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Le Premier ministre sur les démolitions des maisons près de l'aéroport : "Sur les 434 familles, 8 familles seulement y vivent"

Le Premier ministre a fait face, hier, aux députés. Immanquablement, l'affaire de la démolition des maisons situées près du mur de l'aéroport a été abordée. Une occasion pour Mahammed Boun Abdallah Dionne d'apporter des éclairages sur la question.


Rédigé par leral.net le Vendredi 26 Juin 2015 à 09:20 | | 9 commentaire(s)|

Le Premier ministre sur les démolitions des maisons près de l'aéroport : "Sur les 434 familles, 8 familles seulement y vivent"
"L'Etat n'a aucun intérêt à démolir des maisons sans aucune raison. Mais, imaginons qu'on puisse déplacer un mur d'aéroport sur 100 mètres, créer ses propres parcelles, dans cette zone, ces parcelles ne peuvent pas coûter 2 millions sans aucun titre. Mais, c'est la "taba taba", on s'arrange pour des installations frauduleuses. En attendant qu'un autre Joola se produise. Que Dieu nous en garde", a dit le Premier ministre. Mahammed Boun Abdallah Dionne de renchérir : "Sur les 434 maisons concernées, 75% de ces maisons sont au niveau des fondations. Ce n'est pas des R+17 qu'on rase là-bas. Et, sur les 434 maisons, 8 familles seulement y vivent. Ces 8 familles n'ont pas été délogées. Ils ont un mois de délai pour les besoins du Ramadan. Ils doivent quitter, parce que cet espace ne leur appartient pas. Il faut que l'Etat de droit soit respecté".

Le ministre de l'Intérieur d'emboucher la même trompette. Selon Le Populaire, Abdoulaye Daouda Diallo a indiqué que la zone ne concerne pas la Cité Tobago. "C'est une zone aux alentours de la Cité Tobago, la Cité Bandia, la bande verte de l'aéroport de Dakar. Au total, nous avons constaté des occupations irrégulières de l'ordre de 434 parcelles. Et, dans cette frénésie de recherche de parcelles, certains ont poussé jusqu'à 100 mètres après le mur de clôture de l'aéroport, moins 200 mètres de la piste d'atterrissage. Dans ces conditions, on n'avait pas d'autre choix que de mettre fin à cela", a-t-il dit ajoutant que "des parcelles vendues à 2 millions sans titre, c'est qu'il y a rien de régulier dans tout ça. Ça a été fait, le mur a été ramené à sa position antérieure et la sécurité est revenue dans ce lieu".