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Jenni­fer Hudson : l’homme condamné pour avoir tué sa mère, son frère et son neveu se dit inno­cent

Rédigé par leral.net le Samedi 20 Février 2016 à 11:44 | | 0 commentaire(s)|

En 2008, Jenni­fer Hudson perdait trois membres de sa famille, assas­si­nés par William Balfour, son ancien beau-frère. Condamné à la prison à vie pour ce triple homi­cide, il clame aujourd’­hui son inno­cence et se dit victime d’une conspi­ra­tion.


A tout juste 34 ans, la chan­teuse et actrice Jenni­fer Hudson a déjà dû faire face à de nombreux drames. En 2008, sa mère, son frère et son neveu étaient tués par balles. Un triple homi­cide commis par son ex beau-frère, William Balfour, qui avait rapi­de­ment été inter­pellé. Un procès avait eu lieu quatre ans plus tard, il avait été condamné à la perpé­tuité. Huit ans après les faits, l’homme – qui avait déjà été condamné en 1992 pour tenta­tive de meurtre – a été inter­viewé depuis la prison où il est incar­céré, et il affirme aujourd’­hui être tota­le­ment inno­cent des faits qu’on lui reproche. Il est la victime d’une conspi­ra­tion poli­cière. Inter­rogé par les jour­na­listes de ABC, le condamné a été très clair: «Je n’ai rien à voir avec l’as­sas­si­nat de la famille de Jenni­fer Hudson». Des déné­ga­tions qu’il a marte­lées à plusieurs reprises, préci­sant égale­ment qu’il ne connaît personne qui aurait quelque chose à voir avec cette affaire. Selon William Balfour, les rési­dus de poudre de pisto­let retrou­vés sur ses vête­ments, les affir­ma­tions des témoins affir­mant l’avoir vu sur les lieux du crime le soir du triple meurtre et autres preuves acca­blantes produites lors du procès ne sont que le résul­tat d’un complot poli­cier visant à le piéger. Les témoins oculaires qui disent l’avoir vu avec le revol­ver à la main ? Les décla­ra­tions de ceux le décri­vant comme un homme violent qui avait plusieurs fois menacé de mort son ex-femme, la sœur de Jenni­fer Hudson ? «C’était la première fois que j’en­ten­dais ça.» Les preuves rete­nues contre lui ? «Le procu­reur les a collec­tées et les a gardées sous clé pendant un mois. Ils collectent des preuves et les analysent quand ils veulent. Qui peut croire ça ?» S’agi­rait-il donc d’une «énorme conspi­ra­tion impliquant les avocats, les témoins, la police, les tech­ni­ciens scien­ti­fiques ?», lui a demandé le jour­na­liste, ce à quoi William Balfour a répondu: «Oui, exac­te­ment.» Des accu­sa­tions auxquelles la police de Chicago a tout simple­ment répondu que ce sont les «faits et preuves» irré­fu­tables accu­mu­lés contre lui qui l’ont fait condam­ner.