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Le Cnra et des médias sénégalais tous favorables à la dégradation des moeurs

Rédigé par leral.net le Vendredi 5 Septembre 2014 à 11:25 | | 0 commentaire(s)|

Le Conseil national de régulation de l'audiovisuel est une institution étatique. En effet comme toutes les autres, elle se charge de veiller sur la qualité des émissions et des programmes des radios, des télévisions et de sites internet. Toute cette surveillance devrait normalement se faire d'une manière impartiale et conformément à la loi, l'éthique, la déontologie, surtout le respect et le maintien des valeurs religieuses, culturelles et des vertus du pays. En d'autres termes, le CNRA, en parfaite collaboration avec les directeurs des médias, doit permettre à ces derniers de participer rigoureusement à l'éducation dans toutes ses dimensions culturelle, religieuse et sociale. Par conséquent, la puissance médiatique est tellement gigantesque qu'ils deviennent incontournables pour le bien-être et le plus être d'un peuple. N'allons-nous même pas dire que sans les médias, il serait très difficile voir impossible de former de dignes citoyens honnêtes. Mais en réalité est-ce que cette institution fait correctement son travail ? N'existe-elle que par statut comme tant d'autres institutions dormeuses et budgétivores. Certains professionnels des médias refusent-ils de participer activement au développement du pays ?


Le Cnra et des médias sénégalais tous favorables à la dégradation des moeurs
Ces questions sont aujourd'hui tellement évidentes qu'on ne pense plus même à cette institution et la qualité des médias. Le paysage médiatique sénégalais est plus que destructeur, déstabilisant et rongeur que constructeur, formateur comme ça était et devrait toujours être sa mission. A une exception prête toutes les chaines de télévision, sites internet et de radio ne nous servent que de programmes généralement dénudés de « SENS ». Nous assistons plus à un tintement médiatique. Dans certaines de ces télés et radios le système « LMD (Lutte, Musique et Danse) occupe 70% de leurs programmes. Des débats des politiques politiciennes, irrationnelles, démunis de vertus, de responsabilité, de respectabilité et d'honneur nous polluent tout au long de la semaine notre atmosphère. On ne peut plus respirer sans avaler un débat politique où il est question que de pères de famille, de jeunes frères et sœurs ou tantes s'insultent, se dénigrent et se querellent. Et pourtant, il aurait dû se faire autrement pour la sensibilisation, la conscientisation des citoyens sur les problèmes étatiques, la mise en place des idées constructrices du vrai fondement de la démocratie et le développement de notre pays. Et tous ces faits se déroulent au vu et au su du Conseil National de Régulation de l'Audiovisuel qui reste bouche cousue et très inactif comme si elle était dans une prison à ciel ouvert.

Au lieu qu'ils participent intégralement à l'éducation et la formation de la population surtout pour les jeunes qui sont à la fleur de l'âge, au maintien des valeurs et vertus premières du pays, ils désorientent les enfants et n'offrent que de contre valeurs. Des jeunes garçons et filles qui s'exposent ici ou ailleurs dans de milieux pas du tout honorables, sont ceux qui présentent les émissions les plus suivies. Des directeurs de groupe de presse accordent des interviews à des homosexuels, à des féticheurs, des mannequins et banalisent en effet leurs dangers dans la société. Des téléfilms envahissent le milieu médiatique et deviennent finalement de la mode. Ils accentuent et accélèrent la dégradation des mœurs à une vitesse extraordinaire que nul ne se saurait imaginer au Sénégal. Mais dans quel pays sommes-nous ? Avons-nous des médias dignes de leurs noms ou pas ? Ils nous montrent de jeunes filles qui fument de la cigarette et boivent de l'alcool. C'est l'exemple de Télé Futur Média qui dans l'épisode N°39 de la série « BUUR GUEWEL », un téléfilm d'ailleurs très suivi, nous livre une fille malle habillée du haut en bas mais pire encore tient tranquillement une cigarette entre ses doigts avec un verre d'alcool sur sa table entrain de causer avec sa copine. Et rappelez-vous, c'était le même cas avec Katy Chimère Diaw dans un « CAFE AVEC » comme si la leçon est que la femme doit toujours fumer et boire de l'alcool en période de crise familiale. Ils auraient dû nous prouver autrement dans ces situations de difficulté familiale, la dignité, le dévouement, l'engagement de la femme sénégalaise, le sens incontournable de sa responsabilité, de la conservation de son honneur et tant d'autres valeurs et vertus de cette dernière. Dans tout cela, le CNRA croise ses bras, reste quiet comme un spectateur confortablement logé dans les placés réservées aux « VIP ». En réalité, le CNRA n'est-il pas un criminel sociétal dans la mesure où il assiste voir soutient rigoureusement les médias à l'enterrement des valeurs religieuses et socioculturelles du pays, car comme dit l'adage : « qui ne dit rien consent ».

D'autre part, nous assistons à une théâtralisation du journalisme au Sénégal. Par respect à cette profession indispensable dans l'instauration d'une bonne démocratie, de la citoyenneté et l'émergence d''un Etat, certains de ces compatriotes déstabilisent le pays en livrant de fausses informations ou dénudées de sens. Des informations qui ne répondent nullement aux règles à l'éthique et à la déontologie de la profession. Ils ont la paresse de vérifier la Règle des cinq questions « Quand ?, Qui ?, Quoi ?, Où ?, Pourquoi ? ». Plus grave, ils deviennent des bras armés d'une certaine classe politique. Ainsi ils deviennent corrompus, des complices à des actes ignobles, bref des assassins car du jour au lendemain ils poignardent leurs confrères dignes de leurs noms et amputent les esprits des Sénégalais. Nous ne pouvons plus feuilleter un journal, suivre une rédaction verbale ou une revue de la presse sans avaler un événement anodin. Pire cela est devenu une règle dans la presse. Mais malgré l'inconscience de ces journalistes pas du tout professionnel et tueurs, le Conseil National de Régulation de l'audiovisuel est plus fainéant qu'eux, car il refuse tout contrôle et devient à son tour un meurtrier de première classe. Finalement, nous assistons à une peopolisation de la presse, des médias en général. Et qui parle de people glisse dans un terrain sale où il n'est question que de révéler le secret de l'autrui, de violation de la vie privée des personnes, de photos et scènes très obscènes bref un milieu néfaste qu'une personne qui se veut respectueuse ne souhaiterait jamais pratiquer.

Cependant il faut absolument reconnaître que dans le lot s'exfiltrent de journalistes digne de leurs noms et qui font la fierté de la profession.

Chers directeurs du CNRA et des groupes de presse, chers journalistes, acteurs des médias, nous vous interpellons et rappelons à la raison, veuillez tous aider le pays à résoudre son équation de la réforme sociale. Le Sénégal a besoin de votre soutien pour l'éducation et la formation de ses fils. Nous saurions dire que la stabilité durable du pays dépendrait fortement de votre professionnalisme, de votre engagement et abnégation à accompagner les compatriotes pour une vie meilleure.