La pression est retombée. Dans le viseur de tous les observateurs la saison passée après son transfert retentissant en provenance de Palerme (42 M€), Javier Pastore (23 ans) est aujourd’hui une star parmi tant d’autres dans l’effectif du Paris SG. Une situation qu’il avoue mieux vivre dans les colonnes de France Football après avoir parfois souffert lors du dernier exercice. « Mais, aujourd’hui, c’est oublié, d’autant qu’il y a eu cette année des transferts plus importants que le mien. J’ai été le premier à avoir été recruté à un prix élevé, ç’a pu peser à un moment donné, mais c’est derrière moi. Je n’ai plus ce poids sur les épaules. Je peux rater un match ; Ibrahimovic ou Verratti sortent un grand match, on gagne, et ma prestation passe inaperçue. Forcément, je suis beaucoup plus serein, d’autant que je peux m’appuyer sur un groupe de plus grande qualité », a-t-il confié.
Plus tranquille, il peut jouer son véritable jeu, sans forcer sa nature. « On me dit souvent qu’il faut que je cherche davantage le but, mais, depuis mon enfance, j’ai toujours aimé donner des passes pour que d’autres marquent. Du coup, il m’arrive d’avoir le but grand ouvert et de choisir de donner la balle à un coéquipier pour qu’il marque... (...) La bonne passe, c’est ma marque de fabrique. Je ne suis pas connu pour marquer beaucoup de buts ou pour briguer la place de meilleur buteur. Je suis là pour aider l’équipe à bien jouer », a-t-il expliqué, répondant à ceux qui critiquaient son rendement en 2011/12 (13 buts, 5 passes décisives). D’ailleurs, El Flaco jette un regard lucide sur son niveau de jeu. « Je sais qu’il m’arrive encore d’avoir des passages à vide au cours des matches, d’alterner le très bon et le très mauvais. (...) Le problème est dans ma tête. La solution passe sûrement par une plus grande concentration », a-t-il avoué.
Pour autant, le natif de Cordoba se dit plutôt satisfait de son début de saison, même s’il vise encore plus haut. « Tout le monde a pu constater que mon rendement a nettement progressé lorsque je me suis trouvé plus près des deux attaquants. J’ai marqué, j’ai délivré des passes décisives. Je me sens beaucoup mieux quand je suis positionné plus haut. J’ai le sentiment d’être bon. Sans avoir été extraordinaire, je pense avoir été important. J’ai marqué deux buts. Dans le dernier match de Championnat, contre Sochaux (7e journée), j’ai délivré une passe décisive à Kevin Gameiro. Pour le type de joueur que je suis, c’est une satisfaction. (...) Après, à titre personnel, je veux être encore meilleur », a-t-il reconnu, évoquant les domaines dans lesquels il peut encore progresser. « Les gens apprécient toujours les beaux gestes. C’est bien, mais ce n’est pas le plus important. (...) Un beau geste inutile n’apporte rien à l’équipe. (...) Je suis persuadé que plus d’agressivité et d’engagement tactique m’aideraient à retourner en sélection argentine », a-t-il indiqué.
Pour poursuivre sa progression, il s’inspire de joueurs tels que Kaka et David Silva. Le PSG espère qu’il se hissera à leur niveau. L’Albiceleste, lui, se dit heureux d’avoir choisi le club de la capitale. « Je suis venu ici car je croyais au projet et parce que je savais que ce serait important pour ma carrière. Un an après mon arrivée, grâce au Paris SG, je joue la Ligue des Champions. J’ai fait le bon choix », a-t-il lâché avant de faire le point sur ses objectifs. « On n’en a pas encore parlé. Mais je pense que l’objectif numéro un reste de remporter le championnat. Pour la Ligue des Champions, on va voir au fur et à mesure des matches : essayer de franchir la phase de poules, puis voir si le tirage au sort des huitièmes de finale nous est favorable. On verra. Mais gagner la Ligue des Champions ne peut pas encore être un vrai objectif. On est nouveau dans cette compétition », a-t-il conclu. Même s’il voit les choses en grand, Javier Pastore n’en reste pas moins humble. La marque des grands. À lui de confirmer.
Alexis Pereira
Plus tranquille, il peut jouer son véritable jeu, sans forcer sa nature. « On me dit souvent qu’il faut que je cherche davantage le but, mais, depuis mon enfance, j’ai toujours aimé donner des passes pour que d’autres marquent. Du coup, il m’arrive d’avoir le but grand ouvert et de choisir de donner la balle à un coéquipier pour qu’il marque... (...) La bonne passe, c’est ma marque de fabrique. Je ne suis pas connu pour marquer beaucoup de buts ou pour briguer la place de meilleur buteur. Je suis là pour aider l’équipe à bien jouer », a-t-il expliqué, répondant à ceux qui critiquaient son rendement en 2011/12 (13 buts, 5 passes décisives). D’ailleurs, El Flaco jette un regard lucide sur son niveau de jeu. « Je sais qu’il m’arrive encore d’avoir des passages à vide au cours des matches, d’alterner le très bon et le très mauvais. (...) Le problème est dans ma tête. La solution passe sûrement par une plus grande concentration », a-t-il avoué.
Pour autant, le natif de Cordoba se dit plutôt satisfait de son début de saison, même s’il vise encore plus haut. « Tout le monde a pu constater que mon rendement a nettement progressé lorsque je me suis trouvé plus près des deux attaquants. J’ai marqué, j’ai délivré des passes décisives. Je me sens beaucoup mieux quand je suis positionné plus haut. J’ai le sentiment d’être bon. Sans avoir été extraordinaire, je pense avoir été important. J’ai marqué deux buts. Dans le dernier match de Championnat, contre Sochaux (7e journée), j’ai délivré une passe décisive à Kevin Gameiro. Pour le type de joueur que je suis, c’est une satisfaction. (...) Après, à titre personnel, je veux être encore meilleur », a-t-il reconnu, évoquant les domaines dans lesquels il peut encore progresser. « Les gens apprécient toujours les beaux gestes. C’est bien, mais ce n’est pas le plus important. (...) Un beau geste inutile n’apporte rien à l’équipe. (...) Je suis persuadé que plus d’agressivité et d’engagement tactique m’aideraient à retourner en sélection argentine », a-t-il indiqué.
Pour poursuivre sa progression, il s’inspire de joueurs tels que Kaka et David Silva. Le PSG espère qu’il se hissera à leur niveau. L’Albiceleste, lui, se dit heureux d’avoir choisi le club de la capitale. « Je suis venu ici car je croyais au projet et parce que je savais que ce serait important pour ma carrière. Un an après mon arrivée, grâce au Paris SG, je joue la Ligue des Champions. J’ai fait le bon choix », a-t-il lâché avant de faire le point sur ses objectifs. « On n’en a pas encore parlé. Mais je pense que l’objectif numéro un reste de remporter le championnat. Pour la Ligue des Champions, on va voir au fur et à mesure des matches : essayer de franchir la phase de poules, puis voir si le tirage au sort des huitièmes de finale nous est favorable. On verra. Mais gagner la Ligue des Champions ne peut pas encore être un vrai objectif. On est nouveau dans cette compétition », a-t-il conclu. Même s’il voit les choses en grand, Javier Pastore n’en reste pas moins humble. La marque des grands. À lui de confirmer.
Alexis Pereira
Accueil
Envoyer à un ami
Partager
