelle constitution fixe la durée du mandat à 5 ans et que les réformes constitutionnelles sont d’application immédiate, le mandat en cours devrait-il s’arrêter en 2005 comme le suggère la réforme ou en 2007 en vertu ce que disait le droit pendant son élection ? Pour résoudre cet écueil, des dispositions transitoires, rédigées in concreto dans un article 104 affirme que « le mandat en cours va jusqu’à son terme ». Donc, le premier mandat de l’élu de 2000 va jusqu’en 2007, terme qu’avait retenu la Constitution de 1963. Et sur ce point, tout le monde est d’accord. Cette argumentation née d’une interprétation simple revêt un intérêt insigne dans la réponse que nous allons apporter sur l’organisation de la prochaine élection présidentielle en 2012 ou en 2014.
La grande divergence surgit au niveau du nombre de mandat et surtout à quelle période situe-t-on le second mandat. L’article 27 dit en 2001 que le mandat est renouvelable une fois. S’agit-il du mandat en cours ou du mandat à venir ? La réponse nous est donnée par l’article 104 alinéa 2 « Toutes les autres dispositions de la présente Constitution lui sont applicables », lui étant le Chef de l’Etat. Un commentaire de cette disposition nous imprime de dire que son idée maitresse est le domaine d’application de la constitution de 2001 concernant le Président de la République en exercice. Ainsi, pour cet alinéa, en dehors de la durée de 5 ans qui figure de l’article 27, tout le reste de la Constitution de 2001 est appliqué en l’état et présentement au Président de la République. Donc son premier mandat tel que visé par le nombre de deux est celui qui va de 2000 à 2007. Etant donné que le nombre est une fois renouvelable, par sa victoire de 2007, le Président Wade entamait son dernier mandat qui devait durer 7 ans et donc prendre fin en 2012. A cet effet, selon la philosophie de la réforme de 2001 et en vertu du texte lui-même, tout Président élu en 2000 et qui rempile en 2007 ne peut plus se présenter en 2012 comme candidat. Le contraire serait une violation flagrante de la Charte fondamentale, pilier de notre Etat et socle de la jeune démocratie sénégalaise.
Maintenant, d’aucuns pourraient brandir l’idée selon laquelle le Président est revenu sur sa première déclaration et proclame sa candidature. Soit ! Mais un tel cas de figure est appelé en droit un dédit qui est considéré comme une forme de crime de parjure, c’est-à-dire faire un faux serment ou violer son serment. Et même si seuls les imbéciles ne changent pas, la constance est une valeur et une vertu pour tout leader, de surcroît un Président de la République. Le brésilien Lula Da Silva, n’a point changé de discours et cela ne fait de lui un vrai imbécile. Il se trouve que de son intégrité au sens grec du terme, de sa rectitude et de sa logique dans sa démarche dépendront la stabilité, la direction et surtout la destinée de l’Etat.
2 – Le prochain scrutin présidentiel, aura-t-il lieu en 2012 ou en 2014 ?
Cette question, on ne peut plus pertinente, mérite d’être posée pour atténuer le ciel nuageux qui plane au-dessus de la classe politique. Avant d’aller plus sur ce point, relevons tout d’abord une bizarrerie dans la manière de jouer avec la Constitution au Sénégal. Souvent tripatouiller, c’est-à-dire selon le dictionnaire, manier sans précaution et avec malhonnêteté, ce flou du calendrier est entretenu par une violation sans précédent de la Constitution de 2001 en son article 27. Il affirme sans ambiguïté que « cette disposition ne peut être révisée que par une loi référendaire ». La disposition qui affirma à la fois que « La durée du mandat du Président de la République est de sept ans. Le mandat est renouvelable une seule fois ». Mais qu’ont fait les élus de la Nation, Parlementaires et Président de la République ? Au lieu de convoquer le Peuple par voie référendaire, le Congrès s’est réuni pour décider, par la loi constitutionnelle n° 2008-66 du 21 octobre 2008 et grâce au fait majoritaire, en marchant comme un seul homme et au grand dam peuple souverain, seul habilité à se prononcer en l’espèce. Pourtant, le referendum auquel fait allusion l’article 27 n’est point le référendum législatif mais bien celui populaire d’autant plus qu’avec le parallélisme des formes, le peuple qui avait fait la Constitution de 2001 était le seul compétent pour la défaire, donc à la réviser surtout lorsqu’en l’espèce, le Constituant l’a prévu express verbis.
Néanmoins, les dés sont jetés et la messe est dite. Depuis 2008, le mandat présidentiel est de 7 ans. Donc, un flou semble être entretenu à travers la combinaison des textes de 2001 et de 2008. Par conséquent, nous avons du mal à comprendre tout le tolet et surtout l’acharnement de certaines personnes comme Abdou Aziz DIOP sur l’ancien Président du REWMI. Ses interrogations sont légitimes et politiquement fondées. Toutefois, pour répondre à la question de Idrissa Seck, en bon droit et vertu du droit positif en vigueur, le prochain scrutin présidentiel ne peut avoir lieu qu’en 2012. Si on adopte le même raisonnement que celui de 2001, l’article 104 toujours en vigueur affirme que « le mandat en cours va jusqu’à son terme ». Quel a été la durée du mandat en cours en 2008 ? 5 ans. Si le mandat en cours va jusqu’à son terme, cela veut dire que Wade réélu en 2007 fera un mandat de 5 ans qui prendra logiquement fin en 2012. C’est la seule lecture qui vaille et aucune autre interprétation ne pourrait prospérer.
Toutes choses étant égales par ailleurs, c’est au Conseil constitutionnel, le moment venu, de nous dire ce que dit réellement la Constitution surtout lorsque les candidats attendront leur quitus de recevabilité pour participer aux opérations électorales.
3 – Quelle posture le Conseil constitutionnel devra adopter
Maintenant, nous comprenons très bien l’inquiétude et le souci de Monsieur Seck. Le Conseil est le juge habilité à faire respecter la Constitution s’il est saisi. En l’espèce, il le sera parce que seule juridiction compétente pour recevoir les candidatures des protagonistes à l’auguste fonction de Président de la République. Le Conseil est un collège de cinq membres appelés les « sages ». Quelque grand que puisse être l’opprobre jeté sur la personne du nouveau Président dudit Conseil, une juridiction s’apprécie moins sur la personne des gens qui l’exploitent et la dirigent que sur la jurisprudence rendue. Qui plus est, un juge constitutionnel a, selon Robert Badinter, « un devoir d’ingratitude envers celui qui l’a nommé et un devoir de fidélité envers le droit et le peuple ». Ainsi, il suffit que le Conseil, par une décision collégiale, suive et c’est fort probable, à 29 jours du scrutin, l’argumentation de tous les constitutionnalistes sénégalais qui se sont exprimés sur cette question pour écarter la candidature de WADE. Tous sans exception aucune ont affirmé l’impossibilité pour Wade d’être candidat en 2012.
Au passage, il faut relever un quiproquo entretenu malencontreusement sur l’identité d’un constitutionnaliste. Le professeur Babacar Gueye ne s’est pas prononcé sur la question. Sur CANAL INFOS, il a dit se l’interdire et qu’il ne donne pas son avis même s’il en a. L’autre Guèye qui s’est prononcé plus d’une fois, est Ababacar ou non BABACAR.
Après tout, quelle catastrophe se serait au PDS, parti au Pouvoir, qui ne pourrait plus participer à cette bataille électorale parce que son seul et unique candidat ne sera pas de la compétition ? Quel sort faut-il imaginer pour la paix sociale, le fonctionnement des institutions et le déroulement même de l’élection ? C’est cela le souci majeur de Idrissa Seck et la raison pour laquelle il alerte d’abord les spécialistes du droit constitutionnel et la classe politique ensuite. Ce cas inédit va au-delà du PDS. Il va envenimer l’ensemble du corps social et entrainer une crise sans précédent au sommet de l’Etat.
Pour ne pas en arriver là, il urge pour le PDS de préparer un plan B alors qu’il est encore temps pour éviter toute forclusion. Ainsi, ses militants pourront chanter avec Edith Piaf, au soir de la proclamation de la recevabilité de leur candidat « Non! Rien de rien ...Non ! Je ne regrette rien. Ni le bien qu'on m'a fait. Ni le mal tout ça m'est bien égal ».



Par Mouhamadou Mounirou SY
Constitutionnaliste et enseignant/chercheur à l’Université de Thiès
Docteur en droit public (UT1 Toulouse)
Centre d'Etudes et de Recherches Constitutionnelles et Politiques (Ut1)
Association des Auditeurs de l'Académie Internationale de Droit Constitutionnel (Tunis)
Membre du Réseau Africain de Droit Constitutionnel (RADC)
Président du Collectif des Amis et Natifs de Louga (CANAL)
Prof. Université de Thiès (Sénégal). Tel : 00.221.253.70.69


59.Posté par bokk sénégal le 12/10/2010 14:07 | Alerter
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Salut à tous
Je voudrais participer à ce débat. Mais bon sang vous les rewmistes , voulez vous arrêter d'insulter tous ceux qui sont critiques envers votre mentor ! Personne n'est à l'abri de critiques même pas les prophètes à plus forte raison "un ancien spermatozoïde et futur cadavre". Vous qui parlez de décence, dites nous de qui vient ces propos adressés à un homme qui vous a pendant longtemps considéré comme un père. Nous autres ne sommes pas amnésiques à ce point. Vous et votre mentor n'avez qu'à vous donner des leçons de politesse à vous même. Pour s'en convaincre, parcourez le web où Monsieur Seck est cité, vous crâchez des insanités à tous ceux qui ne partagent pas les points de vue de votre leader.
Il y a tellement de gens qui ne partagent pas ceux de notre Créateur Allah (SWT) qui restent quand même en vie et qui continuent d'être pourvus. Qu'en serait -il si vous étiez à sa place?
Méditer ceci

60.Posté par moussa diouf le 12/10/2010 16:13 | Alerter
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seul les imbéciles aiment idy un gars qui a volé les derniers publics les fonds politique c l'argent du contribuable senegalais il a declaré ouvertement qu'il a pris l'argent donc reveillez vous senegalais moi je lé soutenu en 2004 quand wade l'a limogé mais apres j'ai su que idy a tort et que wade avait raison de l'emprisonner en regardant son train de vie je sais que c un voleur comme wade souvenez vous des accords de la prison de rebeuss entre wade et idy (tu me donnes une partie des milliards je te libére et te blanchi en donnant des instructions aux juges de te blanchir) svp reveillez vous et acceptez la verité vous les partisans de idy

61.Posté par KAM le 12/10/2010 17:50 | Alerter
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mieux vaut etre diriger par mille karim wade, qu'une seule portion du tortueux idy

62.Posté par Adja le 12/10/2010 19:00 | Alerter
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Ce qui est a noter dans le discours de idy et de ses adversaires c est la grande difference dans le ton, dans la demarche, la politesse, la religiosite, la technicite.

Autant on n'ecoute idy q'avec attention et serieux et meme avec admiration devant son eloquence, la pertinence de ses idees, devant son inebranlabe desir d etre president autant on ecoute ses adversaires avec u certain amusement devant le nature et la profusion des insultes ainsi que la faiblesse de leur argumentation.

C' est toujours le meme rituel, le Monsieur parle et dit des choses sensees, d autres viennent et insultent sans arguments probants a ce rythme ils sont en train d augmenter son profil mediatique for free.

On sent trop de haine a leur niveau et trop de calme de depassement au niveau de idy. Haine ou decouragement devant son retour NON STOPPABLE au premier rang des presidentiables.

La difference de niveaux est trop grande, flagrante.
Wassalam.

63.Posté par Adja le 12/10/2010 19:02 | Alerter
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Ce qui est a noter dans le discours de idy et de ses adversaires c est la grande difference dans le ton, dans la demarche, la politesse, la religiosite, la technicite.
Autant on ecoute idy avec attention et serieux et meme avec admiration devant son eloquence, la pertinence de ses idees, devant son inebranlabe desir d etre president autant on ecoute ses adversaires avec u certain amusement devant le nature et la profusion des insultes ainsi que la faiblesse de leur argumentation.
C' est toujours le meme rituel, le Monsieur parle et dit des choses sensees, d autres viennent et insultent sans arguments probants a ce rythme ils sont en train d augmenter son profil mediatique for free.
On sent trop de haine a leur niveau et trop de calme de depassement au niveau de idy.
La difference de niveaux est trop grande, flagrante.
Wassalam.

64.Posté par feugueuleu le 12/10/2010 21:01 | Alerter
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Idy ne laisse personne indifferent. On l'aime ou on ne l'aime pas.

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