Leral.net | S'informer en temps réel

Quand ça brûle : soigner la mycose

Rédigé par leral.net le Mardi 31 Mars 2015 à 15:40 | | 0 commentaire(s)|

Démangeaisons, brûlures... nous sommes toutes un jour gênées par des petits soucis mal placés... Dans tous les cas, des solutions existent pour se sentir mieux. Surtout, ne laissez pas traîner !


Quand ça brûle : soigner la mycose
Irritations intimes : quand c'est psychologique

Certaines irritations ou des brûlures s'installent parfois après la guérison d'une mycose, ou surviennent sans véritable explication, l'examen de la vulve ne montrant pourtant rien d'anormal. L'origine d'une telle gêne, qui peut se manifester spontanément ou seulement au cours des rapports, est souvent psychosomatique. Ce qui ne veut pas dire que la femme ne souffre pas. Elle peut éprouver une peur inconsciente d'avoir mal, être aussi un peu dépressive...

Mettre un nom sur cette douleur

Les médecins parlent de vulvodynies est nécessaire, car la reconnaissance de la souffrance est importante. Un soutien psychologique pendant quelques semaines et des séances de relaxation périnéale améliorent généralement les choses.

Brûlures, démangeaisons et picotements

C'est injuste, mais c'est ainsi. Faire sa toilette tous les jours ne suffit pas à échapper aux petits problèmes féminins ! « Chaque mois, c'est pareil : quelques jours avant mes règles, je suis gênée au niveau vulvaire et cela dégénère parfois en champignon », raconte Martine. Comme cette jeune maman, de nombreuses femmes se plaignent de démangeaisons ou d'irritation au niveau de la vulve ou du vagin. Mais en général, ce n'est pas méchant. « La seule infection qui démange vraiment est la mycose causée par un champignon.

Le plus souvent, la femme n'attrape pas ce champignon lors d'un rapport sexuel mais l'héberge de temps en temps.« Avant les règles, le pH du vagin se modifie et, chez certaines femmes, cela favorise la multiplication des "Candida" » En effet, le vagin est loin d'être stérile : il contient plus de cent millions de germes par millilitre de sécrétions. Mais 80 % d'entre eux sont normaux et même indispensables pour que tout se passe bien. Il s'agit de lactobacilles, chargés de garder sous contrôle les 10 % restants, tout en maintenant une acidité du milieu vaginal. Ce bel équilibre peut toutefois se rompre à l'occasion d'un traitement antibiotique, d'un diabète ou d'une baisse des hormones féminines. Plus le vagin est riche en oestrogènes, plus les lactobacilles sont nombreux.

Quels symptômes ?

Les symptômes de la mycose sont caractéristiques : démangeaisons, rougeurs, douleurs pendant les rapports, avec souvent un petit écoulement ressemblant à du lait caillé. Le traitement antimycosique , un ovule à libération prolongée ou un ovule classique trois jours de suite, est très efficace. Et il n'y a pas de problème de résistance. En cas de récidives, on peut donc recommencer.

Si les mycoses sont fréquentes, les gynécologues prescrivent souvent un ovule retard par semaine pendant un mois, puis un ovule par mois pendant quelques mois, de préférence avant la date présumée des règles. Le partenaire, lui, n'est traité par une crème antimycosique que s'il présente des symptômes.

afriquefemme.com