Et le communiqué de renseigner qu’« à cette occasion, les deux délégations ont examiné un point important de l’Agenda de la négociation adopté à Rome le 3 novembre 2013, intitulé ‘‘Question Économique’’ ». De qui se moque-t-on ? Le « Problème Casamançais », c’est avant tout, pour ne pas dire exclusivement, un problème politique et institutionnel, tout à la fois, qui appelle, par ce fait même, pour sa résolution définitive, une « Solution Politique et Institutionnelle ».
Soit un « Cadre Politique et Institutionnel » qui autorise, et favorise, entre autres, l’éclosion d’une économie nouvelle, une « économie de paix », en Casamance. Mais pas seulement en Casamance. Donc, quand on nous parle de ‘‘Question Économique’’ en tant un point à l’ordre du jour des négociations de Rome ; alors même qu’au même moment, la seule ‘‘Question Politique et Institutionnelle’’ qui vaille, demeure tabou ; sauf à nous prendre pour ce que nous ne saurions être, tout en nous distrayant ; dans le contexte actuel, cela ne peut que nous renvoyer à l’« économie de guerre » qui prévaut en Casamance.
Une « économie de guerre » où les deux parties prenantes semblent ainsi se complaire, sous le regard tout aussi manifestement complaisant de Sant’Egidio. Non ! C’est d’une « Solution Politique et Institutionnelle » dont nous avons besoin en Casamance, parce qu’il s’agit, avec le « Problème Casamançais », d’un problème éminemment politique et institutionnel. Mais guère, sous aucun prétexte, d’une « solution économique » pour sanctionner ou valider l’« économie de guerre » qui y a cours, au grand dam des populations. Dakar, le 14 novembre 2017.
Jean-Marie François BIAGUI
Président du Parti Social-Fédéraliste (PSF)
Soit un « Cadre Politique et Institutionnel » qui autorise, et favorise, entre autres, l’éclosion d’une économie nouvelle, une « économie de paix », en Casamance. Mais pas seulement en Casamance. Donc, quand on nous parle de ‘‘Question Économique’’ en tant un point à l’ordre du jour des négociations de Rome ; alors même qu’au même moment, la seule ‘‘Question Politique et Institutionnelle’’ qui vaille, demeure tabou ; sauf à nous prendre pour ce que nous ne saurions être, tout en nous distrayant ; dans le contexte actuel, cela ne peut que nous renvoyer à l’« économie de guerre » qui prévaut en Casamance.
Une « économie de guerre » où les deux parties prenantes semblent ainsi se complaire, sous le regard tout aussi manifestement complaisant de Sant’Egidio. Non ! C’est d’une « Solution Politique et Institutionnelle » dont nous avons besoin en Casamance, parce qu’il s’agit, avec le « Problème Casamançais », d’un problème éminemment politique et institutionnel. Mais guère, sous aucun prétexte, d’une « solution économique » pour sanctionner ou valider l’« économie de guerre » qui y a cours, au grand dam des populations. Dakar, le 14 novembre 2017.
Jean-Marie François BIAGUI
Président du Parti Social-Fédéraliste (PSF)