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Référendum, question de la candidature à « Bby », coalition des 34 pays : Tanor Dieng dit ses vérités

Le Secrétaire général du Parti socialiste (Ps), qui était de passage, hier, à Tivaouane, n’a pas manqué de se prononcer sur les sujets d’ordre politique. Par rapport à la tenue du référendum, Ousmane Tanor Dieng a dit être en phase avec le président de la République, rapporte Le Populaire.


Rédigé par leral.net le Vendredi 18 Décembre 2015 à 08:46 | | 3 commentaire(s)|

« Ce débat n’est pas l’affaire des intellectuels ou des politiciens, c’est celle du peuple, et c’est lui qui décidera. C’est au Président que revient le rôle de fixer les dates, de choisir les moments, et de conduire ces initiatives. Tout devra être fait dans le cadre des lois et des règlements du pays », a clairement déclaré le socialiste en chef.

Sur la question de la candidature à « Benno Bokk Yakaar » (Bby), Ousmane Tanor Dieng a lâché : « Les partis ont des droits et des devoirs. Respecter les partis, respecter leurs devoirs et exprimer leurs droits. Le reste, c’est des interprétations, et tout le monde est libre de le faire. Ce que le Parti socialiste doit faire souverainement, le moment venu, nous nous réunirons dans les instances, nous discuterons et trouverons, comme d’habitude, la situation consensuelle ».

M. Dieng s’est aussi prononcé sur la décision prise par le chef de l’Etat d’impliquer le Sénégal dans la coalition des 34 pays pour lutter contre le terrorisme. Pour le Secrétaire général du Ps, « le combat contre Daesh, est un combat planétaire, et il est normal que des coalitions soient construites, bâties, pour faire face à ce défi planétaire. Une fois que la coalition est formée, elle va chercher à avoir le mandat du Conseil de sécurité de l’Onu, sur le plan légal, agir sous le chapitre 7 de la charte des Nations-Unies.

« Il faut faire attention à ces questions sécuritaires qui, aujourd’hui, méritent, du point de vue de l’action à mener, la coalition la plus forte possible, pour pouvoir faire face sur le plan sécuritaire et militaire. Il faut aussi affronter les pathologies sociales qui constituent le lit de l’ensemble de ces comportements. Aussi, sur le plan diplomatique et politique, enclencher les mesures nécessaires, parce qu’entre les mesures sécuritaires, militaires et culturelles, il y a une dialectique qu’il faut conserver et entretenir », a, par la suite, souligné Ousmane Tanor Dieng.