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Les trois temps de la Présidence Macky Sall

Rédigé par leral.net le Mercredi 1 Août 2012 à 13:01 | | 21 commentaire(s)|

En mettant un terme au régime d’Abdoulaye Wade et en élisant Macky Sall, les Sénégalais ont voulu manifester tout à la fois une demande sociale (aspirant au bien-être social) et une demande citoyenne (visant une meilleure gouvernance du pays).


Les trois temps de la Présidence Macky Sall
Comme ils l’exprimaient dans les études d’opinions effectuées par le cabinet Emergence, leur première préoccupation lors du vote présidentiel était de choisir celui ou celle qui leur paraissait le plus apte à accroître leur pouvoir d’achat, à leur créer des opportunités d’emplois, d’éducation, de santé, d’accès à l’eau potable, à l’assainissement, au logement et à l’électricité, de sécurité ainsi que d’amélioration de la gouvernance publique.

En plus de son coefficient personnel de sympathie auprès des électeurs et de la bonne gestion de la campagne de terrain, c’est parce qu’il a su axer son programme Yoonu Yokkuté (le chemin du véritable développement) et ses discours sur la prise en charge de cette double demande que Macky Sall a réussi à remporter sa toute première élection présidentielle.

La victoire acquise, les citoyens attendent maintenant du Président élu qu’il tienne ses promesses dont ils lui demanderont certainement des comptes lors des prochaines échéances électorales de 2014 (les Locales) et de 2017 (les Présidentielles et les Législatives). Et, comme ils l’ont démontré en février et mars 2012, les Sénégalais sont devenus exigeants vis-à-vis de leurs dirigeants, et, la richesse de la Presse aidant, ils sont de mieux en mieux informés du degré de performance de l’équipe au Pouvoir et en tiennent compte comme un déterminant essentiel de leur vote.

Conscient de ce nouveau comportement de l’électeur et du devoir moral de respecter la parole donnée, le Président Macky Sall a, de manière stratégique, décliné son mandat de cinq ans en trois temps qui s’imbriquent plus qu’ils ne se succèdent.

Le premier temps, c’est celui des urgences sociales. Ce temps a démarré dès la prise de fonction, avec l’annonce de la baisse des prix des denrées de première nécessité (riz, huile, sucre), la dotation du monde rural en vivres de soudure et la subvention des intrants agricoles et des aliments de bétail, le déblocage de la crise scolaire et universitaire avec le retour en classe des enseignants grévistes, la réduction à partir de 2013 de l’impôt sur les salaires, ainsi que la main tendue à la rébellion en Casamance pour assurer une paix totale et définitive dans la zone. De fait, les différentes mesures prises en Conseil interministériel ou en Conseil des ministres ont permis de soulager quelque peu les populations et de leur redonner espoir. Ceci explique qu’elles aient décidé de confirmer leur vote du deuxième tour de la Présidentielle en donnant, en début juillet, une large majorité parlementaire à la Coalition Benno Bokk Yakkaar du Président Macky Sall. Le défi consistera à gérer cette demande sociale sur la durée et il s’agira bel et bien de traiter des urgences perpétuelles et non épisodiques.

Le second temps, c’est celui de la bonne gouvernance. Cet impératif est cité, lors des enquêtes d’opinion, parmi les plus fortes préoccupations des Sénégalais, en raison des nombreux dérapages enregistrés dans ce domaine lors du passage d’Abdoulaye Wade à la tête de l’Etat. Nul ne peut douter que ce dernier a fait des réalisations, visibles du reste à l’œil nu, à travers notamment les infrastructures érigées ici ou là et dont certaines (comme l’autoroute à péage, le grand théâtre national, l’aménagement de la corniche ouest de Dakar ou l’aéroport de Dias) constituent des acquis pour le pays dans sa marche vers l’émergence économique. Mais, la mise en œuvre de certains de ces chantiers s’est effectuée de manière opaque et dans des conditions de coût trop élevées, faisant parfois penser à des possibilités de surfacturation, de corruption et de gaspillage des deniers de l’Etat. Le faible impact des politiques budgétaires expansionnistes (hausse importante des investissements publics, creusement des déficits budgétaires et de la dette publique au cours des dernières années) sur la croissance économique du pays (3,3% par an en moyenne entre 2000 et 2012, contre 4,5% dans la seconde moitié des années 90) demeure, en tout état de cause, une énigme. Cette situation de faible productivité et de manque d’efficacité apparente des investissements publics explique la décision du nouveau Président d’enclencher des enquêtes sur l’enrichissement présumé illicite de certains membres de l’ancienne équipe au Pouvoir. Dans la même foulée, de nouveaux audits sont lancés, en plus de la mise en application des recommandations des audits passés. Il s’y ajoute la création envisagée de nouvelles institutions de lutte contre la corruption, de recouvrement des biens mal acquis et de répression de l’enrichissement illicite. L’annulation des licences précédemment accordées aux navires étrangers participe du même souci de lutte contre la prévarication.

La bonne gouvernance, c’est également la sobriété dans les dépenses publiques, avec la réduction du nombre de départements ministériels, la réforme du code des marchés publics, le renforcement des compétences de la Cour des comptes, la suppression de directions et d’agences publiques superflues ou inutiles, la rationalisation des missions à l’étranger et la remise à plat du réseau diplomatique et consulaire pour l’adapter aux moyens dont dispose le pays, la décision de territorialiser les politiques publiques et les offres de services publics, l’approfondissement de la décentralisation, ainsi que la tenue de conseils des ministres décentralisés dans les régions au cours desquels d’importantes mesures sont annoncées visant le développement régional.

La bonne gouvernance, c’est enfin la restauration de l’Etat de droit et de l’autorité de l’Etat, le rapprochement entre l’Etat et le citoyen, et le retour aux symboles et valeurs de la République. Tout ceci contribuera à consacrer une rupture avec les pratiques passées, à ramener la vertu au cœur du Pouvoir, et à asseoir une gouvernance nouvelle qui replace l’intérêt des citoyens sénégalais au cœur de l’action publique, raffermissant ainsi le contrat social qui lie le peuple et ses dirigeants.

Le troisième temps, c’est celui des réformes. C’est le temps du moyen et du long termes. C’est le moment de la planification stratégique, en se fondant sur la Vision du Sénégal de demain que nous devons bâtir, un Sénégal économiquement émergent, bien géré et pleinement intégré au reste de l’Afrique, où la pauvreté et les injustices sociales auront été vaincues. Un Sénégal riche de sa diversité culturelle, modèle de démocratie irréprochable, acteur dynamique de la paix dans le monde et de la construction d’une civilisation universelle.

A cet effet, la Déclaration de Politique Générale du Premier Ministre indiquera les grandes orientations stratégiques retenues par le Président de la République et son Gouvernement pour conduire le pays à bon port, dans tous les domaines. Mais, le plus important demeurera la mise en œuvre concrète des actions programmées et leur suivi-évaluation. C’est à ce niveau que les pays se distinguent. Et, l’expérience montre que le facteur-clé de performance réside dans la bonne coordination des réformes, ainsi que dans le renforcement des capacités institutionnelles de conception et d’exécution à la Présidence de la République, à la Primature et au sein des départements ministériels, au niveau central et au niveau déconcentré.


Moubarack LO
Président du Mouvement
pour un Sénégal Emergent (Mousem),
And Suxli Sénégal
Directeur adjoint du Cabinet
du Président de la République



1.Posté par Papa Masséne SECK le 01/08/2012 13:50 | Alerter
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CET INSTANT DE CREPUSCULE OMBRAGEUX QUI COUVRE NOTRE PAYS,
EST-IL DU SOIR OU DU MATIN ?

Je vais avouer mon dépit de devoir encore ajouter à la clameur politiquerelle ambiante qui contribue fortement au brouillage de la visibilité des sénégalais sur les véritables enjeux de notre pays, mon dépit d’avoir encore à continuer le combat lancinant contre ces « axes du mal » secrétés et fossilisés par la logique politico-partisane de conquête ou de participation au Pouvoir avec leurs groupes d’intérêts, leurs « bassins de rétention électorale » et leur leadership à la légitimité sonnante et trébuchante parce que rapinée sans limite ni réserve dans les caisses du trésor public.
Disposant d’une capacité de résistance et de nuisance à la mesure des énormes moyens financiers engrangés à partir des opportunités offertes par les différentes stations publiques qu’ils ont occupées pour « servir le Sénégal et non se servir » selon leur slogan, ces prédateurs des « mille collines » de la Politiquerie parviennent à se propulser au sommet de nos institutions sur le tremplin d’un modèle de dévolution du pouvoir privilégiant le plus fort enchérisseur. Et il est dommageable que les Sénégalais aient encore une fois été obligés de choisir dans la continuation d’un système d’élection, de représentation et de gouvernance publique construit pendant 21 ans par Léopold Sédar SENGHOR, consolidé pendant 19 ans par Abdou DIOUF et sur la « solidité » duquel, Me Abdoulaye WADE après un 1er mandat de 7 ans et sitôt sa réélection pour 5 autres années, nous avait prédit sur un ton péremptoire que « le PDS restera au pouvoir pendant 50 ans ».
Avec ce sentiment désagréable de n’être pas encore sorti de ce système après l’élection de mon jeune ami Macky SALL dans les mêmes conditions de forme et de fonds que son prédécesseur, j’aurais en effet souhaité aborder les véritables problématiques auxquels il doit se confronter plutôt que d’exprimer ma colère devant cet état des lieux hérité de l’ancien régime. D’autant plus que nous ne percevons encore de cet état des lieux que la crête des vagues océaniques charriant des flots de « rapines » à la mesure du taux exorbitant de 47% représentant la proportion des sénégalais qui vivent en dessous du seuil de la pauvreté.
Combien avons-nous été face au syndrome « wadien » qui a gangréné jusqu’à la moindre parcelle de vertu et d’éthique, toutes nos dimensions de représentation nationale? Combien avons-nous été contre ce monstre depuis un certain soir d’hérésie constitutionnelle collective qui l’aura conforté dans sa perception négative « de ce que chaque sénégalais avait son prix » ? Et pendant ses douze années de leurres et de lueurs jalonnées ici et là de grandes, couteuses et prestigieuses réalisations sur le fondement du pourcentage à valoir et encaissé cash, ce Monstre n’a-t-il pas eu tous les jours Raison et donc Droit de « cuisage » sur l’ensemble des sénégalais qui nuque raide et front bas, ont accepté longtemps de subir au lieu de réagir?
Mais il faut aussi dire cette vérité historique que tant que Wade était le pourvoyeur de situations et de « fonds politiques », l’’écrasante majorité de nos élites politiques et « civilo-vedettariales », hérauts d’armes actuels, ont accepté toute dignité refoulée, de profiter le plus longtemps possible du gigantesque « tong tong» (dépeçage) de notre nation pour ne quitter cette immonde beuverie du sang de nos populations que totalement défenestrés et mis « hors la table » par le Maitre du jeu. Il en est de même de nos grandes familles représentatives de nos dimensions communautaires et confrériques parmi les plus éminentes qui également participaient en toute connaissance de cause à la curée morbide sur les corps déchirés, déchiquetés, sanguinolents et agonisants de nos personnes, de nos familles et de notre nation
Eh oui ! il n’y en a pas un à l’exclusion du Grand Dansokho et de quelques petites voix comme la mienne (je le paye cher encore aujourd’hui), qui ait un moment exprimé un quelconque désaccord public sur ce qui se passait contre le présent et l’avenir de notre pays, pas un qui soit parti de lui-même parce que dégouté par la montée en puissance de « l’Alternoce » qui englobait désormais tous les actes de nos autorités au plus haut niveau de l’Etat. Mais ce Monstre ne pouvait pas avoir raison tout le temps en ce que le Sénégal est resté malgré les mille modifications de sa constitution, une République dans laquelle tous les mandats de pouvoir ont obligatoirement une durée et surtout un terme.
Ainsi pour la deuxième fois, les sénégalais ont pu le 25 Mars dernier chassé hors de sa station « prési-monarchique » Celui qui avait réussi à forcer jusqu’au dégout toutes les limites de leur extraordinaire tolérance.
Ils ont ainsi exprimé au 1er tour des élections (Mbapattes) présidentielles leur difficulté à consacrer un candidat parmi les douze à travers le message très significatif de l’essaimage des suffrages (des rancœurs) entre eux pour ensuite au 2éme tour faire leur choix dans une alternative uniquement justifiée par le « tout sauf Wade ». Ce dernier suffrage atteste par son ampleur d’une part le niveau de rejet de Me Abdoulaye WADE et d’autre part le choix résolu des sénégalais d’aller vers des alternatives de changement et de rupture quelque soit le prix à payer ou dussent-ils s’être encore une fois trompés comme en 2000. Et les sénégalais restent dans une posture de vigilance et de réaction qui tire sa source dans l’exaltation d’une certaine journée du 23 Juin et de ses morts et blessés de glorieuse mémoire. Parce qu’ils sont aussi méfiants à raison justement des exorbitances monarchiques et criminelles de l’ancien régime mais surtout de l’absence totale de visibilité sur les projets et programmes de l’Elu du 25 Mars qui semble devoir s’accommoder au nom de la parole donnée d’une arlequine de causes pèlerines et assisardes. .
Ainsi le nouveau régime en cours d’installation, cherche ses « assises » dans cet univers du pouvoir encore en insularité par rapport au continent des peuples du Sénégal. La jonction entre ces deux univers à travers la communication participative et interactive reste à être effective avec toutes ces voix discordantes et ces prises de positions finalement contradictionnelles au point de brouiller la perception des sénégalais sur les véritables enjeux de l’heure. L’impression dominante au sein de l’opinion publique nationale est que le seul « plan ORSEC » du nouveau régime face aux calamités qui pèsent encore sur nos populations, se résume par les limogeages des anciens au profit des nouveaux, l’arbitrage tonitruante pour la désignation de l’un ou de l’autre des alliés à la tête des postes stratégiques ou encore sur le comment faire rendre gorge à ces grands bandits de la République qui peuvent à bon droit faire valoir pour leur défense le statut « d’opposants persécutés » suivant l’exigence incontournable de neutralité de la justice prônant l’égalité de tous sans discrimination devant la loi.
Il s’y ajoute cette confusion extrême sur les orientations stratégiques du nouveau régime avec ces « conclusions des assises » que l’on voudrait absolument imposer au nouvel élu qui avait pourtant mené sa campagne présidentielle au 1er tour sur la base d’un Projet résolument différencié de celui de ses adversaires, un projet dont la dénomination et surtout l’esprit n’avait rien à voir avec ce qui apparait le plus dans celui des assises. Toute prétention mise à part et n’en déplaise à mes amis comme Ibrahima SENE, je crois déceler dans ces conclusions « d’assises », une profonde remise en cause des bases institutionnelles, doctrinales et comportementales de notre République et de ses modes de représentation et de fonctionnement ainsi que la mise entre parenthèse des missions de l’Etat avec cette obligation incidente de gestion d’une période de transition « qui ne pourrait excéder 12 mois ». Ainsi nos populations malades à mourir devront attendre pour être enfin prises en compte, la construction d’un modèle de gouvernance publique basé sur un consensus partiel (une partie des acteurs nationaux) et parcellaire du point de vue de la diversité et de l’adversité entre les Benno, entre les différents leaders candidats du « Peuple des Assises ». Et pourquoi donc ?
Il y a en effet au dessus de tous les engagements de « gagner et de gouverner ensemble », cette grande vérité finalement incontestable parce que issue des résultats des élections présidentielles que la majorité des sénégalais n’ont pas adhéré aux conclusions de ces «Assises nationales » tant par le faible score accordé aux différents candidats porteurs de ce Projet au 1er tour que par l’ampleur de l’abstention aux législatives avec la jonction - confusion de tous les projets dont en exergue celui APPAREMMENT rejeté. Bien entendu, je me dois de souligner que cette lecture basée uniquement sur les dernières élections, est proposée en tant qu’indicateur objectif et vérifiable sans aucune prétention d’analyse de fonds et encore moins de conclusion sur les motivations réelles des électeurs sénégalais. Et ce d’autant plus que le Projet « Monarchique » du Candidat Wade a été en tête dans le choix des sénégalais au 1er tour des élections présidentielles.
Ainsi avec la « composition plurielle » de l’Assemblée Nationale qui doit OBLIGATOIREMENT « rompre » » avec la logique traditionnelle et consacrée de la majorité parlementaire se confondant avec celle présidentielle et plus sensiblement les interpellations adressées au Premier Ministre qui devrait OBLIGATOIREMENT choisir entre le Projet porté par le Candidat Macky SALL et celui des « Assises » pour sa Déclaration de Politique Générale, la question se pose de savoir si cet instant de crépuscule ombrageux qui couvre notre pays et donc la perception des sénégalais sur les orientations du nouveau régime, est du soir ou du matin.
Puisse Allah Soubhanahou Waa taala inspirer mon jeune ami Macky et l’accompagner dans ce difficile exercice de synthèse de toutes nos intelligences et vertus nationales pour faire prospérer ses ambitions pour le Sénégal.

2.Posté par Xeme le 01/08/2012 15:47 | Alerter
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Les orientations politiques de Wade que la presse veut enterrer.
A la prise de pouvoir en 2000, l’un des premiers actes a été la réorientation vers de nouveaux partenaires économiques. Et c’est ce que avait donné le choix de la Chine Mère sur la petite Chine dite Taïwan. En réponse à cette réussite la presse a créé la bulle médiatique des 7 milliards de Taïwan. En vérité le but était de salir une belle décision. Mais pour qui connait les actionnaires de cette presse cela n’est pas une surprise. 
L’Occident tient le monde par les médias. Et rien d’autre. Les médias sous toutes ses formes, le cinéma inclus, sont leurs armes. Les médias ne sont pas des entreprises productrices de plus values. Et pourquoi alors des dits capitalistes investissent des milliards sur des médias ? Parce que ce sont des outils de dominations, des outils magiques de colonisation des cerveaux. J’ai fait le parallélisme entre Hollywood (Bois de Houx, baguette de houx, baguette magique) et le travail des médias sur les consciences.  Par des milliers de films sur le Viet Nam les mots «  anciens du Viet Nam » sont devenus synonyme de héros et non de soldat qui a quitté le Viet avec une défaite. C’est comme ça que cela fonctionne. La modification de la perception des cerveaux par la baguette magique du cinéma de Hollywood.
Pourquoi le choix de la Chine Mère ? Parce que c’est la première puissance mondiale à la date d’aujourd’hui. Je sais que beaucoup de cerveaux sont formatés de sorte que cette vérité fait rire certains. Mais je donne juste trois indications : 
- Le FMI outils des US, par excellence, a reconnu que la Chine sera la première puissance en 2014. Face à l’évidence, il leur fallait des subterfuges. La vérité est que la Chine l’est depuis 1998.
- Lorsqu’en 2011 les USA pataugeaient dans une dette de 250 000 milliards qui avait poussé Obama à négocier avec le Senat le droit de hausser le plafond de la dette, la Chine avait une réserve d’argent non utilisé de 800 000 milliards.
- La population des USA est de 250 millions d’habitants, le nombre d’ingénieurs chinois diplômés est de 300 millions. Le nombre d’ingénieurs chinois est supérieur à la population US.
La deuxième puissance que la réorientation de Wade a visée est l’Inde. Pourquoi l’Inde ? Parce que l’Inde est une puissance qui, à elle seule, est plus développée que la totalité de l’Europe. Et cela dans tous les domaines, y compris le domaine des armes que l’Occident chérit tant. Je donne une indication :
Mittal est le membre d’une famille de riches hindous qui tenait la sidérurgie de l’Inde (acier, fer…). L’acier en Europe était dominé par Arcelor qui regroupait la France, l’Espagne, Belgique, Allemagne, Luxembourg… Lorsque Mittal eut l’idée de racheter le fleuron de l’acier européen pour l’intégrer à son groupe, toute l’Europe s’y est opposée. Il se déplaça en jet privé en Europe pour tenter de convaincre, personne ne voulut le recevoir. De retour en Inde il mit sur la table une OPA hostile. C'est-à-dire une offre d’achat bon gré mal gré. L’Europe était obligée de lui vendre Arcelor ou de le voir travailler à mener cette dernière en faillite. En 2006, l’Europe céda la mort dans l’âme. Mittal devint ArcelorMittal. Et le grand indien, au lieu de baisser le prix du fer comme l’aurait un occidental s’ils étaient maîtres, augmenta le prix d’achat du fer. Résultat, au Sénégal, aucune ferraille ne traîne par ici.
La troisième cible de la réorientation de Wade a été les pays arabes. Les pays arabes sont des pays assis sur des réserves financières. Ce ne sont pas des puissances dans le sens traditionnel pour la simple raison que quand on nait avec une cuillère d’or dans la bouche, la paresse vous pousse à développer l’esprit de loisir plutôt qu’un esprit ingénieux. Mais il n’existe, presque pas, de pays arabe qui n’a pas une réserve financière dite « pour les générations à venir ». 
Pour un pays sous développé, à la recherche de fonds pour financer ses besoins en investissement, il n y a pas d’orientation stratégique plus judicieuse. Et la conséquence a été un boom des financements à destination du Sénégal. Mais face à cette réussite, une certaine opposition a senti la terre se dérober sous ses pieds. Les sénégalais ont été habitués aux phrases du genre «  avant on parlait de millions, maintenant on ne parle que de milliards ». Amath Dansokho est monté en vedette avec des discours du genre «  qu’on nous dise d’où vient cet argent », puis «  Wade ne doit pas laisser des dettes que les générations à venir ne pourront pas payer ». Puis il est monté d’un cran pour dire que l’argent qui circule au Sénégal vient du blanchissement d’argent de la drogue. Puis quand vint la casse de la BCEAO, en Côte d’Ivoire, avec des journalistes, ils avancèrent que l’argent vient de la casse de la BCEAO. L’enjeu, pour l’opposition et sa presse était de trouver les moyens de faire échouer cette réalité du boom des investissements, du boom des chantiers, il leur fallait fabriquer des bulles médiatiques à même d’éviter au citoyen l’appréciation de cette réussite réelle et visible. Pendant que Dansokho et ses journalistes s’attaquaient à l’origine des finances, Latif Coulibaly et quelques autres se spécialisaient dans la fabrique de bulles sur l’utilisation de ses finances.
Il ne serait pas aisé de comprendre le travail de presse fait dans ce sens si l’on oublie que l’installation de nouveaux partenaires, qui nous a valu ce boom financier, s’est fait avec le départ de d’autres partenaires qui n’ont pas digéré les préférences du Sénégal. (Dans une précédente contribution, j’avais expliqué comment la SOTRAC avait été coulé par les français, pour donner un exemple des méthodes de ces partenaires dits traditionnels).
La configuration du monde, actuelle, qui en fait un village planétaire ; la suppression par la démocratisation de beaucoup de barrières, surtout législatives ; le déséquilibre des richesses  qui regroupe les fortunes entre quelques mains ; toutes ces raisons font que chaque pays cherche à attirer  ces fortunes chez lui. Et chaque pays développe des stratégies pour attirer ces fortunes. Au-delà du simple markéting, on est dans le domaine de l’ingénierie financière. Lorsque des pays du monde courent derrière l’organisation des coupes d’Afrique, du Monde. Lorsque ces pays courtisent l’organisation des jeux olympiques et investissent dans des lobbyings pour être élus. Lorsque des pays squattent les allées de l’Unesco pour inscrire l’un de leur site dans le patrimoine mondial.  Lorsque des pays investissent dans la conservation de leur faune et flore.  Lorsque des pays recherchent  l’organisation d’activités culturelles périodiques, c’est toujours dans le but de se faire attractif, de sortir de l’anonymat du milieu des pays du monde. Dans la vision de l’ingénierie financière, les états sont comme des jeunes filles à parer, à enjoliver, pour attirer le soupirant...  financier. Ce ne sont que des promotions de l’image extérieure du pays. Vue sous cet angle, les pays cherchent à vendre leur image. C’est dans cette ligne que s’inscrivent les projets culturels des orientations de Wade. C’est dans cette ligne que s’inscrivent la statue de la Renaissance et l’Organisation du Fesman, entre autres. Il n’est pas besoin de rappeler que l’image de la ville de New York est liée à la statue de la liberté, celle de Paris à la Tour Eiffel. Vue sous cet angle poser le problème de priorité est un non sens. Ce serait comme poser un problème de priorité entrer se peigner les cheveux et trouver à manger.
Parallèlement à ce besoin de vendre l’image à l’extérieur, il y a l’autre aspect du mythe fondateur.

3.Posté par Tah2 le 01/08/2012 15:47 | Alerter
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je pense que macky doit confier la gestion de la crise casamancaise a moustapha niasse vu l experience de ce dernier car niasse a mene des missions de paix a moults reprises pour les nations unies ds le monde


4.Posté par Lita le 01/08/2012 15:48 | Alerter
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Il y a trop de donneurs de conseils, d'experts, de volontaires, de mecontents des wades, de nouveaux convertis et des senegalais lambda qui vont essayer par tous les moyens de se faire entendre de Macky Sall! Apres un seisme il est des fois plus difficile d'organiser les secouristes que d'assister les sinistres. Il a de la pain sur la planche! Comment cannaliser tout ce regain d'interet et de civisme pour une bonne explotation des ressources humaines en vue d'aider enfin les sinistres = le peuple senegalais? Delegue, delegue, delegue pour un gouvernement fort, il faut un peu de tout!!

5.Posté par Poumon le 01/08/2012 15:50 | Alerter
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tu es nul.tu es en train de faire des illusions.Macky sall ne fera rien de tout ca


6.Posté par Mara le 01/08/2012 15:50 | Alerter
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7.Posté par L'as le 01/08/2012 15:51 | Alerter
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@Xeme Parfaitement d'accord avec ses constats et ses orientations stratégiques, mais quid de l'exécution ? Des ministral longs qui sont analphabètes et des prédateurs qui se sucrent sur tous les investissements, à commencer par le président et son cher fils qui cristallise tous ses maux...voilà, qd on a dit ça, on reste sur notre faim qd à la gestion de l'équipe wade de notre pays. Les gens ont plus faim qu'avant 2000, et un sac de riz vide ne peut pas faire la promo de wade. Il faut duc venir aux fondamentaux et laisser à d'autres la gestion du pays, sans leur donner un blanc-seing, car tout le monde est vigilant...contrairement à Wade, Macky n'aura pas d'autre choix que d'être tôt de suite efficace....la loi des 100 jours de repis seront de courte durée pr lui, l'hivernage approche et ce sera le 1er vrai test grandeur nature.

8.Posté par Baol baol le 01/08/2012 15:52 | Alerter
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Ne nous emmerder point ca recommence,on demande une rupture fondamentale ,c t le c.i.s maintenant cadre de l'apr,reseau des enseignan de l'apr,comité d'entreprise etc......,LA PATRIE le parti aprés.ce sont tous des opportuniste ki veule se positionné,sui plutot sceptique,mais gardon tjr espoir k on verra plu li fi amone,sama gayi sene bop rek,ce sont tous des pouvoiriste,g peur k il ne garde leur lucidité

9.Posté par Keysha le 01/08/2012 15:52 | Alerter
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LE SÉNÉGAL AUX SÉNÉGALAIS. A FORCE DE VOULOIR DES TECHNOCRATES ON SE RETROUVE AVEC DES BINATIONAUX, DES TRI NATIONAUX, DES PLURINATIONAUX...PIRE ENCORE AVEC DES ONUsiens. CE N'EST PAS PARCE QUE NOS INTELLECTUELLES N'ONT PAS ÉTÉ FORMES A L'ÉTRANGER QU'ILS N'ONT PAS LE PROFIL. REGARDEZ MACKY LUI MÊME C'EST UN PURE PRODUIT DU SYSTÈME ÉDUCATIF SÉNÉGALAIS. IL S'EST BATTU DURE POUR EN ARRIVER LA. LES ONUsiens TELS QUE LES NIASS, IBRAHIMA FALL, EVA COLLE SECK, JACQUES DIOUF ET J'EN PASSE, TOUS CES ONUsiens QUI GRAVITENT AUJOURD'HUI AUTOUR DE MACKY CE SONT EUX LES OPPORTUNISTES. ILS AVEC A LEUR TÊTE NIASSE ONT ÉTÉ REJETTES PAR SENGHOR, DIOUF ET WADE, QUE MACKY NE FASSE PAS LA SOTTISE DE LEUR DONNER LE PAYS, LES POSTES CLÉS QUI LEUR PERMETTRONT DE CONTRÔLER LE PAYS. RÉVEILLEZ VOUS LES GARS!!!! PARTOUT OU L'ONU A UNE BONNE BASE IL Y SÈME LA GUERRE. N'OUBLIEZ PAS QU'ILS ÉTAIT EN COTE D'IVOIRE AVEC ALASSANE WATTARA; AUJOURD'HUI CE DERNIER FAIT PARTI DES PREMIER PRÉSENTS A LA PRESTATION DE SERMENT QUI SE DÉROULERA AU MÉRIDIEN FIEF DE CES ONUsiens.  

10.Posté par Pape le 01/08/2012 15:53 | Alerter
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Je suis d'accord avec toi, Lita ! y a trop de tailleurs pour la camisole présidentielle.
si ces donneurs de conseils veillaient bien à s'engager dans al politique, ils auraient plus de légitimé de nourrir l'espoir de voir leurs conseils appliqués.
Maky est assez intelligent quand même, sinon aussi intelligent que chacun de nous !


11.Posté par Nouveau au Senegal le 01/08/2012 15:54 | Alerter
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12.Posté par Madou le 01/08/2012 15:54 | Alerter
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Je crois franchement que si cet homme en est arrive la c'est parce qu'il a des qualites indeniables de bon leader et je salue surtout le fait qu'il n'a jamais fait de politique sale. Il en sait assez de l'ancien regime pour l'utiliser contre eux mais au contraire, il a regroupe tous les senegalais derriere lui par sa force de conviction, son sens de l'humilite qui lui a permis de rallier tous les opposants et son pouvoir d'ecoute comme le lui reconnait si bien Jules Diop.
Alors qu'on le laisse faire parce que le tombeur du grand Wade et Bethio Thioune, n'est pas petit, il est humble et il sait ce qu'il a a faire. Je prefere de loin les hommes d'actions comme lui aux faiseurs de miracles sur papiers.

13.Posté par COBRA le 01/08/2012 15:54 | Alerter
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MEFIONS NOUS DES RESEAUX POLITICO-MAFIO-MACONNIQUE-AFFAIRISTE. SOYON VIGILANT!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


14.Posté par Diopmouride le 01/08/2012 15:55 | Alerter
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En réalité si on tente de voir plus claire dans nos états africains, on peut bien se rendre compte de deux choses dans la gestion; les préoccupations populaires et les préoccupations gouvernementales. Dans les pays développés l'état axe ses préoccupations gouvernementale par une prise en charge du fonctionnement normale de la justice à tous les niveaux, et d'assurer la sécurité des biens et des personnes. Les populations savent bien se prendre en charge en envoyant les enfant à l'école et une fois formés, les enfants trouveront une justice équitable, une sécurité assurée et la création d'entreprise et de richesse est une réalité et un jeu d'enfant. Justice dans le choix des hommes et femmes, justice dans l'exécution du budget, justice dans l'aménagement du territoire, justice dans le fonctionnement des institutions, justice dans l'attribution dees marchés, justice dans le traitement des communauté, justice dans la formation et le recrutement.... Les textes sont là on de mande que de les respecter et de les faire respecter.

15.Posté par Minou le 01/08/2012 15:57 | Alerter
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Recadrage de la gouvernance, redressement des finances publiques et restauration de l’état de droit : ces fondamentaux, comme le rappelle la Convergence des Cadres pour l’Action et la Réflexion de l’APR (Section Etats-Unis), constituent bien - à eux - l’essentiel de la mission du nouveau Président.
Si ce dernier y réussit, dans des délais raisonnables, le Sénégal sera bien sur les rails de l’émergence.

16.Posté par Kader le 01/08/2012 15:57 | Alerter
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Le peuple continue la bataille contre les wade. On attend donc le rapatriement de notre argent


17.Posté par Sarr le 01/08/2012 15:58 | Alerter
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Un petit coup de pouce aux bulles médiatiques pour ne pas dire aux rumeurs. Seulement voilà lorsqu'un homme devient institution le langage légaliste doit remplacer les demi-mots politiques.
 

18.Posté par Nafi le 01/08/2012 16:00 | Alerter
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"Macky a interêt à faire rapatrier ses biens mal acquis." Voilà la bonne formule!

19.Posté par Moussa le 01/08/2012 16:00 | Alerter
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Pour les "audits", le "rappatriement des biens mal acquis", et l'énoncé de "milliards de milliards détournés"; je préfère avoir les pieds sur terre car la montagne accouchera d'une souris comme dit le dicton. Je sens que les populations ont été remontées à bloc les unes contre les autres et il faudrait bien trouver, une astuce, une stratégie pour faire descendre la moutarde. J'invite tous ceux qui me contrediront de suivre les informées distillées à petites goûttes dans des médias diversifiées pour faire avaler la pillule de l'intoxication. Quelques éléments: "les travaux du nouvel aéroport et de l'autoroute seront poursuivis, le Sénégal n'est pas loin de l'autosuffisance alimentaire au niveau du riz, le plan TAKKAL se poursuit, notre dette n'est pas alarmante =2704 milliards, 150 véhicules 4X4 livrés". Je ne fais que répéter ce que j'ai lu dans la presse et rien de plus. A vos cardiologues les plus excités d'entre nous. La politique n'est pas une science facile comme on voudrait le faire croire aux citoyens. Le Sénégal n'est pas une île perdue dans le monde, revenons tranquillement à la réalité des Humains que nous sommes. Modérons notre égo et nous vivrons longtemps. Bon réveil aux rêveurs!

20.Posté par Khaly le 01/08/2012 16:01 | Alerter
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@Nafi laissons ces idees de chasse aux sorcieres et mettons nous au travail; le temps passe et au lieu de nous faire perdre encore du temps avec ces recherches de biens ??acquis?? il nous faut refelechir et faire venir des biens , rceherche des finances et identification de projets porteurs::::::come on guys::::too much talk and nothing doing //

21.Posté par CHERIF AIDARA le 02/08/2012 11:39 | Alerter
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chérif aidara le petit fils de cheikh sadibou aidara grand marabout
est la aujourdhui pour aider ce qui on besoin de lui pour tout les domaine
amour chance reussite travail mariage santé succés dans vos entreprises basé sur le saint coran incha allah kou gneuw sa adio fadiou
thi barké cheikhna cheikh sadibou thi barké yonentebi mouhamad salalahou aleyhi wa salam wa salatou wa salam hairou leumbiya badar ak ouhout
contact ;00221 77 921 57 39 MERCI

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