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Salam Diallo imite la danse des « Serignes », depuis quand les Serignes ont-ils une danse ?


Rédigé par leral.net le Vendredi 21 Août 2015 à 17:15 | | 24 commentaire(s)|

Même si la danse, en tant que telle, dans l’optique de l’islam, du fait qu’il y a eu des actes qui eurent lieu devant le Prophète (PSL) et qu’il n’interdisait pas, et qu’on pourrait qualifier de danse, mais vu comment elle est pratiquée au Sénégal, est formellement bannie par la pudicité, la dignité, et donc par l’islam. Et cette danse ne correspond plus à nos valeurs culturelles. Elle n’est ni spirituel ni artistique mais elle est devenue beaucoup trop obscène.
Le fait de vouloir inventer une danse, dans le but de faire un buzz, amène certains artistes à se concurrencer dans la médiocrité et dans l’idiotie, certains poussent même la bêtise jusqu’à son paroxysme et cela dans le but d’avoir le privilège d’être l’inventeur d’une danse.
Sall Diallo doit savoir, lorsqu’il se trouve sur scène, qu’il n’y a aucune relation entre la danse et le « Serignerie », donc vouloir créer une danse « à la Serigne» semble absurde. Cela montre une oisiveté et un manque de sérieux dans l’exercice de son gagne-pain. Il convient, de préciser que, Même si les Serignes se déferlaient, comme c’est le cas aujourd’hui de beaucoup d’hommes sénégalais, vers la danse, cela ne changerait rien du caractère illicite de la danse obscène parce qu’autoriser et interdite sont des prérogatives de Dieu.
Aujourd’hui, chez nous, on ne se concurrence plus dans l’excellence, dans l’ingéniosité et dans la technicité, mais plutôt dans la médiocrité, dans la mesquinerie et dans la bassesse et ceci est dramatique parce que cela influence la masse.
Aujourd’hui, les télévisions privilégient, dans leur programme, la danse, la musique et la lutte, on propos même des programmes qui incitent les enfants à adorer ces activités. On sacrifie ainsi toute une génération en hypothéquant leur avenir. Il n’y a aucun pays au monde qui s’est développé ainsi. Le sport, par exemple, est plus qu’important pour la santé, la physique, l’esprit etc. mais non à la façon dont il est pratiqué au Sénégal qui ne fait que nous plonger davantage dans l’ignorance et dans la superstition.
En effet, dans la lutte sénégalaise, mais également dans les autres disciplines sportives, on ne met pas en avance le courage, la technique et l’intelligence, mais la sorcellerie, la magie et les gris gris ; par conséquent cela influence presque l’ensemble de la société. On ne croit ni dans le travail ni en soit et encore moins dans l’excellence, mais on pense que tout est acquis grâce au maraboutage ce qui est bloquant pour un pays qui aspire au développement.
Khadim-Mbacke Abass