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Elle empoisonne son vagin pour tuer son mari

Rédigé par leral.net le Vendredi 29 Novembre 2013 à 20:40 | | 0 commentaire(s)|

Le fait que le vagin produise un léger écoulement qui fournit l’humidité nécessaire pour vous procurer un confort, entre dans l’ordre normal des choses. Même un écoulement plus abondant, qui serait causé par la production de glaire cervicale est normal chez certaines femmes et tout à fait inoffensif.


Elle empoisonne son vagin pour tuer son mari
 Cependant, si cet écoulement s’accompagne de démangeaisons ou d’une odeur désagréable, il s’agit sûrement d’une infection vaginale qui devrait vous inquiéter.

Description
Les leucorrhées, connues sous le nom de pertes blanches, ou pertes vaginales, se manifestent par une exagération des sécrétions génitales normales. Elles sont plus ou moins abondantes, fluides ou épaisses (granuleuses, mousseuses), blanches ou teintées (grisâtres, jaunâtres, verdâtres), parfois d'odeur désagréable. Elles s'accompagnent souvent d'une irritation locale, de brûlures, de démangeaisons et de douleurs pendant les rapports sexuels.

 
Ecoulement normal : de quoi s’agit-il ?
Il s’agit d’écoulements abondants de sécrétions vaginales blanchâtres non inflammatoires et malodorantes.
Cet écoulement vaginal est présent quotidiennement, en faibles quantités chez chaque femme. L’écoulement varie en fonction du cycle menstruel. La quantité des écoulements diffère également d’une femme à l’autre et augmente lors de l’ovulation ou avant les règles. Généralement, les écoulements débutent un à deux ans avant la puberté et durent jusqu’à la ménopause.

 
Qu’est qu’un écoulement anormal ?
Il s'agit sûrement d'une infection vaginale et vous devriez vous en inquiéter. L'une des causes d'infection vaginale les plus courantes est le Candida albicans ou Monilia, que l'on considère comme étant une infection mycosique. L'écoulement classique d'une infection mycosique produit une texture granuleuse associée à d'intenses démangeaisons. Parfois, ce genre d'infection résulte de la consomma­tion d'antibiotiques prescrits pour une autre infection de l'organisme.
D’autre part, les infections bactériennes, transmises sexuellement et causées par la chlamydia ou les gonocoques sont souvent associées à un écoulement vaginal jaunâtre qui dégage une odeur nauséabonde. En plus de l'écoulement et des déman­geaisons, vous pourriez ressentir une sensation de brûlure.
En outre, un écoulement liquide, écumeux, verdâtre ou jaunâtre pourrait signaler un symptôme de trichomonas, infection qui est souvent transmise d'un partenaire à l'autre. Il y a 35 ans on la considérait comme étant l'infection vaginale la plus courante, mais elle est de nos jours relativement rare.

 
Quelles sont les causes des leucorrhées ?
Le plus souvent, elles sont d'origine infectieuse : infection de la vulve (vulvite), du vagin (vaginite), du col utérin (cervicite), de l'utérus (endométrite), des trompes de Fallope (salpingite). Les agents responsables sont surtout des champignons (Candida albicans), des parasites (Trichomonas vaginalis), des bactéries (Gardnerella vaginalis, gonocoque, mycoplasme), des chlamydias, des virus (herpès). Plusieurs germes sont parfois associés. Ils se transmettent par voie sexuelle. Les facteurs favorisant les infections à champignons sont les toilettes intimes avec un savon acide, la lingerie de textile synthétique serrée, les pantalons ajustés, la grossesse, le diabète mais aussi les traitements contraceptifs, qui empêchent l'ovulation, la modification de l'équilibre hormonal retentissant sur la composition de la flore vaginale.
Comment les diagnostiquer et les différencier ?
Notons, qu’un examen gynécologique avec spéculum permettra au médecin de juger la couleur, la quantité, la texture et l’odeur des écoulements. On peut aussi déterminer l’acidité (pH) qui est normalement inférieure à 4,5.
De même, un examen microscopique permet de différencier une infection bactérienne, une infection par champignon ou une infection par trichomonas.
Pour obtenir un complément d’information, un frottis utérin ou vaginal peut être réalisé (examen au microscope de prélèvements effectués en différents endroits de l'appareil génital et étalés sur une lame).
En cas d'atteinte du vagin ou du col, la présence d'un stérilet favorise l'extension de l'infection aux trompes. C'est pourquoi celui-ci doit parfois être enlevé.
Chez la femme enceinte, les leucorrhées peuvent transmettre une infection à l'enfant, surtout à l'occasion de l'accouchement : infections à chlamydia, mycoplasme, gonocoque, surtout responsables de conjonctivites ; leur traitement est délicat, car certains médicaments ne doivent pas être administrés à la femme enceinte.

 
Quelques conseils et solutions !
    Les conseils suivant et remèdes peuvent faire du bien :
Ne pas utiliser de sprays intimes, ni de serviettes hygiéniques parfumées. Ne jamais rincer le vagin, ne pas utiliser de tampons hygiéniques en dehors des règles et changer régulièrement le tampon durant les règles.


Évitez les douches vaginales. « Les douches vaginales peuvent être une façon dangereuse de traiter l'écoulement vaginal », souligne David Eschenbach, médecin, professeur et chef du Service de gyné­cologie à la Faculté de médecine de l'université de Washington, à Seattle. « Ces douches peuvent transporter les substances infectieuses depuis le col de l'utérus jusque dans l'utérus ou modifier les bactéries présentes dans le vagin, et causer ainsi une salpingite inflammatoire aiguë», dit-il.


N'utilisez pas de poudres. « Bien qu'elles semblent vous soulager, les poudres de talc et les fécules de maïs utilisées afin d'assécher l'écoulement du vagin ne sont pas recommandées », souligne le D r Eschenbach. Avec le temps, les petites particules se déplacent depuis le vagin jusque dans l'utérus et peuvent se loger près des ovaires. Ces dépôts pourraient finir par devenir un facteur de développement d'un cancer des ovaires.


Restez fidèle : «Il est difficile pour les médecins de déterminer la cause exacte de la plupart des infections vaginales bactériennes, mais l'une des raisons possible sont les rapports sexuels avec plusieurs partenaires.
 
Douches vaginales avec de l’eau vinaigrée : 1l d’eau chaude associée à 3 cuillères à soupe de vinaigre blanc ; le citron peut remplacer le vinaigre.
 
Douches vaginales avec une décoction de l’écorce Mitragyna inermis


Allez aux toilettes après une relation sexuelle. C’est ici que le mythe au sujet de la culpabilité du partenaire trouve son origine et, comme dans la plupart des mythes, il y a une pointe de vérité dans tout cela. Le pénis peut déplacer les bactéries présentes dans l’urètre et les faire passer dans la vessie. En urinant après une relation sexuelle, vous pouvez éviter une infection. Il ne fait aucun doute que les infections urinaires sont plus courantes chez les femmes sexuellement actives. Cependant, ces infections sont dues davantage au fait qu'elles ne savent pas se protéger. Si des bactéries ont effectivement été poussées dans la vessie, uriner en évacuera la majeure partie.
Notons pour finir que les leucorrhées sont sensibles au traitement mais elles récidivent fréquemment. Négligées, les infections génitales, notamment les salpingites, peuvent être responsables d'une stérilité.
Traitement par les plantes : Boire une décoction de racines de (lire la suite sur www.sambamara.com).
NB: Chers amis, je viens de raccrocher avec la chaîne France 2. Ils doivent passer à mon cabinet en début de  semaine prochain pour un entretien et éventuellement un reportage!





Source :sambamara.com