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Karim, un pilleur qui retrouve sa langue pour répondre à des inconnus

Business Insider ? Lawrence Delevingne ? Des noms qui ne disent rien, ou en tout cas qui ne disaient rien, mais absolument rien, à plus de 99,9999 % des sénégalais avant les agitations de Karim Wade et le zèle des larbins qui accourent avec fracas dès que lui ou son père ont besoin de cuillères pour ne pas se bruler, ou de carpette pour ne pas salir leurs semelles.


Rédigé par leral.net le Mercredi 24 Février 2010 à 19:04 | | 2 commentaire(s)|

Karim, un pilleur qui retrouve sa langue pour répondre à des inconnus
Business Insider n’est que l’équivalent d’un simple blog, crée aux USA il y’a près de 2 ans. Et Lawrence Delevingne un jeune journaliste qui écrit pour ce blog, et qui s’est peut-être un peu intéressé au Sénégal pour y avoir vécu un an. Il n’en faut de toute façon pas plus pour comprendre que le climat des affaires au Sénégal est tout le contraire de ce qu’en montre la RTS ou les représentations diplomatiques sénégalaises à l’étranger.



Il a suffi donc que ce journaliste écrive de là bas à la lointaine Amérique un article désignant Karim et son complice, un autre « fils de » aussi dangereux que son père, comme étant au cœur d’une tentative d’extorsion de fonds à la sauce chantage contre le Groupe Millicom défendant les intérêts de sa filiale Sentel Sénégal, pour que Karim retrouve subitement sa langue depuis le réquisitoire sans appel des « contes et mécomptes de l’Anoci » le désignant formellement comme le premier, ou le deuxième pilleur de la république, un voleur sans vergogne et sans classe, un as de la surfacturation irréfléchie, un criminel économique digne des pires potences, un menteur acharné, un incompétent notoire.



Un simple blog d’informations basé aux USA, inconnu de presque 100 % des sénégalais, écrit un article quelconque au sujet d’une tentative d’extorsion de fonds, et les sénégalais ont eu droit à des communiqués de la présidence, à des communiqués de la primature, à des sorties empreintes de menaces du PM (ce super cartouchard devenu enfin avocat qui réagissait si intelligemment que l’on ne peut même pas s’acheter un appartement à Paris avec la mallette offerte à Segura), aux vociférations alimentaires de variables du PDS, de guignols de la Génération de je ne sais plus quoi. Et pour confirmer ce que leurs larbins ont déjà hurlé partout sans même convaincre leur propre personne, le principal concerné et son acolyte sont montés eux-mêmes au créneau.



Le premier, Thierno Ousmane Sy, le prédateur dangereux connu de ceux qui évoluent dans le domaine des nouvelles technologies, s’est étendu dans des interviews futiles à la radio et dans les journaux, avec des explications aussi inutiles et stupides que celles qu’il donnait dans l’affaire des cartes numérisées, Genesis, Sigma, Horimex, les 300 millions qu’il disait avoir prêtés à un jeune chômeur, etc….



Le deuxième, Karim Wade (Micha pour ses amis d’enfance israéliens, Meïssa pour les valets de son papa et de sa maman) n’a pas lésiné dans les moyens, lui qui ne voyage plus qu’en jet privé et se paye des lampes à 10 millions, et s’est fendu d’un communiqué d’une page entière de journal achetée dans les quotidiens de la place pour démentir ce journaliste inconnu et annoncer une plainte qui serait déjà sur la table de ses avocats.



Bien sûr tout le monde se demande où étaient les communiqués de la présidence, de la primature et des autres institutions, ou étaient les variables et transhumans du PDS, les bouffons de la Génération machin, lorsque Karim était accusé par des sénégalais, par des hommes d’affaires sénégalais, par des journalistes sénégalais, par des hommes politiques sénégalais, par tous types de sénégalais, accusé non pas de simple tentative d’extorsion de fonds, mais de pillage avéré, de surfacturations grossières, de détournements de deniers publics ? On se demande surtout où était Karim lui-même, avec sa horde d’avocats qu’il lance si facilement sur le dos de faibles journalistes s’étant fait à un moment donné l’écho d’une information saisie sans des détails probants ? Mais lorsqu’il s’agit d’accusations formelles, précises, avec dates et détails, montants et procédés, notre cher pilleur se sachant bien pris la main dans le sac se distingue par un silence qui en dit long sur sa culpabilité. Et ils sont si nombreux ces dossiers de pillage qui n’ont eu droit qu’à un silence trop coupable, souvent accompagné de tentatives de diversion d’un papa qui, bien qu’il soit son maître en la matière, connaît le manque d’inspiration et de discrétion de son fils quand il vole.



Maintenant que grâce à ce jeune journaliste inconnu Lawrence Delevingne, Karim et les carpettes et cuillères de sa famille ont retrouvé leurs langues et leurs communiqués, nous comptons sur eux pour enfin répondre, d’abord aux fameux « contes et mécomptes de l’Anoci » qui avait rendu la république muette après avoir détaillé aux sénégalais, preuves à l’appui, comment Karim et ses complices ont volé grossièrement des centaines de milliards aux sénégalais entre les surfacturations, les budgets détournés, les terres dérobées. Mais bien sûr leurs réponses sont également attendus sûr beaucoup d’autres dossiers qui attendent, tous avec leurs lots de milliards volés que l’on espère effacer de la mémoire des sénégalais par le temps, ou par de simples diversions d’un papa politicien, et des gamineries d’un jeune pilleur : AIBD – Véolia – Godart, STC et les ICS – Sonacos – Licence Sudatel – Le monument et les 30 hectares volés via Mbakiyou Faye – Senelec – Mediatique – les chèques de 5,6 milliards de la Cbao – le Bar Ozio – la réfection et les moteurs de Sangomar – Sattar – Le cabinet Cice – DP World – Jafza – Zam Zam – la vente des voitures de l’Anoci – les affaires Bara Tall – et tant d’autres.



Le zèle déployé contre cet article de rien du tout du Business machin démontre à lui seul la culpabilité certaine de Karim et ses complices dans tous les dossiers et accusations formelles de vols, détournements, clientélismes, corruptions à la suite desquelles Karim, son papa, leurs larbins respectifs et leurs armées d’avocats se sont lamentablement tus, préférant jouer la montre et sur la corruptibilité habituelle de la justice.



MARVEL

marvel@hotmail.fr

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1.Posté par eric le 25/02/2010 15:12 | Alerter
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Tags: Litigation, Senegal, Africa, International, Millicom, Corruption, Telecom

souleymane ndiaye

The government of Senegal says Business Insider's description of a $200 million demand of Millicom International Cellular to keep its license to operate does "not constitute corruption or the extortion of funds."

In an article published Thursday, Business Insider revealed for the first time the details of a failed negotiation between Senegalese officials and the multinational phone service provider over a 20-year license from 1998 to provide cell phone service in the small West African country.

Picked up by the Senegalese press, the article described an account written by Millicom in a request for arbitration before the World Bank's International Centre for Settlement of Investment Disputes. In it, Millicom claimed that the President's son, Karim Wade and another presidential counselor, Thierno Ousmane Sy, demanded a payment of $200 million to keep its license.

The $200 million figure, the officials said, was based on what Sudanese telecom company Sudatel paid the government for a license in 2007. (Millicom won a competitive public tender process in 1998, paying a reported $980,000 or CFAfr50m, according to the Economist Intelligence Unit.)

For the original article, Millicom declined to comment for this story, citing ongoing litigation, and the Senegalese Embassy in Washington did not respond to repeated requests for comment.

On Sunday, Senegal responded. The Prime Minister, Souleymane Ndéné Ndiaye (pictured), put out a statement via Le Soleil, a pro-government newspaper. Translated from French, it reads: "The description of the dispute between the Republic of Senegal and Millicom and the negotiations that preceded it are totally inexact and, based on the evidence, biased."

The communique then summarizes the legal history between Millicom and the government since Abdoulaye Wade was elected in 2000 and telecom law was changed. It includes the disputed revocation of Millicom's license; negotiations resulting in Millicom continuing to operate on a temporary basis; the government's demands based on the $200 million paid by Sudatel; and Senegal suing Millicom in local court.

"Millicom did not respect its engagement to negotiate in good faith and even went as far as pretending it always was the holder of a license," the statement says.

It adds:

"Based on the evidence, the sudden publication of the article on the website "www.businessinsider.com" on actions from the year 2008, obeys Millicom International's desire to interfere with the normal course of the arbitrage procedure currently in process."

And finally:

"The incriminating article constitutes a new manifestation of the recent campaign to disparage the institutions of the Republic of Senegal using pernicious means."

2.Posté par eric le 25/02/2010 15:15 | Alerter
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A $200 Million Shake-Down

In a meeting in the summer of 2008 with Millicom CEO Mark Beuls, the son of Senegalese President Abdoulaye Wade was clear: fork over $200 million -- or kiss your license to operate a cellular business in Senegal good-bye.

That's what Karim Wade (right), the groomed heir to the 83-year-old Abdoulaye Wade (left), indicated in the June 2008 meeting with Millicom, a Nasdaq-listed, majority American-owned global telecom company, according to a court filing.

Should Millicom not pay, Wade told Mark Beuls, the company's President and CEO (below), Senegal would revoke the company's 20-year license to provide cell phone service in the small West African country of 13.7 million, either re-selling it to the highest bidder, or taking payment from rival phone companies to keep Millicom out. Taken aback, Millicom CEO Beuls said he might slightly re-negotiate the license, but would not pay.

That didn't sit well with Wade, Senegal's 41-year-old minister of infrastructure and "international cooperation," among other things.

That fall, according to the court filing, a letter from the government coolly explained to Millicom that its license had been revoked for unspecified breaches of contract -- and there was only one way to get it back: Pay the $200 million by midnight on October 7th. Millicom refused.

On October 9th, a new letter arrived, saying that if the money wasn't received in 24 hours, the government would draw "definitive conclusions" on Millicom's work in the country, according to details in a Millicom request for arbitration before the World Bank's International Centre for Settlement of Investment Disputes, exclusively reviewed by Business Insider. (Millicom declined to comment for this story, citing ongoing litigation.)

Mark Beuls millicomThe next day , Millicom offered to pay $21 million for an enhancement to its license to include more sophisticated "3G" wireless coverage. Senegal rejected this, and the two parties didn't meet again until May 2009, when Millicom’s General Counsel met with presidential counselor Thierno Ousmane Sy in Dakar (who happens to be son of the interior minister).

Millicom reiterated its refusal to pay $200 million for a license it already owns, but also repeated its willingness to discuss license enhancements. According to a background document for members of Congress obtained by The Business Insider, Sy simply kept bargaining, suggesting that $160 million would be a good offer to make and never specifying what the company did wrong. Again, Millicom said no.

Fast forward to today. Millicom continues to operate in Senegal under the "Tigo" brand with its technically revoked license, waiting for the World Bank court ruling, which could take until mid-2011.

The company's future in Senegal is highly uncertain after investing hundreds of millions of dollars in developing communications infrastructure and training local workers, providing employment to nearly 2,500 Senegalese, and serving nearly two million subscribers.

A Golden Reputation

africa senegal map dakarA bastion of stability in a troubled region, Senegal enjoys an excellent reputation internationally, thanks to its history of democratic government (Wade was elected in 2000 after years as an opposition leader; he won again in 2007) and stability (there has never been a coup d'état since independence from France in 1960). Senegal's GDP, an estimated $23.2 billion in 2009, is expected to grow 3.4% in 2010, according to the IMF.
A 1-minute primer on Senegal >

That reputation didn't stop Millicom from running into major problems in Senegal. The company's frustrations are made clear for the first time in the ICSID filing, which notes the Senegalese government's "flagrant disregard" and "outright, discriminatory and unlawful expropriation of their investment, without compensation."

Senegal's Embassy in Washington did not respond to repeated requests for comment, but the Senegalese government officially says it's just asking for the fair market price from Millicom. In 2007, Senegal awarded a new telecommunications license to Sudan-based Sudatel, purportedly for $200 million, the third such license in the country. That figure was the basis of the $200 million Millicom demand -- but apparently in disregard of the two parties' 20-year contract struck in 1998, before President Wade was elected.

"Tigo bought its license for $100,000 and we found that that's a big problem," said presidential adviser Sy in a May 2009 interview published by Senegalese newspaper L'Observateur, apparently referring to an annual administrative fee Millicom is required to pay but making no mention of the contract. "We chose to listen to the market." (In 2009, Millicom actually paid $12.3 million in fees, including 3% of revenue)

Millicom's allegations are consistent with U.S. State Department warnings on the Senegalese business climate. "The Government of Senegal officially welcomes foreign investment, but potential investors, and indeed all businesses, face obstacles, including non-transparent regulation and high factor costs," says a 2009 analysis that estimated U.S. direct foreign investment in Senegal at more than $150 million, including from companies like General Electric, Phillip-Morris, Pfizer and Citibank.

But corruption in Senegal is more than a risk to private investors like Millicom -- it's a risk to taxpayers, too. More than half a billion dollars in U.S. development assistance is going to Senegal over the next five years on the assumption of good governance.

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