Beaucoup s’attendaient à voir l’Olympique de Marseille être à la traine cette saison. Après un été marqué par le départ de certains cadres (Deschamps, Azpilicueta, M’Bia, Diarra) ainsi qu’une politique de recrutement low-cost (Raspentino, Abdallah, Barton), le club phocéen semblait parti pour jouer les seconds rôles derrière un Paris Saint-Germain devenu galactique. Mais c’était sans compter sur l’effet Élie Baup.
Auteur d’un début de championnat canon (6 victoires en 7 matches), l’OM caracole en tête de la Ligue 1. Également performant en Europa League où ils ont su ramener le nul face au Fenerbahçe après avoir été menés 2-0, les coéquipiers d’André-Pierre Gignac surprennent. Un constat plus qu’encourageant, mais pour le directeur sportif du club José Anigo, pas question de s’emballer. Car si la somme de points pris permettra peut-être aux champions de France 2010 de finir l’exercice 2012/2013 plus haut que prévu, Anigo sait que la principale difficulté dans une saison c’est de répéter ce genre de performance sur la durée.
Or, le réservoir de remplaçants de l’OM n’est pas vraiment garni et si une série de blessures vient s’ajouter à cette faible profondeur de banc, Marseille risque de voir cette avance fondre comme neige au soleil. Interrogé par le 10 Sport, Anigo a donc logiquement confié que l’arrivée d’un ou de plusieurs renforts cet hiver serait plus que bienvenue pour un groupe qui reste ambitieux malgré le contexte économique.
« J’espère. Ça dépendra de la situation de l’équipe, de son classement. Mais si en décembre, on est très bien placés, j’espère que l’actionnaire et le président du club seront enclins à nous donner un coup de main. Car le problème est là : notre faible profondeur de banc. Paris a quasiment deux équipes aussi compétitives. Ils peuvent faire tourner en championnat, faire souffler leurs joueurs et garder de la fraîcheur physique et mentale. C’est une vraie force pour eux. » Reste maintenant à savoir si Vincent Labrune et Margarita Louis-Dreyfus accepteront de consentir un tel effort ou s’ils réclameront une nouvelle fois le départ d’un cadre pour satisfaire la demande d’Anigo.
Matthieu Margueritte
Auteur d’un début de championnat canon (6 victoires en 7 matches), l’OM caracole en tête de la Ligue 1. Également performant en Europa League où ils ont su ramener le nul face au Fenerbahçe après avoir été menés 2-0, les coéquipiers d’André-Pierre Gignac surprennent. Un constat plus qu’encourageant, mais pour le directeur sportif du club José Anigo, pas question de s’emballer. Car si la somme de points pris permettra peut-être aux champions de France 2010 de finir l’exercice 2012/2013 plus haut que prévu, Anigo sait que la principale difficulté dans une saison c’est de répéter ce genre de performance sur la durée.
Or, le réservoir de remplaçants de l’OM n’est pas vraiment garni et si une série de blessures vient s’ajouter à cette faible profondeur de banc, Marseille risque de voir cette avance fondre comme neige au soleil. Interrogé par le 10 Sport, Anigo a donc logiquement confié que l’arrivée d’un ou de plusieurs renforts cet hiver serait plus que bienvenue pour un groupe qui reste ambitieux malgré le contexte économique.
« J’espère. Ça dépendra de la situation de l’équipe, de son classement. Mais si en décembre, on est très bien placés, j’espère que l’actionnaire et le président du club seront enclins à nous donner un coup de main. Car le problème est là : notre faible profondeur de banc. Paris a quasiment deux équipes aussi compétitives. Ils peuvent faire tourner en championnat, faire souffler leurs joueurs et garder de la fraîcheur physique et mentale. C’est une vraie force pour eux. » Reste maintenant à savoir si Vincent Labrune et Margarita Louis-Dreyfus accepteront de consentir un tel effort ou s’ils réclameront une nouvelle fois le départ d’un cadre pour satisfaire la demande d’Anigo.
Matthieu Margueritte
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