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Le programme "Yonu Yokuté" et la transformation structurelle du Sénégal.

Rédigé par leral.net le Jeudi 16 Mai 2013 à 22:39 | | 2 commentaire(s)|

Le programme "Yonu Yokuté" et la transformation structurelle du Sénégal.
La plupart des chercheurs qui s’intéressent aux questions de développement du continent africain, sont arrivés à la conclusion que l’ingénierie à la fois financière et structurelle qu’incubent nos partenaires traditionnels que sont le FMI et La Banque Mondiale, ne permettent pas automatiquement de jeter des passerelles entre les différents stades d’évolution des états africains, face à la frilosité observée au niveau de l’intégration régionale ou africaine et devant l’instabilité de quelques pouvoirs politiques.

La fluidité des systèmes financiers et le caractère erratique des cours mondiaux butent souvent au peu de compétivité du climat des affaires dans de nombreux pays africains, au point de constituer un aspect focal dans la réflexion globale de la Banque Africaine de Développement-BAD, de la CEDEAO et de l’UEMOA sur la transformation structurelle de l’Afrique, sa mise en œuvre et ses finalités socio-économiques.
Cette problématique occupe une place privilégiée dans l’agenda et le chronogramme du déroulement du programme Yonu Yokuté dans les secteurs à la fois porteurs de croissance et d’emplois pour répondre aux besoins internes d’accélération des rythmes de satisfaction de la demande sociale d’une part ; et de l’ambition nationale du président Macky Sall pour l’émergence d’autre part.

Cette double corrélation qui impacte les facteurs subjectifs de la superstructure institutionnelle et le niveau des forces productives toujours en perpétuelle évolution, malgré les nombreux ratés des gouvernements antérieurs, contraint le pouvoir de la seconde alternance à assainir les techniques de gestion par une meilleure maîtrise des variables « croissance économique et croissance démographique » dans les politiques de réajustement, dans la recherche des équilibres budgétaires nécessaires , mais aussi de production et de consommation. Ce tryptique est refondateur des agrégats macro-économiques qui sont les fondamentaux de la transformation structurelle en cours dans le pays.

L’accès au marché monétaire et financier, de même celui de la création du travail, est dépendant du coefficient de confiance dans les relations interétatiques ou entre des groupes de partenaires stratégiques. C’est à quoi nous assistons depuis prés d’un an à travers une gouvernance sobre et vertueuse dans un climat politique marqué par la franchise du président Macky Sall et de son premier ministre Abdoul Mbaye, avec certains alliés qui jouent le jeu et d’autres plus préoccupés par leur ambition présidentielle future au point de constituer des forces de diversion ou d’inertie, consciemment ou inconsciemment. Le caractère dyarchique du partenariat public – privé n’entame en rien la bipolarité

complémentaire de plus en plus efficiente de l’intervention de l’état dans sa stratégie pour doter le Sénégal d’un plateau d’infrastructures de standard international comme les autoroutes à péages, les ponts, aéroports et ports, les installations éoliennes, solaires et hydro-électriques qui confortent la volonté de l’APR et de son régime de marcher vers l’émergence dans le cadre d’une coopération multilatérale et avantageuse.
C’est ce qui explique en grande partie l’espoir placé dans la Conférence sociale que préconise le président Macky Sall dont les conclusions et recommandations, à la suite du constat des dérives et manquements dans la gestion des ressources publiques depuis plus de 40 ans, ne manqueront d’influer positivement et durablement la nouvelle pensée économique et financière qui repose pour l’essentiel sur l’expertise locale. D’autant plus que le président Macky Sall connaît très bien l’appareil d’état, ses forces et ses faiblesses dans un pays où tout est prioritaire du fait de la lourdeur de l’héritage, de la rareté des ressources, et des distorsions dans l’aménagement du territoire, avec une concentration de 80% dans la seule capitale ; à savoir Dakar qui occupe 0,3% seulement de la superficie du Sénégal. C’est un cas de figure de développement qui peut instruire et enrichir d’autres hypothèses de transformation structurelle articulée sur une vision plus adaptée aux besoins du pays réel.

Les défis de l’atteinte de la prospérité, pour insister sur la nouvelle approche sénégalo-optimiste portée par le patriotisme ardent du président et de ses militants à la base sont à porter de dur labeur, de gouvernance inclusive, de dynamiques prometteuses et de stratégies salvatrices, car le succès est au bout de l’effort collectif, même s’il subsiste encore des poches non négligeables de pauvreté et des zones non couvertes ou de résistance aux politiques.

La résilience largement adoptée par les femmes dans le combat pour la parité et l’équité, les jeunes pour une nouvelle citoyenneté participative et non parasitaire, les populations face aux variations l’élite nationale pour la promotion des compétences, sont autant d’atouts pour ajuster la volonté politique aux objectifs structurels de mise en orbite de l’économie qui dispose d’un fabuleux potentiel de ressources extractives et agro-industrielles, d’après d’indéniables statistiques. Ce qui fait dire que l’avenir du Sénégal, c’est le monde rural !

La stratégie décennale 2012-2018 pour le Sénégal dont le président, résume l’esprit en ces termes lors d’un meeting en pleine campagne présidentielle : « la vision du Sénégal debout: une ambition de transformation réaliste et réalisable».

La lutte contre les détournements de deniers publics et l’applicabilité des mécanismes de gestion, de contrôle et de prévention des conflits de toutes sortes, permettront d’accélérer les rythmes de développement
Mais prudence et pas d’optimisme béat pour mieux conforter et exploiter les opportunités économiques, telle est la ligne de mire que continue de recommander le gouvernement de la république face à l’inflation mondiale.

En misant sur les infrastructures et les technologies de pointe comme l’économie numérique et les avantages offerts par les investissements dans les ressources de qualité, à travers l’école et la santé, la modernisation et la diversification de l’agriculture, l’intégration économique sous-régionale et continentale, le renforcement de la coopération multilatérale, le Sénégal rendu attractif à travers sa transformation structurelle, imprimera un caractère plus interactif et mieux solidaire au développement inclusif durable. Les conseils des ministres délocalisés entrent dans une telle démarche pragmatique et basique par essence.

La mission du Gouvernement est de satisfaire le bien-être collectif, en prenant pour
boussole la vision du Chef de l’Etat. Car celle-ci a fixé le cap et clairement défini les urgences, de même qu’elle a parfaitement identifié les réformes en profondeur à réaliser. Elle est fondée sur l’analyse lucide d’un contexte macroéconomique et social fortement délétère.Jugeons-en!
Dans la déclaration de politique générale du premier ministre, on peut noter un passage très important qui indique dans quelle direction il faut rectifier le tir : « La croissance du PIB a connu au cours de ces dernières années une fluctuation erratique, du fait d’une forte vulnérabilité de l’économie aux chocs exogènes et aux aléas climatiques.

L’activité économique a cru de 2,6% en 2011 contre 4,1% en 2010. Ce ralentissement est essentiellement lié à la contreperformance du secteur agricole qui s’est contracté de plus de 20%. Cette situation traduit la très forte sensibilité de l’économie sénégalaise aux aléas climatiques, car le PIB non agricole affiche une hausse de 4,8%, imputable à la bonne tenue des secteurs secondaire et tertiaire en 2011. L’inflation s’est établie à 3,4% en 2011, au-delà du seuil fixé pour les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine.

Notre balance courante est structurellement déficitaire avec un solde ressorti à -6,4% du PIB en 2011, en liaison avec les politiques macroéconomiques parfois inappropriées »

Le modèle de développement que nous tenons à promouvoir contribuera à rectifier d’abord ces impairs hérités d’un passé récent et à ne point oublier, puis à asseoir durablement les bases économiques qui mettent un terme aux injustices sociales; et assurent le sentiment d’inclusion patriotique à travers le travail au service du pays. Aucun secteur ne doit être exclu tant l’immensité de la tâche l’appelle pour atteindre la productivité développante à même de garantir la couverture de l’ensemble de nos besoins immédiats.

Le président a mis deux fonds pour réussir cette politique.
Le Fonds de Garantie et d’Investissements Prioritaires (FONGIP), qui apporte déjà « des appuis ciblés destinés aux petites initiatives, aux micro-entreprises, et enfin aux PME/PMI, qui doivent constituer le socle de notre croissance .

Le Fonds Souverain d’Investissement Stratégique (FONSIS) destiné aux entreprises privées et parapubliques nationales à fort potentiel de développement, notamment dans les secteurs des BTP, des médias, des télécommunications, de l’agroalimentaire, de l’énergie et des hydrocarbures….C’est vrai qu’il faut faire vite pour que les chiffres annoncés atterrissent dans le plat de chaque sénégalais. C’est ce à quoi nous nous attelons quel qu’en soit le prix. Bandons-nous les muscles et travaillons durement sous la direction de notre président, le camarade Macky Sall, et ne perdons pas le nord : le bien-être quotidien des sénégalais ! De toute façon, nous les cadres de l’APR devront veiller au grain. Nous n’avons pas droit à l’échec, même s’il faut prendre dès à présent nos responsabilités face à toutes les forces de blocage qui ne souhaitent pas voir le président aller dans le sens d’un changement de gestion plus efficace avec ses propres cadres avant tout.

Avant de conclure je voudrais m’appesantir sur la nécessité pour Thiès de reprendre les chantiers gelés (l’hôtel du rail, le centre commercial du marché centrale …), ainsi que les chantiers inachevés et surtout relancer les sociétés ( TRANSRAIL et SNTS ) pour survolter l’activité économique et générer du coup des emplois aux braves jeunes ,et pour Fatick, le tronçon de la nationale appelé « siraat »; ceci avant les élections locales qui seront un test de popularité et d’ancrage solide pour notre parti : l’APR.

Je lance un appel fraternel à la jeunesse et aux femmes de notre pays, de continuer à croire au régime de la seconde alternance dont le principal acteur a été et continue d’être combattu par le PDS dont les principaux leaders ne supportent pas la revanche de l’histoire sur leurs propres plans de déstabilisation du président Macky Sall dont l’élection a mis fin au règne de l’arrogance et du mépris, de la spoliation des deniers publics et du banditisme d’état.

Un autre Sénégal se dessine lentement mais sûrement sous nos yeux : celui des valeurs rétablies.


Par M. Papa Malick SOW.Ing GC
(Prof ctrl de maths au LYCEE MALICK SY & enseignent vacataire à l’Institut Universitaire de Technologie de THIES département Génie Civil).
Cadre APR et Coordinateur de comité APR à Médina FALL Thiès.
Email :pipassco@hotmail.com



1.Posté par luc le 17/05/2013 00:15 | Alerter
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vous etes le seul cadre qui soutien Macky. Regarde autour de toi ta famille agonise, tes voisins affamés, tes copains choment toujours. Arretes tes blablas. C'est terminé pour vous ce pays ne vous appartient plus vous avez déja perdu le pouvoir.

2.Posté par met le 17/05/2013 13:40 | Alerter
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encore un al poular qui nous emmerde

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