Le titre de champion d’Espagne décroché par le Real Madrid la saison dernière devait permettre à la Casa Blanca de mettre fin à l’hégémonie du Barça et rassurer ainsi tout un club ayant beaucoup souffert des humiliations infligées par son rival blaugrana. Mais très vite, les Merengues sont retombés dans leurs travers. Mécontent du début de saison de ses joueurs, José Mourinho n’a pas tardé à allumer ses troupes avant que Cristiano Ronaldo ne prenne le relais avec sa « tristesse ».
Une nouvelle fois malmenée, l’image du Real Madrid peine à être respectée. Peu bavard face aux médias, le président Florentino Pérez est sorti du silence dans les colonnes d’As pour évoquer plusieurs dossiers chauds. A commencer par le cas du Special One. « Mourinho a mis du temps à comprendre ce qu’est le Real Madrid. Il a entraîné au Portugal, en Italie, en Angleterre, mais ici c’est autre chose. Ça, c’est Madrid. Nous comprenons notre propre culture, mais pas ceux qui viennent de l’extérieur. Mou, quand il est arrivé, a été choqué par le club, les gens et les supporters qui sifflaient un joueur voire même l’entraîneur. Mais aujourd’hui, il a compris. Mais même si Mourinho a entraîné des équipes de premier plan, ici Madrid passe en premier, après c’est Madrid et puis encore Madrid. C’est ça notre différence avec les autres. » En clair, la star de l’équipe, ce n’est pas Mourinho mais le Real Madrid
Autre star contestée pour ses caprices, Cristiano Ronaldo a déchainé une vague de critiques en exposant publiquement sa tristesse. S’il refuse toujours de dire quelle est la raison précise de son mécontentement, le Portugais se voit reprocher le fait de gémir pour obtenir un nouveau contrat. Une attitude qui a logiquement déplu en Espagne, un pays touché de plein fouet par la crise économique. Mais pas question pour Pérez de lâcher sa star. À l’instar de Mourinho, le patron du Real préfère la jouer diplomatique.
« Tout le monde a le droit de passer un mauvais moment. Nous allons travailler pour qu’il ait toute l’affection des supporters, des dirigeants, de l’entraîneur, bref de tout le monde. Cristiano m’a dit qu’il était triste, mais il ne m’a pas dit pourquoi. Pour être un grand joueur, comme c’est son cas, il faut arriver à très bien supporter la pression. » Enfin, place au dossier Kaka. A l’inverse de CR7, le Brésilien a encaissé de nombreux coups durs sans broncher. Mieux, il a toujours affirmé sa volonté de briller à Madrid alors qu’il était poussé vers la sortie. Une attitude qui a sans doute plu, même si Pérez avoue que le Ballon d’Or 2007 n’a pas été vendu principalement pour des raisons économiques.
« Des joueurs comme lui nous ont permis de renouveler nos contrats avec tous nos sponsors. Avec Cristiano, Kaka fait partie de ceux qui ont gagné le Ballon d’Or. Ces joueurs te permettent d’avoir de gros revenus, mais parfois certains n’ont pas de chance comme Kaka qui a eu une pubalgie. Il est allé jouer la Coupe du Monde (en 2010), et en sélection, quand vous avez mal ils vous font des infiltrations et tu continues de jouer. Au final, il a eu une importante blessure au genou. Mais j’espère que le meilleur Kaka sera de retour. » À bon entendeur.
Matthieu Margueritte
Une nouvelle fois malmenée, l’image du Real Madrid peine à être respectée. Peu bavard face aux médias, le président Florentino Pérez est sorti du silence dans les colonnes d’As pour évoquer plusieurs dossiers chauds. A commencer par le cas du Special One. « Mourinho a mis du temps à comprendre ce qu’est le Real Madrid. Il a entraîné au Portugal, en Italie, en Angleterre, mais ici c’est autre chose. Ça, c’est Madrid. Nous comprenons notre propre culture, mais pas ceux qui viennent de l’extérieur. Mou, quand il est arrivé, a été choqué par le club, les gens et les supporters qui sifflaient un joueur voire même l’entraîneur. Mais aujourd’hui, il a compris. Mais même si Mourinho a entraîné des équipes de premier plan, ici Madrid passe en premier, après c’est Madrid et puis encore Madrid. C’est ça notre différence avec les autres. » En clair, la star de l’équipe, ce n’est pas Mourinho mais le Real Madrid
Autre star contestée pour ses caprices, Cristiano Ronaldo a déchainé une vague de critiques en exposant publiquement sa tristesse. S’il refuse toujours de dire quelle est la raison précise de son mécontentement, le Portugais se voit reprocher le fait de gémir pour obtenir un nouveau contrat. Une attitude qui a logiquement déplu en Espagne, un pays touché de plein fouet par la crise économique. Mais pas question pour Pérez de lâcher sa star. À l’instar de Mourinho, le patron du Real préfère la jouer diplomatique.
« Tout le monde a le droit de passer un mauvais moment. Nous allons travailler pour qu’il ait toute l’affection des supporters, des dirigeants, de l’entraîneur, bref de tout le monde. Cristiano m’a dit qu’il était triste, mais il ne m’a pas dit pourquoi. Pour être un grand joueur, comme c’est son cas, il faut arriver à très bien supporter la pression. » Enfin, place au dossier Kaka. A l’inverse de CR7, le Brésilien a encaissé de nombreux coups durs sans broncher. Mieux, il a toujours affirmé sa volonté de briller à Madrid alors qu’il était poussé vers la sortie. Une attitude qui a sans doute plu, même si Pérez avoue que le Ballon d’Or 2007 n’a pas été vendu principalement pour des raisons économiques.
« Des joueurs comme lui nous ont permis de renouveler nos contrats avec tous nos sponsors. Avec Cristiano, Kaka fait partie de ceux qui ont gagné le Ballon d’Or. Ces joueurs te permettent d’avoir de gros revenus, mais parfois certains n’ont pas de chance comme Kaka qui a eu une pubalgie. Il est allé jouer la Coupe du Monde (en 2010), et en sélection, quand vous avez mal ils vous font des infiltrations et tu continues de jouer. Au final, il a eu une importante blessure au genou. Mais j’espère que le meilleur Kaka sera de retour. » À bon entendeur.
Matthieu Margueritte
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