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Série d’agressions à la Gueule Tapée : L’un des bourreaux des étudiants tombe

La police de la Médina a arrêté un membre d’un gang de la Gueule Tapée dons la spécialité est d’agresser les étudiants qui passent par ce quartier calme.


Rédigé par leral.net le Jeudi 24 Mars 2016 à 09:59 | | 1 commentaire(s)|

Série d’agressions à la Gueule Tapée : L’un des bourreaux des étudiants tombe
L’étudiant Mamadou Chérif Diallo n’oubliera pas de sitôt la nuit cauchemardesque que lui a fait passer une bande d’agresseurs, dans les ruelles de la Gueule Tapée, la semaine dernière, rapporte le journal EnQuête. Alors qu’il rentrait chez lui, il a été intercepté par un groupe d’individus qui l’a encerclé. Se rendant comptent qu’il avait affaire à des agresseurs, le sieur Diallo a voulu s’échapper du piège. Mais l’un de ses bourreaux, en l’occurrence I. B. Sall, a réussi à l’immobiliser, en l'étranglant. Il a ensuite demandé à un de ses acolytes de le dépouiller. Les malfrats se sont emparés de son téléphone portable, de son argent, d’un casque…

Après leur forfait, les agresseurs ont pris la fuite. Mais l’étudiant, loin de se résigner, s’est lancé à leur poursuite. Avec témérité, B. Sall s’est dressé devant lui et a brandi une pierre. Mais l’agresseur n’a pas pu mettre sa menace à exécution, car des passants sont intervenus et ont réussi à le maîtriser pour le conduire à la police. Dans le tohu-bohu, la foule a fait savoir à l’étudiant que le gang était connu du quartier, puisqu’il s’attaque souvent aux honnêtes citoyens et particulièrement aux étudiants, en faisant preuve de violence.

Devant les enquêteurs, I. B. Sall s’est dit étranger aux faits d’agression. Néanmoins, il a présenté les nommés Billy Boy et Moussa Ndiaye comme étant les agresseurs de l’étudiant. Pour convaincre, il a soutenu qu’il se rendait à un « thiant » (soirée religieuse), cette nuit-là, avec ces derniers. Mais lorsqu’ils sont arrivés à hauteur de la boulangerie, ses compagnons se sont attaqués à l’étudiant, avant de prendre la fuite. Il a ajouté qu’il n’a pas fui, car il n’avait rien à se reprocher. Il a laissé entendre qu’il y avait une méprise sur sa personne, car la foule l’a lynché à tort.

Sa version n’a pas convaincu les policiers qui l’ont déféré au parquet.