« Le cas Balla Gaye 2 est un cas multidimensionnel dans la mesure où Balla Gaye 2 s’est laissé emporter par l’actualité. Il a gagné, gagné, gagné, et paf on lui a dit : +Tu peux battre Yekini+ », a-t-il affirmé dans un entretien paru dans l’édition de vendredi du quotidien spécialisé Sunu Lamb.
Yakhya Diop Yekini, resté invincible quelque 15 ans, dont 10 en tant que « Roi des arènes », a été battu le 22 avril 2012 par Balla Gaye 2, une star montante de la lute avec frappe, à cette époque-là.
Mais le tombeur de Yekini, tout-nouveau « Roi des arènes », a ensuite subi deux revers successifs qui l’ont déchu de son trône et obligé à chercher un nouvel élan.
« Battre Yekini est une chose, mais rester au sommet en est une autre. J’ai dit à quelqu’un que ce n’était pas le moment pour Balla Gaye 2 de lutter contre Yekini », a dit Abdou Badji, enseignant à l’Institut national supérieur de l’éducation et du sport (INSEPS).
« Sur un combat, Balla Gaye 2 peut battre Yekini. Mais sur 10 combats, Yekini peut battre Balla Gaye 2 au moins sept fois, parce que Yekini a beaucoup plus d’expérience, beaucoup plus d’atouts que Balla Gaye 2″, a-t-il indiqué.
Selon le DTN, Balla Gaye 2 « avait mis en avant le critère financier et le trône en si peu de temps », alors qu’il était préférable de « gagner moyennement dans la durée que de gagner 100 millions de francs CFA et revenir pour gagner 30 millions ».
« Balla Gaye 2 est un garçon très souple qu’on peut façonner. Mais il est tombé dans un engrenage qui lui a valu des œillères : le titre ou rien », a estimé le technicien.
Il reste qu’il « est pétri de qualités » et « pouvait valoir une médaille olympique au Sénégal s’il avait fait la lutte olympique », a toutefois ajouté le technicien.
En parlant de Yekini, Abdou Badji a dit que l’ancien « Roi des arènes » ne doit pas être relégué au second plan. « Ce n’est pas bien. Ce n’est pas objectif. La force de caractère de Yekini est louable », a-t-il souligné.
« Il n’a pas craché sur la victoire de son adversaire. Il s’est retiré pour continuer sagement ses entraînements afin de voir ce qui n’a pas marché. Il n’a pas encore quitté l’arène, car il a des choses à prouver », a fait observer le DTN de la lutte.
avec Aps
Yakhya Diop Yekini, resté invincible quelque 15 ans, dont 10 en tant que « Roi des arènes », a été battu le 22 avril 2012 par Balla Gaye 2, une star montante de la lute avec frappe, à cette époque-là.
Mais le tombeur de Yekini, tout-nouveau « Roi des arènes », a ensuite subi deux revers successifs qui l’ont déchu de son trône et obligé à chercher un nouvel élan.
« Battre Yekini est une chose, mais rester au sommet en est une autre. J’ai dit à quelqu’un que ce n’était pas le moment pour Balla Gaye 2 de lutter contre Yekini », a dit Abdou Badji, enseignant à l’Institut national supérieur de l’éducation et du sport (INSEPS).
« Sur un combat, Balla Gaye 2 peut battre Yekini. Mais sur 10 combats, Yekini peut battre Balla Gaye 2 au moins sept fois, parce que Yekini a beaucoup plus d’expérience, beaucoup plus d’atouts que Balla Gaye 2″, a-t-il indiqué.
Selon le DTN, Balla Gaye 2 « avait mis en avant le critère financier et le trône en si peu de temps », alors qu’il était préférable de « gagner moyennement dans la durée que de gagner 100 millions de francs CFA et revenir pour gagner 30 millions ».
« Balla Gaye 2 est un garçon très souple qu’on peut façonner. Mais il est tombé dans un engrenage qui lui a valu des œillères : le titre ou rien », a estimé le technicien.
Il reste qu’il « est pétri de qualités » et « pouvait valoir une médaille olympique au Sénégal s’il avait fait la lutte olympique », a toutefois ajouté le technicien.
En parlant de Yekini, Abdou Badji a dit que l’ancien « Roi des arènes » ne doit pas être relégué au second plan. « Ce n’est pas bien. Ce n’est pas objectif. La force de caractère de Yekini est louable », a-t-il souligné.
« Il n’a pas craché sur la victoire de son adversaire. Il s’est retiré pour continuer sagement ses entraînements afin de voir ce qui n’a pas marché. Il n’a pas encore quitté l’arène, car il a des choses à prouver », a fait observer le DTN de la lutte.
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