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Une partie de babyfoot vire au drame : O. Mané tue son ami pour 50 FCfa

La vie ne tient finalement qu'à un fil. Dans cette tragédie, la victime comme son bourreau n'auraient jamais imaginé qu'une partie de babyfoot allait finir par coûter la vie à l'un d'entre eux.


Rédigé par leral.net le Samedi 23 Janvier 2016 à 10:25 | | 0 commentaire(s)|

Une partie de babyfoot vire au drame : O. Mané tue son ami pour 50 FCfa
Jeudi dernier, à la cité Isra, à Thiaroye Azur, narre Le Témoin, Ibrahima Mbengue, 15 ans, Ousmane Mané, 20 ans, et leurs amis se sont, comme à chaque fois qu'ils ont du temps libre, rendus dans une salle de jeux pour jouer au poker ou "perpé". A la fin du jeu, Ibrahima Mbengue aurait gagné face à son ami Ousmane Mané. Ce dernier, n'étant certainement pas d'accord, aurait refusé de remettre à Ibrahima Mbengue ses 50 FCfa. Hélas, plutôt que de laisser tomber, Ibrahima ne se laissera pas faire. Il empoigne son Ousmane et le somme de lui donner dare-dare ses 50 francs en vain. Ousmane refuse de céder. "Se sont ensuivis des injures et un échange de coups de poing. Ibrahima l'a un peu dominé dans la bagarre. Mais les gens sont intervenus pour les séparer. Par la suite, Oumane Mané est parti avant de revenir sur les lieux. Il a trouvé Ibrahima Mbengue sur place. Sans hésiter, il lui donne un coup de couteau au ventre. Ibrahima est tombé et Ousmane, certainement pris de manique, a décampé. Les gens ont rapidement pris Ibrahima pour l'acheminer à l'hôpital à bord d'un véhicule 205. Malheureusement, il succombera à sa blessure en cours de route", confie un témoin.

Informés du drame, les éléments du commissariat de police de Sicap Mbao ont fait une descente sur les lieux pour constater les faits. "Nous avons effectué une descente sur les lieux afin de constater les faits. Sur ce, nous avons interpellé le mis en cause, Ousmane Mané qui est actuellement en garde à vue à la chambre de sûreté du poste de police de Sicap Mbao", ont indiqué des sources policières à nos confrères. Ces dernières renseignent que le prévenu sans ambages les faits qui lui sont reprochés.