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Niagass à la suite de ses insultes : "N'eut été le Président Macky Sall, je serais en ce moment en prison"

Rédigé par leral.net le Lundi 4 Janvier 2016 à 08:53 | | 1 commentaire(s)|

Suite au tollé suscité par ses déclarations désobligeantes tenues à l’encontre de la Première Dame et de Mansour Faye lors du Festival Rapandar d’avril dernier, Demba Aw dit Niagass, a brisé le silence. Le rappeur, qui dit regretter ses propos datant de plus de 8 mois, estime que c’est grâce au Président Sall qu’il n’est pas mis aux arrêts.


Niagass à la suite de ses insultes : "N'eut été le Président Macky Sall, je serais en ce moment en prison"
« Je réitère mes excuses à l’endroit de la Première Dame, mais je remercie le Président Macky Sall. N’eut été lui, je serais en ce moment dans un trou. De près ou de loin, il m’a beaucoup aidé pour que son entourage ait un esprit de dépassement. Je demande pardon à toute la famille Faye, mais aussi je demande pardon au milieu du hip hop et aux Sénégalais qui m’ont montré leur amour », a lancé le rappeur dans les colonnes du journal Libération. Il n’a pas manqué d’interpeller les reporters pour qu’ils arrêtent de poster n’importe quoi, alors que ceci s’est passé il y a 8 mois déjà. « Les journalistes saint-louisiens ne devaient pas agir comme ça et je pardonne à celui qui l’a fait. Encore une fois, je demande pardon à tout le monde ».

Très indigné, Niagass d'ajouter : « J’ai toujours les mains propres, moi, je ne fais pas de la politique. Mes propos étaient certes frustrants, mais, ils n’étaient pas destinés à la Première Dame. Je ne toucherai jamais à ma Constitution » , a-t-il ajouté. Il reconnait tout de même que la manière avec laquelle il l’a dit a choqué. « Mais, je ne visais pas à faire du mal. Je suis un artiste et j’étais dans mon délire. Je présente mes sincères excuses au maire de Saint-Louis, Mansour Faye, à la Première Dame, aux Sénégalais, mais aussi au monde entier. Je demande aussi pardon au gouvernement et je veux que tout le monde sache que c’était dans l’art et c’est sans rancune ni haine », conclut-il.