Il faudra beaucoup de temps pour que la justice tranche l’affaire Mamadou Diop, étudiant tué à la Place de l’Obélisque, lors des manifestations préélectorales en 2012. L’ouverture des débats a été renvoyée, selon Le Quotidien, au 08 octobre prochain. Les récents changements intervenus dans les compositions des Chambres correctionnelles d’instance de la Cour d’appel seraient à l’origine du report. En lieu et place de la première Chambre, en charge du dossier de Mamadou Diop, c’est la 4ème Chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Dakar qui a siégé. Le juge de céans n’a pu évoquer l’affaire, refusant ainsi de donner acte sur un dossier qui ne lui a pas été transmis.
Aussi, le renvoi d’office a-t-il provoqué la colère des avocats de la famille du défunt étudiant. Me Assane Dioma Ndiaye et Cie disent n’avoir pas été informés, au préalable, d’un éventuel report du procès encore moins d’un défaut d’enrôlement. La partie civile n’a pas été non plus avisée d’« un changement de Chambre intervenu en ce début de vacances judiciaires ». En réalité, ce mouvement au sein de la Cour d’appel est intervenu à l’insu des avocats de la famille de Mamadou Diop.
« Je n’étais pas au courant d’un éventuel report et mes confrères de la défense non plus. J’étais venu pour l’ouverture du procès », a dit l’avocat Droit-de-l’hommiste qui préconise l’« organisation des jugements dans des délais raisonnables ». Pour lui, « l’affaire Mamadou Diop n’a que trop duré ». Me Assane Dioma Ndiaye s’attend à des garanties d’un procès « juste et équitable », puisqu’un jeune étudiant a perdu la vie. Une énième déception qui n’apaisera pas la douleur de la famille Diop
Aussi, le renvoi d’office a-t-il provoqué la colère des avocats de la famille du défunt étudiant. Me Assane Dioma Ndiaye et Cie disent n’avoir pas été informés, au préalable, d’un éventuel report du procès encore moins d’un défaut d’enrôlement. La partie civile n’a pas été non plus avisée d’« un changement de Chambre intervenu en ce début de vacances judiciaires ». En réalité, ce mouvement au sein de la Cour d’appel est intervenu à l’insu des avocats de la famille de Mamadou Diop.
« Je n’étais pas au courant d’un éventuel report et mes confrères de la défense non plus. J’étais venu pour l’ouverture du procès », a dit l’avocat Droit-de-l’hommiste qui préconise l’« organisation des jugements dans des délais raisonnables ». Pour lui, « l’affaire Mamadou Diop n’a que trop duré ». Me Assane Dioma Ndiaye s’attend à des garanties d’un procès « juste et équitable », puisqu’un jeune étudiant a perdu la vie. Une énième déception qui n’apaisera pas la douleur de la famille Diop