Au soir du 24 août, l’AS Monaco écrase déjà la Ligue 2 avec 13 points sur 15 possibles. Grâce à un stratosphérique Ibrahima Touré (6 buts en 5 matches), le club de la Principauté semble parti pour réaliser une saison record et se voit déjà en Ligue 1. Un mois et demi plus tard, le constat est bien différent. Sur les cinq derniers matches de championnat, les hommes de Claudio Ranieri ne l’ont emporté qu’à une seule reprise, face à une équipe du RC Lens alors à la dérive.
Et si les résultats déçoivent face à des concurrents directs pour la montée (défaite au Havre, et nul à domicile face à Dijon) que dire des contre-performances à domicile face au GFCO Ajaccio (2-2 avec une égalisation miraculeuse en fin de match) et face à Châteauroux lundi soir (0-0). Face à la Berrichonne, les Monégasques n’y étaient pas, à l’image d’un Touré fantomatique et d’un Valère Germain maladroit (deux frappes sur les poteaux et un raté incroyable après un joli numéro de Ocampos). Interrogé à l’issue du match, le technicien italien ne pouvait cacher sa déception. « En 2e mi-temps, on s’est créé beaucoup d’occasions, mais on aurait eu besoin d’un peu plus de chance pour marquer. L’équipe adverse a très bien défendu. Il y a certainement eu des erreurs de notre part. Nous avons trop attendu pour commencer à jouer. »
La situation n’est pas encore grave puisque l’ASM est actuellement leader de L2. Mais cela peut s’expliquer en partie sur les baisses de forme de ses principaux adversaires. Dijon n’avance plus, Nantes et Caen sont inconstants si bien que le championnat est très serré (3 points entre le 1er et le 6e). En cas de nouvelle contre-performance sur la pelouse de son actuel dauphin Angers, Monaco pourrait connaitre une lente descente aux enfers. Une situation qui serait forcément mal vécue par le président russe du club monégasque qui a offert à Ranieri une équipe taillée pour se balader dans l’antichambre de l’élite.
Sébastien DENIS
Et si les résultats déçoivent face à des concurrents directs pour la montée (défaite au Havre, et nul à domicile face à Dijon) que dire des contre-performances à domicile face au GFCO Ajaccio (2-2 avec une égalisation miraculeuse en fin de match) et face à Châteauroux lundi soir (0-0). Face à la Berrichonne, les Monégasques n’y étaient pas, à l’image d’un Touré fantomatique et d’un Valère Germain maladroit (deux frappes sur les poteaux et un raté incroyable après un joli numéro de Ocampos). Interrogé à l’issue du match, le technicien italien ne pouvait cacher sa déception. « En 2e mi-temps, on s’est créé beaucoup d’occasions, mais on aurait eu besoin d’un peu plus de chance pour marquer. L’équipe adverse a très bien défendu. Il y a certainement eu des erreurs de notre part. Nous avons trop attendu pour commencer à jouer. »
La situation n’est pas encore grave puisque l’ASM est actuellement leader de L2. Mais cela peut s’expliquer en partie sur les baisses de forme de ses principaux adversaires. Dijon n’avance plus, Nantes et Caen sont inconstants si bien que le championnat est très serré (3 points entre le 1er et le 6e). En cas de nouvelle contre-performance sur la pelouse de son actuel dauphin Angers, Monaco pourrait connaitre une lente descente aux enfers. Une situation qui serait forcément mal vécue par le président russe du club monégasque qui a offert à Ranieri une équipe taillée pour se balader dans l’antichambre de l’élite.
Sébastien DENIS
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