Que ses détracteurs le tiennent pour dit ! Total est et restera au Sénégal et en Afrique. L'entreprise pétrolière est en train de renforcer la forte implantation de ses stations services dans le pays et dans tout le reste du continent. Au Sénégal, l'achat ou la location d'une bonne partie du parc des stations services qui appartenaient à Touba Oil, du groupe Dirpom constitue une marque de ce dynamisme. De même, l'installation en cours de finition, d'une station-service dernière génération sur une aire de l'autoroute à péage. Et ces nombreuses réalisations de Total pour étendre son réseau et satisfaire la demande au Sénégal sont aussi visibles dans beaucoup d'autres pays africains et même d'Europe.
Cette politique de la multinationale est conçue et mise en œuvre par un Sénégalais bon teint, Momar Nguer, le directeur général Afrique et Moyen-Orient de la branche Marketing et Services de Total. Le natif de Thiès a d'ailleurs décliné les grandes ambitions de son entreprise au cours d'une rencontre avec des journalistes sénégalais, dans les locaux de Total à Puteaux, dans le quartier de la Défense à Paris.
Selon Momar Nguer, contrairement aux autres Majors du pétrole, Total considère que son potentiel d'expansion se trouve aussi bien en Europe, en particulier à l'Est de ce continent, qu'en Afrique. Ainsi, la branche Marketing et Services de la société représente la moitié des résultats du groupe. Et la compagnie française est leader de la distribution en Afrique et compte le rester.
S'agissant des réactions suscitées au Sénégal, notamment par sa série de croissance, la filiale locale de Total ne nourrit aucun complexe. Elle estime qu'elle est une entreprise sénégalaise aussi légitime, sinon même plus légitime que celles qui veulent la diaboliser. Ainsi, Thibault Flichy, directeur général de Total Sénégal, et son supérieur Momar Nguer veulent mettre en avant l'apport de leur société à l'environnement socio-économique de ce pays. Ils indiquent que la filiale est détenue au quart par des Sénégalais. « Et la prochaine opération de mise en bourse à la Brvm va encore élargir cette assiette », souligne Momar Nguer.
Flichy fait remarquer que sa société détient 23,3% des parts du marché dans son secteur, a le réseau le plus dense des stations avec 177 points à travers le pays et emploie directement 181 personnes, travaille avec environ 200 fournisseurs actifs, qui polarisent 2500 activités. Sans compter les 75 milliards de francs Cfa de recettes fiscales reversés à l'Etat, ce qui en fait le dixième des impôts perçus par le Sénégal, une contribution non négligeable dans l'économie du pays.
Loin de donner l'image d'un mastodonte de l'hydrocarbure qui ne pense qu'à faire flamber ses chiffres d'affaires, le directeur général de Total Sénégal s'est prévalu de certaines actions à incidence sociale dont, principalement, la création d'une fondation en novembre 2012 avec un budget qui navigue entre 400 et 600 millions de francs Cfa, la promotion du CESAG avec pour ambition de participer au développement de l'entrepreneuriat privé, la mise en place d'une plate-forme pour renforcer la sécurité routière avec la formation de 8 000 enfants tous les ans, une contribution financière dans la lutte contre les maladies cardio-vasculaires, l'hypertension artérielle, le diabète, etc. et le projet mangrove.
Cette politique de la multinationale est conçue et mise en œuvre par un Sénégalais bon teint, Momar Nguer, le directeur général Afrique et Moyen-Orient de la branche Marketing et Services de Total. Le natif de Thiès a d'ailleurs décliné les grandes ambitions de son entreprise au cours d'une rencontre avec des journalistes sénégalais, dans les locaux de Total à Puteaux, dans le quartier de la Défense à Paris.
Selon Momar Nguer, contrairement aux autres Majors du pétrole, Total considère que son potentiel d'expansion se trouve aussi bien en Europe, en particulier à l'Est de ce continent, qu'en Afrique. Ainsi, la branche Marketing et Services de la société représente la moitié des résultats du groupe. Et la compagnie française est leader de la distribution en Afrique et compte le rester.
S'agissant des réactions suscitées au Sénégal, notamment par sa série de croissance, la filiale locale de Total ne nourrit aucun complexe. Elle estime qu'elle est une entreprise sénégalaise aussi légitime, sinon même plus légitime que celles qui veulent la diaboliser. Ainsi, Thibault Flichy, directeur général de Total Sénégal, et son supérieur Momar Nguer veulent mettre en avant l'apport de leur société à l'environnement socio-économique de ce pays. Ils indiquent que la filiale est détenue au quart par des Sénégalais. « Et la prochaine opération de mise en bourse à la Brvm va encore élargir cette assiette », souligne Momar Nguer.
Flichy fait remarquer que sa société détient 23,3% des parts du marché dans son secteur, a le réseau le plus dense des stations avec 177 points à travers le pays et emploie directement 181 personnes, travaille avec environ 200 fournisseurs actifs, qui polarisent 2500 activités. Sans compter les 75 milliards de francs Cfa de recettes fiscales reversés à l'Etat, ce qui en fait le dixième des impôts perçus par le Sénégal, une contribution non négligeable dans l'économie du pays.
Loin de donner l'image d'un mastodonte de l'hydrocarbure qui ne pense qu'à faire flamber ses chiffres d'affaires, le directeur général de Total Sénégal s'est prévalu de certaines actions à incidence sociale dont, principalement, la création d'une fondation en novembre 2012 avec un budget qui navigue entre 400 et 600 millions de francs Cfa, la promotion du CESAG avec pour ambition de participer au développement de l'entrepreneuriat privé, la mise en place d'une plate-forme pour renforcer la sécurité routière avec la formation de 8 000 enfants tous les ans, une contribution financière dans la lutte contre les maladies cardio-vasculaires, l'hypertension artérielle, le diabète, etc. et le projet mangrove.