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Infidélité : un homme sur deux, une femme sur trois y ont succombé

Rédigé par leral.net le Mercredi 22 Janvier 2014 à 09:00 | | 0 commentaire(s)|

Plus d’un homme sur deux (55%) et près d’une femme sur trois (32%) admettent avoir été infidèles, un comportement en très nette progression depuis les années 70, selon une enquête en ligne de l’Ifop.


Infidélité : un homme sur deux, une femme sur trois y ont succombé

La proportion de Français ayant déjà été infidèles au cours de leur vie a progressé de manière continue au cours des 40 dernières années, passant de 19% en 1970 à 30% en 2001 pour s’élever désormais à 43%, souligne l’enquête réalisée pour Gleeden, site de rencontres extraconjugales.

L’infidélité est plus forte à gauche (46%) qu’à droite (40%). Les hommes les plus âgés et les plus aisés (66% des plus de 50 ans et 53% CSP+) se distinguent « par une plus grande expérimentation des comportements extra-conjugaux ».

Sans aller jusqu’à passer à l’acte, un Français sur deux (46%) a déjà embrassé quelqu’un d’autre que son partenaire et 50% admettent s’être déjà livrés à un jeu de séduction à caractère adultérin.

Les fantasmes ont le vent en poupe: 3 hommes sur 4 (76%) et 2 femmes sur 3 (67%) ont rêvé de faire l’amour avec quelqu’un d’autre que leur partenaire et un tiers des Français (32%) a déjà eu un rapport en pensant à une autre personne que son partenaire.

Selon l’enquête, deux femmes sur trois estiment qu’ »embrasser, c’est tromper ». 57% des deux sexes considèrent qu’échanger des messages coquins est déjà une forme d’infidélité.

Malgré la progression de l’infidélité, 68% des Français croient encore possible de rester fidèle toute une vie à la même personne. 63% des Français (contre 53% en 2010) vivant en couple partage jugent qu’on peut aimer quelqu’un tout en lui étant infidèle.

Pour François Kraus, directeur d’études au département opinion de l’Ifop, « un des principaux enseignements de l’enquête tient dans la perception toujours différenciée de la fidélité entre hommes et femmes: ces dernières acceptant toujours beaucoup moins ces écarts de conduite que les hommes ».

Le sondage a été réalisé du 7 au 9 janvier auprès de 804 individus, selon la méthode des quotas.

AFP