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Messieurs, soyez des gentlemen

Rédigé par leral.net le Jeudi 15 Août 2013 à 21:00 | | 0 commentaire(s)|

Oui messieurs, ce n’est pas à la femme d’être dionguée (aux petits soins, câlines, affectueuses) si vous voulez vraiment réussir votre vie de couple.


Messieurs, soyez des gentlemen
Je m’adresse ici particulièrement aux hommes mariés ; de là à croire que le mariage est un tue-l’amour ne fait qu’un pas ; quand vous observez un couple qui est de sortie. C’est honteux !

Au lieu de multiplier les gestes d’amour car vous êtes unis devant Dieu et les hommes, vous vous « cachez » d’être accompagné (encore que peu d’hommes sorte avec leur femme) ou vous vous sentez mal à l’aise.

Vous aimez peut être votre femme mais vous savez manquer cruellement d’affection et donc de gestes affectueux, de tendresse.

Tout ne s’exprime pas seulement au lit je vous rappelle.



Avez-vous seulement essayé ? Être affectueux est-ce un comportement inné ou inculqué par votre éducation ; si tel n’est pas le cas, les gestes affectueux s’apprennent et ceux-ci est une générosité comme donner du plaisir a sa partenaire.

Il existe des hommes affectueux, câlins par nature, mais une chose est sûre : même si vous êtes timide ou êtes un rustre, vous devez montrer à tous que vous êtes bien avec celle que vous avez épousée si vraiment c’est un mariage d’amour.

Malheureusement tous les mariages ne sont pas scellés par l’amour mais pour d’autres raisons que je me garderais bien d’énumérer et de juger dans cet article.

L'amour et l'affection sont des sentiments qui se ressemblent et qu'on a tendance à confondre.

Contrairement à ce que l’on peut penser, c est à l’homme d’être diongué ; dans ce cas il est qualifié de gentleman, gentil et un vrai mâle, eh oui !

Avoir de l'affection pour une personne suppose qu'on lui reconnaisse des qualités. Par exemple, on a de l'affection pour une personne parce qu'elle est drôle, gentille ou encore parce qu'elle est courageuse. C'est un sentiment objectif qui ne suppose pas forcément un attachement profond ou à connotation sexuelle.

Quant à l'amour, il est beaucoup plus émotif. On peut aimer quelqu'un sans avoir de l'affection pour lui. Ce qui veut dire qu'on se rend bien compte qu'il est par exemple insupportable, et pourtant, on ne peut s'empêcher de l'aimer. Dans une certaine mesure, on peut dire que la volonté n'intervient pas ici, mais plutôt l'inconscient.

Dans les deux cas amour-affection apprenez messieurs à montrer des signes d’affection à votre conjointe ; on est plus au village ou dans une ère où la femme est synonyme de propriété, un bien qui ne mérite que le dekké (la loger), dekkoo (coucher avec elle)



Est-ce un pêché que de tenir la main de sa dame en public, ou de lui susurrer quelque chose à l’oreille ? Non !

Alors pourquoi êtes vous si distants lorsque vous êtes en binôme et censés incarner complicité, amour et bonheur ?

Que l’on ne me rétorque surtout pas que ce sont des trucs de toubabs (les blancs), l’amour est dans la gestuelle et les petites marques d’affection. Croiser les jambes et regarder du côté opposé de madame lorsque vous êtes en public est une sorte de pudeur négative ; un couple non épanoui en public ne l’est pas non plus en privé.



Mais pourquoi -encore une question- vous vous comportez en gentleman avec votre conquête, copine, maitresse laquelle, dès que vous l’amenez devant Monsieur le Maire, pour légaliser votre union, vous changez radicalement de comportement.



C’est à peine si, vous ne mettez pas à jeter des coups d’œil appuyés sur une autre dame, lorsque vous arrivez dans un lieu public, au risque d’essuyer le courroux de votre douce moitié ; ce qu’elle ressent en ce moment équivaut à un coup de poignard. Elle se sentira « diminuée », dévalorisée, trahie.



C’est par ignorance, c’est à la limite, comportemental et inconnu dans votre dictionnaire le mot affection ; pour beaucoup d’hommes dès l’instant que madame est bien nourrie, logée et blanchie, elle doit s’estimer heureuse.



Justement non, on n’est pas heureuse comme ca. On peut endurer certes mais ceci est tout juste une des explications aux nombreux divorces constatés au Sénégal pour le motif « fourre-tout » d’incompatibilité d’humeur