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Quel sens des urgences d’Etat pour le Président Macky Sall ?

Rédigé par leral.net le Jeudi 3 Octobre 2013 à 09:49 | | 0 commentaire(s)|

Comme une prémonition, le président Macky SALL sentait que les problèmes du Sénégal et des Sénégalais n’étaient pas d’ordre à être réglés immédiatement et sans délai, compte tenu du lourd héritage fait d’importants détournements de fonds et d’objectifs.


Quel sens des urgences d’Etat pour le Président Macky Sall ?
Il ne disposait ni de baguette magique ni de machines spéciales à tirer des sous ne correspondant en aucune règle financière orthodoxe.
La première urgence, dès sa prise du pouvoir, était de sauver une année scolaire et universitaire programmée blanche par différents syndicats d’enseignants et associations d’élèves et d’étudiants. Il réussit le pari de l’impossible, grâce à un sens de responsabilité partagée avec les partenaires sociaux concernés.
Dans la même foulée, le gouvernement de la seconde alternance démocratique installa la confiance dans le monde rural en évitant le scandale des « bons impayés » dont les paysans gardent encore un amer souvenir. En plus, des prix/producteurs d’arachides jamais égalés furent pratiqués à la satisfaction des paysans qui virent leur pouvoir d’achat accroître de manière substantielle.
Concomitamment, la traque des biens mal acquis fut déclenchée pour donner le signal d’une moralisation de la vie politique et d’une gouvernance vertueuse. Des projets de loi pour dissuader les adeptes de la prévarication et de la malversation sont devant l’assemblée nationale.
Sur le front social, les cahiers de doléances des travailleurs sont désormais soumis à un examen attentif pour un traitement qui tienne compte des possibilités financières du pays. Mais l’accent est surtout mis sur la baisse de la pression fiscale sur les salaires, sur l’augmentation de la productivité du travail et sur la baisse progressive des prix des denrées de base comme le riz, le sucre, la farine et l’huile. 
Dans le même temps qu’il apporter une nouvelle plus-value à nos produits locaux à travers leur transformation semi et industrielle, la diminution de l’importation des produits de luxe qui affectent nos réserves en devises s’impose.
En concertation permanente avec le patronat dans le cadre du dialogue social, des mesures d’accompagnement des entreprises sont prises pour rendre efficients le FONGIS et le FONGEP ; pour mettre en corrélation les contraintes d’accès au financement des PME/PMI au climat concurrentiel des affaires.
Le curseur est désormais mis sur la qualification de la main d’œuvre. C’est pourquoi de nombreuses filières qualifiantes sont développées tant au niveau des collèges modernes qu’au plan universitaire.
L’enjeu est d’arriver à atteindre le niveau médian d’étude qui est environ 11 années (soit la fin du cycle secondaire) pour un employé d’une entreprise moderne.
L’accès aux microcrédits figure en bonne place de l’agenda déjà mis en œuvre  à travers des programmes plus accessibles  et mieux encadrés de soutien à l’emploi.
Un des défis majeurs que l’actuel gouvernement tient à relever au plus vite, est de briser le cercle vicieux dans lequel semble s’être confinée l’économie sénégalaise ; à savoir la faible productivité des entreprises en raison du déficit chronique de qualification de la main d’œuvre et du manque de motivation des étudiants et des jeunes à s’orienter vers l’agriculture.
Il faut noter que la filière de l’enseignement  technique et de la formation professionnelle (ETFP), surtout dans le BTP ne forme qu’environ 3000 diplômés par an, alors que les besoins du marché du travail sont estimés 10 fois plus ; soit 30 000.
Donc de nouvelles orientations ne manqueront pas de déterminer la politique d’adaptation de l’Office National de Formation Professionnelle (ONFP), les programmes d’aide à l’emploi salarié  à travers la Convention Nationale Etat-Employeurs pour la promotion des jeunes diplômés, le Fonds de développement de l’enseignement technique et de la formation professionnelle(FONDEF),l’AGETIP, le Projet de Promotion des Micro-Entreprises Rurales(PROMER), le service de la main d’œuvre au sein de la Direction de l’Emploi, pour une meilleure mutualisation des compétences et une véritable régionalisation des offres en rapport avec les pôles régionaux de développement, et dans le cadre de l’acte 3 de la Décentralisation.
L’actuel ministre des Infrastructures, des Transports et du Désenclavement, futur maire de la ville Thiès, et coordonnateur national des cadres de l’APR, le camarade Thierno Alassane SALL ne cesse de nous convier à une appropriation de notre programme Yonu Yokuté qui est le condensé de la vision constructive du président Macky SALL pour un Sénégal émergent. Il indique que « Les infrastructures dont nous avons besoin aujourd’hui, si nous ne les mettons pas en place parce que nous avons des taux de rentabilités faibles, coûteront plus cher demain, lorsque nous voudrons les réaliser», estime le ministre.  L’exemple de l’autoroute à péage est, à son avis, le plus édifiant. Car, en 1980, explique M. SALL, des études avaient bien évalué le coût de l’autoroute Dakar-Thiès entre 15 et 18 milliards de FCfa, alors que maintenant, rien que la portion de l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio a coûté des centaines de milliards de FCFA. Donc il urge de modifier certaines dispositions du code des marchés publics pour permettre à l’Etat du Sénégal de s’orienter vers les offres spontanées de la chine. 
Les difficultés ne manqueront pas  d’émailler cette voie, en raison du lourd héritage d’urgences et de priorités de toutes sortes que les régimes précédents (UPS-PS et PDS) nous ont légué.
Mais ne perdons jamais la boussole : l’engagement à satisfaire les besoins croissants de notre peuple, malgré la perversité de l’environnement politique nationale d’une part ; et l’âpreté des crises à répétitions sur le plan international.
Avec le plan décennal de Lutte contre les Inondations qui a donné des débuts de réelle satisfaction à l’entame de son exécution, une meilleure gestion de cette délicate question est en phase active. Là aussi, le rêve est permis.
Tout juste après le lancement du programme de la Couverture Médicale Universelle (CMU) qui concerne l’amélioration des soins de santé pour tous, voilà que la pénurie d’eau menace Dakar, du fait de l’absence de prospective du défunt régime, malgré les avis et recommandations des différentes Revues sectorielles de l’eau.
Non seulement les réseaux n’ont pas été renouvelés par la SONES, selon le plan de ses cahiers de charges, mais aussi ce qui se passe frise une volonté manifeste de saboter les efforts du président Macky SALL. Le défi actuel est de mettre en place un système approprié pour la mobilisation et le traitement des eaux pluviales pour une meilleure gestion des ressources en eau.
Certes nous sommes comptables en tant qu’Etat, des responsabilités régaliennes pour éviter toute souffrance à notre peuple, mais dans le même temps, nous ferons face aux actes de sabotages et de tentatives de déstabilisation du pouvoir de l’APR, sous quelque forme que ce soient.
C’est maintenant plus jamais que tous les cadres du parti doivent se mobiliser autour du président Macky SALL pour défendre ses projets de sortie de crises  et redonner confiance aux sénégalais à travers un esprit patriotique à la dimension des défis du pays.
C’est cela qui  donne un véritable sens à la politique de l’APR face aux urgences de l’état.
C’est par la force de l’exemple, à travers une mobilisation de toutes les intelligences nationales et des partenaires traditionnels comme la France, les USA, la Chine et le Monde Arabe que nous vaincrons les obstacles de l’heure qui freinent encore les cadences des politiques que nous sommes en train de mettre en œuvre.
Mais rien n’enfreindra notre ferme attachement aux principes républicains et notre marche vers le mieux-être de nos compatriotes.
Les difficultés héritées conditionnent notre motivation politique et notre volonté de conduire les changements qu’exige la situation du pays.