Le président du Comité sénégalais des droits de l’homme (CSDH), Alioune Tine, qui se prononçait à l’occasion de la commémoration du 66ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH), mercredi dernier à Dakar, considère que la mémoire du CSDH avait été effacée entre 2000 et 2012. Une période durant laquelle, dit-il, on ne lui donnait aucune considération et où le siège de cet organisme avait connu un état de délabrement notoire. « On avait même honte de le montrer », dit-il. Une situation qui a fini par anéantir tous les efforts fournis pour parvenir à sa création en 1970 avant même le Conseil économique et social et beaucoup d’autres institutions du pays. « Il faut nous restituer cette chambre », réclame-t-il.
Cependant, malgré ces dysfonctionnements notés, le président du comité explique qu’un certain nombre d’acquis sont obtenus depuis que le pouvoir actuel est en place. Il informe que « le régime actuel est sur le point de renforcer les capacités des institutions des droits de l’homme à l’image du comité qui, pour la première fois, est dirigé par quelqu’un de la société civile. Car, il était toujours sous l’autorité de magistrats. Le président Alioune Tine compte également miser sur l’augmentation de son budget d’ici peu. Le président de la République m’a fait la promesse aussi qu’un projet de loi sera adopté d’ici le mois de janvier pour enfin être en phase avec le traité de Paris ».
Le Sénégal peut mieux faire en matière de droits de l’homme
Cependant, s’agissant des problèmes des droits humains, l’ancien président de la Rencontre africaine pour la défense de droits de l’homme (Raddho) avoue que le Sénégal, malgré les actes forts posés pour les défendre, traine toujours des manquements. Lesquels carences sont, entre autres, les violences faites aux femmes et aux enfants, la discrimination faite dans les lieux de travail, le chômage, la santé de la reproduction, etc. Il promet, par ailleurs, de faire un plaidoyer pour que les députés votent enfin le Code de la presse. Alioune Tine s’engage, avec son équipe, à travailler davantage sur différents points portant sur ces difficultés.
« La DUDH est l’une des plus belles œuvres de l’humanité »
Revenant sur les circonstances pour lesquelles l’Assemblée générale des Nations Unis avait consacré en 1948 sa première session à l’examen d’un document de haute porté historique (DUDH)), Alioune Tine souligne que c’était pour mettre fin aux atrocités et crimes innommables commis au lendemain de la seconde guerre mondiale. Ainsi, il pense que le respect des droits de l’homme doit être un combat de tous les jours comme le prône le thème de l’édition du 66ème anniversaire. Toutefois, il appelle les Sénégalais au respect des identités, au renforcement de la justice, à la tolérance et à la solidarité…
S’agissant du 66ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, la représentante du ministre de la Justice, Garde des Seaux et par ailleurs directrice de cabinet, Mme Aminata Fall Cissé, a laissé entendre que son ministère ne ménagera aucun effort pour appuyer les défenseurs des droits de l’homme. A l’en croire, la Déclaration universelle des droits de l’homme est l’une des plus belles œuvres de l’humanité.
Sud Quotidien
Cependant, malgré ces dysfonctionnements notés, le président du comité explique qu’un certain nombre d’acquis sont obtenus depuis que le pouvoir actuel est en place. Il informe que « le régime actuel est sur le point de renforcer les capacités des institutions des droits de l’homme à l’image du comité qui, pour la première fois, est dirigé par quelqu’un de la société civile. Car, il était toujours sous l’autorité de magistrats. Le président Alioune Tine compte également miser sur l’augmentation de son budget d’ici peu. Le président de la République m’a fait la promesse aussi qu’un projet de loi sera adopté d’ici le mois de janvier pour enfin être en phase avec le traité de Paris ».
Le Sénégal peut mieux faire en matière de droits de l’homme
Cependant, s’agissant des problèmes des droits humains, l’ancien président de la Rencontre africaine pour la défense de droits de l’homme (Raddho) avoue que le Sénégal, malgré les actes forts posés pour les défendre, traine toujours des manquements. Lesquels carences sont, entre autres, les violences faites aux femmes et aux enfants, la discrimination faite dans les lieux de travail, le chômage, la santé de la reproduction, etc. Il promet, par ailleurs, de faire un plaidoyer pour que les députés votent enfin le Code de la presse. Alioune Tine s’engage, avec son équipe, à travailler davantage sur différents points portant sur ces difficultés.
« La DUDH est l’une des plus belles œuvres de l’humanité »
Revenant sur les circonstances pour lesquelles l’Assemblée générale des Nations Unis avait consacré en 1948 sa première session à l’examen d’un document de haute porté historique (DUDH)), Alioune Tine souligne que c’était pour mettre fin aux atrocités et crimes innommables commis au lendemain de la seconde guerre mondiale. Ainsi, il pense que le respect des droits de l’homme doit être un combat de tous les jours comme le prône le thème de l’édition du 66ème anniversaire. Toutefois, il appelle les Sénégalais au respect des identités, au renforcement de la justice, à la tolérance et à la solidarité…
S’agissant du 66ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, la représentante du ministre de la Justice, Garde des Seaux et par ailleurs directrice de cabinet, Mme Aminata Fall Cissé, a laissé entendre que son ministère ne ménagera aucun effort pour appuyer les défenseurs des droits de l’homme. A l’en croire, la Déclaration universelle des droits de l’homme est l’une des plus belles œuvres de l’humanité.
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